Accueil Tous les zooms Les formations de santé et du paramédical Les formations de santé et du paramédical Accessibles à tous les niveaux d’études et offrant de très bons débouchés, les formations de santé et du paramédical attirent chaque année de nombreux étudiants. Imprimer cet article Partager sur Facebook (Nouvelle fenêtre) Les professionnels de santé et du secteur paramédical accompagnent, préparent, soignent, appareillent ou rééduquent les patients selon leur spécialité. La perspective d’aider autrui et les recrutements massifs prévus prochainement rendent le domaine très attractif.Dans ce secteur très réglementé, décrocher un titre ou diplôme d’État est indispensable pour pouvoir exercer. Selon le métier visé, les formations sont accessibles avec ou sans le bac et durent de un à 4 ans, avec une majorité de formations nécessitant 2 ou 3 ans d’études.Conséquence de l’attractivité de ces filières qui offrent chaque année un nombre de places limité : l’entrée est sélective. Dans les spécialités qui séduisent le plus les jeunes, la concurrence est rude.Une fois cet obstacle franchi, les formations paramédicales ont pour point commun est d’être très professionnalisantes. Les cours théoriques sont mis en application par de nombreux exercices de travaux pratiques et stages. Panorama des formationsAujourd’hui, près d’un million de personnes exercent une profession de santé en France, dont plus de 200 000 en Île-de-France. Pour compenser les nombreux départs à la retraite des personnels de santé et du paramédical prévus d’ici 2022 et répondre à l’augmentation des besoins de soins liée au vieillissement de la population, un recrutement massif de professionnels du paramédical est attendu dans les prochaines années. Des débouchés garantisAu cours de la période 2012-2022, on estime que dans les professions de santé et paramédicales (hors infirmiers), 63 000 créations nettes d’emploi additionnées à 71 000 départs en fin de carrière pourraient constituer 134 000 postes à pourvoir, ce qui représenterait chaque année 3,1 % des effectifs de la famille professionnelle. Dans une conjoncture économique marquée par la morosité du marché de l’emploi, le dynamisme du secteur paramédical fait figure d’exception.(1) Source : projections France Stratégie-Dares. Des professions et cursus strictement réglementésSecteur de la santé oblige, les métiers de la santé et du paramédical sont très réglementés. Pour les exercer, il est indispensable de décrocher le diplôme qui y prépare explicitement.Selon la spécialité qui vous intéresse, le précieux sésame est un diplôme d’État, un certificat de capacité, un baccalauréat professionnel, un BTS, un DUT, etc.Si globalement à chaque métier correspond un diplôme spécifique, pour quelques rares professions, plusieurs voies d’accès coexistent. Le technicien en analyses biomédicales, par exemple, peut aussi bien être titulaire du diplôme d’État de technicien de laboratoire médical, du BTS analyses de biologie médicale que du DUT génie biologique option analyses biologiques et biochimiques.La plupart des titres et diplômes de la santé du paramédical sont délivrés par le ministère de la Santé ou de l’Éducation nationale, qui en définissent précisément le contenu.Depuis la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, ce sont les régions qui sont responsables de la formation des travailleurs sociaux, des sages-femmes et des professionnels du secteur paramédical. Leur rôle : définir et répartir l’offre de formation sur le territoire et financer les dépenses pédagogiques et administratives des organismes de formation. La région Île-de-France consacre ainsi 190 millions d’euros par an à ces formations et elle accorde chaque année plus de 8 000 bourses à des étudiants du secteur sanitaire et social. Un secteur accessible à tous les niveaux de formationPlusieurs formations paramédicales sont accessibles sans condition de niveau scolaire préalable et n’exigent donc pas d’être bachelier. Les élèves de niveau 3e ou CAP peuvent préparer plusieurs diplômes menant à des métiers des soins (aide-soignant, auxiliaire de puériculture) et à des métiers médico-techniques (prothésiste dentaire, orthoprothésiste).L’accès à un grand nombre de filières de santé et paramédicales est cependant réservé aux titulaires du bac, notamment dans les métiers de la rééducation (diététicien, ergothérapeute, etc.). Il est même nécessaire d’avoir effectué une année d’études supérieures pour intégrer certaines formations, tels plusieurs instituts de formation en masso-kinésithérapie qui recrutent les étudiants après une PACES (première année commune aux études de santé).À noter : les formations ouvertes aux titulaires du bac sont aussi ouvertes aux titulaires d’un titre admis en équivalence, ou d’une attestation de succès à un examen spécial d’entrée à l’université, ou d’un diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU).Les non-bacheliers peuvent aussi se présenter sous certaines conditions d'âge (avoir au moins 24 ans) ou d'expérience (avoir 20 ans et 24 mois d'activité professionnelle) à l'examen annuel de niveau des DRJSCS. La réussite à cet examen vous permet d'étudier au sein d'une formation supérieure paramédicale mais ne vous donne pas l'équivalence du bac. L'offre de formation en Île-de-FranceVivier d'emplois pour les professionnels du secteur, l’Île-de-France est également riche en structures de formations aux métiers du paramédical. Tous les niveaux de diplômes et presque toutes les spécialités sont proposés en Île-de-France. Plus de 150 établissements franciliens forment chaque année environ 40 000 étudiants aux métiers paramédicaux. Du fait des besoins croissants, le nombre de places ouvertes dans ces filières est en constante augmentation.Un accès sélectifDes métiers centrés sur l’humain et un marché de l’emploi garantissant de bons débouchés rendent les filières de santé et paramédicales attractives.De nombreux candidats se pressent à l’entrée de ces formations, dont le nombre de places est limité. Il existe des formations sans quota (orthoptiste, ergothérapeute, audioprothésiste, etc.) où les pouvoirs publics ne restreignent pas le nombre d’étudiants à former. Seules les capacités de formation limitent alors les places disponibles.Cependant plusieurs diplômes, comme dans le domaine des études médicales sont régis par un numerus clausus, décret qui fixe chaque année le nombre de places ouvertes au concours en fonction des besoins de professionnels sur le marché du travail.Résultat : quel que soit le niveau d’accès à ces formations, l’entrée y est sélective. Elle s’effectue sur dossier (bulletins scolaires, lettre de motivation) ou sur concours (épreuves écrites et orales). Si certaines écoles se regroupent pour organiser des épreuves communes, la plupart organisent leur propre sélection. Vous devez vous inscrire directement au concours des établissements qui vous intéressent. Conseils pratiquesVous inscrire au concours de plusieurs écoles vous permet de multiplier vos chances de réussite.Contactez les établissements de formation pour connaître précisément leurs modalités de recrutement et la date de leurs concours. La sélectivité varie beaucoup d’une formation à l’autre. Sachez également que la réalité du recrutement diffère parfois des conditions minimales indiquées dans le règlement. Ainsi, dans beaucoup de concours en théorie accessibles avec le bac, les admis ont en réalité effectué une ou plusieurs années d’études supérieures ou de préparation avant de réussir le concours.De même, les concours d’entrée en formation de rééducation, en théorie ouverts à tous les bacheliers, portent souvent sur le programme de maths, biologie ou physique-chimie de première et terminale S. Les bacheliers scientifiques ont donc un net avantage et représentent la quasi-totalité des effectifs en formation de kinésithérapeute, ergothérapie ou orthoptie. Suivre une prépa ?La sélectivité à l’entrée des formations conduit de nombreux candidats à s’inscrire dans des classes préparatoires aux concours. Ce phénomène est particulièrement répandu dans les professions de rééducation, où la concurrence est sévère.Les formules proposées varient en termes de durée, d’organisation, mais aussi de tarifs.Certains organismes proposent des révisions intensives de septembre jusqu’au concours, d’autres des formules allégées en cours du soir ou concentrées sur 2 ou 3 mois.Des préparations par correspondance sont également proposées. Renseignez-vous avant d’opter pour l’une d’entre elles. Des formations professionnalisantesUne fois la barrière de la sélection à l’entrée passée, les formations de santé et paramédicales se déroulent, selon le métier choisi, dans des écoles spécialisées, des lycées, des facultés de médecine, etc.La durée de la préparation du diplôme varie. Si le diplôme d’État d’ambulancier se prépare en un an, 5 ans de formation sont nécessaires pour décrocher le certificat de capacité d’orthophonie. De nombreux cursus paramédicaux durent 2 ou 3 ans.Toutes ces formations font alterner cours théoriques et ateliers pratiques, et comportent de nombreux stages en milieu professionnel. Le rythme y est intense.Plusieurs diplômes paramédicaux peuvent être préparés par la voie de l’apprentissage en Île-de-France.L’obtention du diplôme repose souvent sur des évaluations en contrôle continu et des épreuves diplômantes finales. Financer sa formation de santé ou paramédicaleLe coût d’une formation paramédicale dépend à la fois du diplôme que vous préparez, du nombre d’années de formation qu’il exige et du statut de l’établissement dans lequel vous suivez votre formation. Les formations proposées par des écoles publiques sont souvent beaucoup moins chères que celles des instituts privés. Par exemple, les frais de scolarité pour la préparation du diplôme d’État de psychomotricien varient, pour les 3 années, de 3 700 euros environ dans une université à… plus de 27 000 euros dans un institut de formation privé !Des filières peu compatibles avec un job étudiantLes formations de santé et du paramédical imposent un rythme de travail soutenu. Entre les cours théoriques, les travaux pratiques et les stages, votre cursus vous occupera en présentiel de 30 à 35 heures par semaine. À ce volume horaire, il faut ajouter le travail personnel le soir et le week-end consacré à l’apprentissage des cours, la rédaction d’un mémoire ou rapport de stage, et la préparation des examens.S’engager dans un job étudiant paraît donc compliqué. Mais d’autres solutions existent pour financer votre cursus. Les bourses du Conseil Régional d'Île-de-FranceVous pouvez, sous certaines conditions de ressources, bénéficier de bourses de la part du Conseil régional dont dépend votre établissement de formation. Chaque année, la région Île-de-France accorde ainsi plus de 8 000 bourses à des étudiants du secteur sanitaire et social dont les ressources familiales ou personnelles sont insuffisantes. Vous devez effectuer la démarche de demande de bourse à chaque rentrée scolaire, même si vous avez déjà bénéficié d’une bourse l’année précédente.Pour connaître les conditions d’obtention de la bourse du conseil régional d’Île-de-France et effectuer une demande de bourse, connectez-vous sur le site https://www.iledefrance.fr/calendrier-procedureVous pouvez également solliciter d’autres organismes pour obtenir des aides financières. Des allocations d'études peuvent être accordées par les établissements de santé publique ou privés en contrepartie d'un engagement de servir dans celui-ci après l'obtention de votre diplôme.Certaines écoles elles-mêmes proposent parfois des bourses à leurs étudiants. Renseignez-vous ! L'apprentissagePlusieurs diplômes du secteur paramédical peuvent être préparés par la voie de l’apprentissage : le DE infirmier, le DE masseur-kinésithérapeute, le BTS opticien lunetier... Ils sont nombreux !L’apprentissage présente de nombreux avantages. La formation est entièrement gratuite pour l’apprenti : frais de dossier, frais d'inscription et frais de scolarité sont pris en charge par l’entreprise d’accueil. Qui plus est, l’apprenti perçoit une rémunération qui varie de 41 % à 78 % du SMIC selon son niveau de formation et son âge.Pour suivre votre formation par la voie de l’apprentissage, vous devez avoir moins de 26 ans, et entrer en formation dans un institut ayant noué un partenariat avec un CFA, centre de formation d’apprentis. Retrouvez la liste des formations de sante et paramédicales proposées en apprentissage sur le site du CFA des Métiers de la Santé et de la Solidarité. Les passerellesFaciliter le passage d’une formation à une autre ou l’évolution vers un autre métier au cours de la vie active est l’un des objectifs de la réforme des formations paramédicales engagée en 2004. En adaptant les formations et leurs niveaux de diplômes au système LMD, la réforme a simplifié la poursuite d’études des diplômés ou les réorientations en cours de formation. Les diplômes d’État vous permettent de vous inscrire à l’université, en licence (sciences sanitaires et sociales, sciences de l’éducation, etc.) ou dans un DU (diplôme d’université). L’organisation des programmes autour de l’acquisition de compétences a permis de multiplier les ponts entre les cursus et métiers paramédicaux, facilités par différents dispositifs.Des dispenses d'épreuves du concoursÊtre titulaire d’un diplôme du paramédical ou avoir plusieurs années d’expérience dans le secteur peut vous permettre d’être dispensé d’une ou plusieurs épreuves du concours d’entrée. Par exemple, pour entrer en préparation au DE d’ergothérapeute, détenir un DE d’infirmier ou de sage-femme, une licence, ou avoir suivi des études de médecine peut vous dispenser des épreuves d’admission.Les sportifs de haut niveau qui en font la demande peuvent être dispensés du concours d’entrée pour entreprendre des études de masso-kinésithérapie et autres formations de rééducation. Des dispenses de scolaritéDes dispenses de scolarité (appelées « passerelles ») peuvent également vous être accordées. Par exemple, si vous êtes aide-soignant ou auxiliaire de puériculture depuis 3 ans et que vous réussissez l’examen d’admission spécifique en IFSI (institut de formation en soins infirmiers), vous serez dispensé des enseignements d’infectiologie, hygiène, soins de confort et de bien être et accompagnement dans la réalisation des soins quotidiens. On considère en effet que vous avez déjà acquis ces compétences au cours de votre DE ou de votre activité professionnelle.Dans certains cas, vous pouvez même être dispensé d’une année de formation. Par exemple, il est possible d’accéder directement à la 2e année de formation du DE de psychomotricien si vous avez suivi des études de médecine, si vous avez décroché une licence ou un master, ou si vous êtes titulaire d’un DE du paramédical.Au total, ces allègements de scolarité peuvent vous dispenser des 3/5e de la formation ! Ces dispenses font l’objet d’une réglementation précise qui est explicitée dans chaque arrêté de diplôme. Le référentiel du diplôme, une mine d'informationsLe référentiel d’un diplôme est le texte de loi qui définit les conditions d’accès à la formation, son organisation, son contenu, les modalités d’évaluation et les conditions d’obtention du diplôme. Il détaille également les possibilités d’être dispensé de certaines épreuves ou modules d’enseignement, en fonction de votre parcours scolaire ou professionnel.Consultez les référentiels diplômes grâce au lien inséré à la fin de chaque fiche diplôme. Les formations aux métiers des soins Niveau CAP: diplôme d'état d'auxiliaire de puériculture (un an, apprentissage possible)Sous la responsabilité d’une infirmière, l’auxiliaire de puériculture s’occupe de l’hygiène, du confort et de l’éveil des enfants. La formation au DE d’auxiliaire de puériculture dure un an et est proposée par 51 établissements en Île-de-France.Pour vous présenter au concours d’entrée en formation, vous devez avoir 17 ans minimum. Aucun diplôme n’est exigé.La sélection repose sur un écrit (explication d’un texte de culture générale, questions à réponses courtes en biologie humaine, opérations numériques et exercices de conversion) et un oral (exposé sur un thème sanitaire et social suivi de questions, discussion avec le jury sur votre motivation). Le CAP accompagnant éducatif petite enfance constitue une bonne préparation à ce concours.Une fois entré en institut de puériculture, vous suivez 17 semaines d’enseignements reposant sur des cours magistraux, des travaux dirigés, des travaux de groupe et des séances où vous apprenez les pratiques et gestes du métier.Au programme. Accompagner l’enfant dans les activités d’éveil et de la vie quotidienne et les parents dans leur rôle éducatif, réaliser des soins adaptés à l’état clinique de l’enfant, etc. Vous effectuerez au total 6 stages, soit 24 semaines, en maternité, structures d’accueil d’enfants en bas âge ou handicapés, etc.Retrouvez toutes les informations détaillées sur le référentiel du DE d’auxiliaire de puériculture. Niveau CAP: diplôme d'État d'aide-soignant (un an, apprentissage possible)L’aide-soignant assure des soins d’hygiène et de confort auprès des patients (toilette, repas, réfection des lits, accueil, etc.) et aide l’infirmier dans la réalisation des soins.La préparation au diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) se déroule dans un centre de formation agréé : il en existe 75 en Île-de-France. Il est possible de suivre la formation en apprentissage.Pour entrer en formation, aucun diplôme n’est exigé. Vous devez en revanche avoir au moins 17 ans et réussir les épreuves de sélection : un écrit (questions sur l’actualité du secteur sanitaire et social, un test de biologie humaine et aptitudes numériques) et un oral (exposé sur un thème sanitaire et social et discussion avec le jury sur votre connaissance du métier).Au programme. Sur les 10 mois de formation, vous passerez 24 semaines en stage, sur 6 terrains différents. Les 17 semaines d’enseignements théoriques porteront notamment sur l'état clinique, les soins, l’accompagnement d'une personne dans les activités de la vie quotidienne, l’ergonomie et l’hygiène des locaux hospitaliers.Pour décrocher le DE d’aide-soignant, vous serez évalué sur des épreuves écrites, orales, pratiques (réalisation de gestes techniques) et des mises en situation professionnelle.Après 3 années d'exercice professionnel, un aide-soignant peut se présenter aux épreuves de sélection pour entrer en institut de formation en soins infirmiers.Retrouvez toutes les informations détaillées sur le référentiel du DE d’aide-soignant. Niveau bac +3: diplôme d'État d'infirmier (3 ans, apprentissage possible)L'infirmier réalise, à la demande du médecin, les soins dont les patients ont besoin.Le diplôme d’État d’infirmier, indispensable pour exercer, se prépare en 3 ans au sein d’un IFSI (institut de formation en soins infirmiers). Il y a 62 IFSI en Île-de-France. Ce diplôme, reconnu à bac + 3, vous confère le grade de licence.Pour vous présenter au concours d’entrée en IFSI, vous devez avoir 17 ans minimum et être titulaire du bac. Deux épreuves écrites composent l’admissibilité : une épreuve de culture générale sur l’actualité du domaine sanitaire et social et des tests d’aptitudes. L’admission repose sur un entretien où seront jugés votre motivation et votre projet professionnel.L'ensemble de la formation se déroule sur 3 ans, avec 2 100 heures de formation théorique et 2 100 heures de formation clinique. Au programme. Les matières sont les suivantes : sciences humaines, sociales et droit ; sciences biologiques et médicales ; sciences et techniques infirmières : fondements et méthodes et interventions.Le DE d’infirmier peut se préparer par apprentissage dans des CFA.Si vous souhaitez vous spécialiser comme infirmier de bloc opératoire, infirmier anesthésiste ou puéricultrice, vous devrez suivre une formation complémentaire après le DE d’infirmier.Des dispenses de scolarité pour obtenir le DE d’infirmier peuvent être accordées aux titulaires de certains diplômes d’État (aide-soignant, auxiliaire de puériculture, masseur-kinésithérapeute, etc.) ainsi qu’aux sages-femmes, médecins, et étudiants en médecine.Toutes les informations détaillées dans le texte de loi relatif au DE d’infirmier. Niveau bac + 4: diplôme d'État de puériculture (un an)La puéricultrice est une infirmière ou une sage-femme qui a suivi une formation complémentaire pour devenir spécialiste de la santé de l'enfant et de son développement psycho-affectif.Pour exercer ce métier, vous devez obtenir le diplôme d'État de puériculture. Il se prépare en un an, principalement après un diplôme d'État d'infirmier.Le diplôme d'État d'infirmier se prépare en 3 ans après le bac. La formation est accessible sur concours aux candidates âgées de 17 ans au moins et titulaires du bac (mais aussi aux aides-soignantes ou auxiliaires de puériculture justifiant d'au moins 3 ans d'expérience professionnelle).Ce diplôme en poche, vous devez réussir le concours d'entrée en école de puériculture. Ce dernier est composé de 2 épreuves écrites d'admissibilité : un contrôle de connaissances et des tests psychotechniques. L’oral porte, quant à lui, sur l’étude d’une situation dans l’exercice professionnel de l’infirmier.Au programme. Les 12 mois de formation comportent 650 heures d’enseignements théoriques et 140 heures de travaux dirigés articulés autour de 3 pôles : l’enfant et la santé (naissance, croissance, développement psychologique, alimentation), la promotion de la santé de l’enfant (étude des politiques de santé, sociologie de la famille), le rôle et les fonctions de la puéricultrice. Vous effectuez également 710 h de stages cliniques dans des structures d’accueil, des maternités, des services de néonatalogie, pédiatrie et protection maternelle et infantile.Toutes les informations détaillées sont à retrouver dans le texte de loi relatif au DE de puéricultrice. Les formations aux métiers de la rééducation Niveau bac + 2: BTS diététique (2 ans, apprentissage ou enseignement par correspondance possibles)Le diététicien intervient pour assurer l'équilibre et la qualité des repas, la mise en place de régimes, le respect de l'hygiène alimentaire. Son activité consiste à la fois à soigner et à informer le public, afin de prévenir les surcharges de poids ou les maladies cardiovasculaires, par exemple.Deux diplômes de niveau bac + 2 donnent accès à cette profession : le BTS diététique et le DUT génie biologique option diététique (voir plus bas). De niveau équivalent, ces 2 diplômes accessibles après le bac ont la même valeur sur le marché de l'emploi.Le BTS diététique se prépare en 2 ans après le bac dans des lycées ou écoles, publics ou privés. En Île-de-France, 10 établissements proposent cette formation. Le BTS diététique peut également se préparer en apprentissage ou par correspondance. Il est accessible sur dossier aux bacheliers de préférence S, STL et ST2S. La sélection est rigoureuse. Des prépas de mise à niveau scientifique sont proposées dans certaines écoles aux bacheliers autres que S, STL et ST2S, ou aux bacheliers de ces filières dont le dossier n’est pas retenu lors de la sélection.Au programme. Durant les 2 années, vos étudierez : de la biochimie, physiologie, biologie, étude des aliments, régimes, initiation à la physiopathologie de la diététique, etc. Des disciplines générales telles que l'économie, la gestion, le droit et les sciences humaines complètent la formation.Au total, vous effectuez 20 semaines de stage à l’hôpital, dans des établissements de restauration collective, des centres sportifs ou l’industrie agro-alimentaire ou pharmaceutiques. L’ensemble de ces stages conduit à la rédaction d’un mémoire soutenu lors des épreuves finales du BTS. Et après ? Après le BTS ou le DUT, vous pouvez continuer en licence professionnelle (un an) ou tenter de rejoindre en admission parallèle une école d'ingénieur agronome.Téléchargez la fiche du BTS diététique. Niveau bac + 2: DUT génie biologique option diététique (2 ans)Le diététicien intervient pour assurer l'équilibre et la qualité des repas, la mise en place de régimes, le respect de l'hygiène alimentaire. Son activité consiste à la fois à soigner et à informer le public, afin de prévenir les surcharges de poids ou les maladies cardiovasculaires, par exemple.Deux diplômes de niveau bac + 2 donnent accès à cette profession : le BTS diététique (voir plus haut) et le DUT génie biologique option diététique. De niveau équivalent, ces 2 diplômes accessibles après le bac ont la même valeur sur le marché de l'emploi.Le DUT génie biologique option diététique se prépare en 2 ans dans un IUT (institut universitaire de technologie), après un bac le plus souvent S, STL option biochimie, génie biologique ou ST2S.En Île-de-France, seul l'IUT de Créteil-Vitry propose l’option diététique.L'accès au DUT se fait sur dossier, entretien, voire tests. La sélection est sévère (moins d'un admis sur 10). La première année est commune à toutes les options du DUT génie biologique. C’est en 2e année que vous pouvez choisir l’option « diététique » qui vous prépare au métier de diététicien. Les candidats ayant effectué 2 années d’études dans le supérieur peuvent entrer directement en deuxième année de formation.Au programme de la première année : mathématiques, statistiques, informatique, physique, chimie, biologie, physiologie, microbiologie, sous forme de cours, travaux dirigés et travaux pratiques. La seconde année est centrée sur des enseignements spécifiques à la diététique : nutrition générale (alimentation du bien portant, techniques culinaires), pathologies des adultes et des enfants, régimes thérapeutiques, économie et gestion des services de restauration collective, relation avec le patient, psychosociologie.La professionnalisation de la formation est complétée par 300 heures de projets tutorés et 15 semaines de stages minimum dont 8 semaines en secteur thérapeutique, c’est-à-dire en hôpital, établissements de soin ou de cure, etc. Et après ? Après le BTS ou le DUT, vous pouvez continuer en licence professionnelle en un an ou tenter de rejoindre en admission parallèle une école d'ingénieur agronome.Toute l’information sur le DUT génie biologique option diététique. Niveau bac + 2: diplôme d'État de psychomotricien (3 ans)Le psychomotricien agit sur le corps de patients qui présentent des troubles du geste et du mouvement. Par des exercices appropriés, il les aide à prendre conscience de leur corps afin de mieux le maîtriser.Le diplôme d'État de psychomotricien, indispensable pour exercer cette profession, se prépare en 3 ans après le bac dans un centre de formation public ou privé.Pour la session 2017-2018, 919 places sont proposées en formation dont 390 en Île-de-France, dans 2 établissements de formation.L'accès à la formation est soumis à un concours ouvert à tous les bacs mais qui avantage les bacheliers scientifiques. L’écrit comporte en effet, en plus d’une épreuve de contraction de texte, une épreuve de biologie sur le programme de première et terminale S. Selon les centres de formation, ils peuvent être complétés par un entretien de motivation ou des tests psychotechniques qui évaluent votre capacité à raisonner vite et logiquement. Certains instituts de formation recrutent uniquement les étudiants ayant effectué une première année de médecine dans leur université.Au programme. Au cours des 3 années, vous alternez enseignement théorique, pratique corporelle et 680 heures de stage pratique. Vous suivez des cours d’anatomie, physiologie, psychologie, santé publique, et étudiez les techniques de psychomotricité : relaxation, conscience corporelle et étude du mouvement, expressivité du corps, pratiques sportives et artistiques adaptées.Si vous êtes titulaire d’un diplôme d’État du secteur paramédical, d’une licence de psychologie ou STAPS, ou si vous avez suivi une première année de médecine, vous pouvez accéder directement à la 2e année du DE de psychomotricien.En savoir plus sur le DE de psychomotricien.Niveau bac + 3: diplôme d'État d'ergothérapeute (3 ans)L'ergothérapeute aide les adultes et les enfants accidentés, les personnes âgées ou handicapées à acquérir une plus grande autonomie grâce à des techniques de rééducation adaptées.Pour exercer ce métier, vous devez obtenir le diplôme d’État d’ergothérapeute, qui se prépare en 3 ans après le bac dans un institut de formation, public ou privé. Il existe 4 centres de formations en Île-de-France.Vous pouvez vous présenter au concours d’entrée en formation si vous avez au moins 17 ans et que vous êtes titulaire du bac (ou équivalent).Ce concours comporte une épreuve de contraction de texte, des tests psychotechniques (qui évaluent votre capacité à raisonner vite et logiquement), et une épreuve de biologie et physique portant sur le programme de première et terminale S. La majorité des admis sont donc des bacheliers scientifiques, même si le concours est ouvert à tous les bacheliers. Certains instituts de formation recrutent uniquement les étudiants ayant effectué une première année de médecine dans l'une de leurs universités. D’autres réservent des places aux étudiants de première année de médecine classés, aux titulaires d’une L1 STAPS ou SVT, et à des sportifs de haut niveau. Renseignez-vous !Au programme. Durant ces 3 années vous étudierez l’anatomie, la physiologie, la psychologie, les méthodes et techniques d’intervention de l’ergothérapeute, etc. Au total, sur les 120 semaines que comporte la formation, vous passerez 36 semaines en stage, à l’hôpital ou en centre spécialisé.Le diplôme d'État d'ergothérapeute s'obtient par validation du contrôle continu et par des épreuves d’examen final.En savoir plus sur le DE d'ergothérapeute. Niveau bac + 3: certificat de capacité d'orthoptiste (3 ans)L'orthoptiste prend en charge, sur prescription du médecin, les troubles de la vision : strabisme, fatigue visuelle, malvoyance, etc. Il procède à des examens, rééduque petits et grands, des nourrissons aux personnes âgées.Pour devenir orthoptiste, vous devez obtenir le certificat de capacité d'orthoptiste, qui se prépare en 3 ans à l’université, dans des unités de formation et de recherche (UFR) de sciences médicales, et donne un niveau bac + 3. En Île-de-France, 2 établissements proposent cette formation : l’université Paris Descartes et l’UPMC, université Pierre et Marie Curie (Sorbonne université).Pour entrer en formation, vous devez être titulaire du bac et réussir le concours d’entrée. Ce concours comporte 2 épreuves écrites portant sur le programme de terminale S en sciences de la vie et de la terre et en physique. C’est pourquoi la majorité des étudiants qui réussissent le concours possèdent un bac scientifique. Enfin, une épreuve orale d’admission évalue vos connaissances générales.Au programme. Les 3 années menant au certificat de capacité d’orthoptiste comportent un enseignement théorique et pratique ainsi qu’un stage hospitalier dans un service d'ophtalmologie. Vous y suivrez des cours d’anatomie de l’œil, de physiologie (accommodation, convergence), l’étude des pathologies (strabisme, paralysie), et les méthodes d’examens et techniques de rééducation orthoptiques. Des cours de psychologie viennent compléter la formation, pour vous apprendre à gérer la relation au patient.Chaque année est sanctionnée par des épreuves écrites et orales. Le certificat de capacité d’orthoptiste s'obtient à la suite d'un examen final, comprenant des épreuves écrites et orales, comprenant notamment la démonstration d’un appareil d’examen ou de traitement orthoptique.Et après ? Le certificat de capacité d’orthoptiste donne accès aux licences de sciences sanitaires et sociales, sciences de l'éducation, aux licences professionnelles du domaine de la vision, et à quelques masters et DU.Tout savoir sur le certificat de capacité d’orthoptiste. Niveau bac + 3: diplôme d'État de pédicure-podologue (3 ans)Le métier de pédicure-podologue est très varié puisqu'il va des simples soins d'hygiène du pied et des ongles jusqu'à la conception sur prescription médicale de semelles orthopédiques.Si ce métier vous attire, vous devrez décrocher le diplôme d’État de pédicure-podologue. Celui-ci se prépare en 3 ans après le bac dans un institut spécialisé, public ou privé.En Île-de-France, 5 établissements proposent cette formation, tous à Paris et privés, avec des frais de scolarité s’élevant de 24 000 à plus de 27 000 euros pour les 3 années.Pour entrer en centre de formation au DE de pédicure-podologue, il faut avoir au moins 17 ans, être titulaire du bac (ou équivalent), et réussir le concours d’entrée, très sélectif ! Certaines écoles recrutent leurs étudiants après une PACES (première année commune aux études de santé), une L1 STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou une L1 en Sciences, technologies, santé.Le concours consiste en une épreuve de biologie de 2 h portant sur le programme de première et terminale S. Parfois, les centres de formation organisent une épreuve complémentaire sous forme d’entretien de motivation. Les admis sont très majoritairement des bacheliers scientifiques (environ 90 %).Au programme. Une fois admis dans une école, les 3 années de formation mêlent théorie et pratique. Cours magistraux et travaux dirigés abordent notamment l’anatomie, la physiologie, la pharmacologie, la biomécanique et les troubles morphologiques, malformations et lésions du pied. Des travaux pratiques permettent de vous initier aux techniques professionnelles : soins de pédicure, examen clinique, appareils de contention, réalisation de semelles orthopédiques, etc. À cela s’ajoutent des stages tout au long de la formation, en hôpital ou en maison de retraite, qui font l’objet d’une évaluation par le responsable de stage.Le passage d’une année à l’autre se fait sur évaluation en contrôle continu et examen (écrit et épreuves pratiques). L’obtention du DE de pédicure-podologue repose sur 3 épreuves finales de mises en situation professionnelle et oral de connaissances du programme des études.En savoir plus sur le DE pédicure-podologue. Niveau bac + 5: certificat de capacité d'orthophonie (5 ans)L’orthophoniste est spécialisé dans les troubles du langage oral ou écrit. Beaucoup de ses patients sont des enfants rencontrant un problème de bégaiement, de dyslexie, d'apprentissage de la lecture, etc.Pour exercer cette profession, vous devez être en possession du certificat de capacité d'orthophoniste qui se prépare en 5 ans après le bac. Pour la session 2017-2018, le nombre maximum d'étudiants admis à entrer en première année d'études préparatoires au certificat de capacité d'orthophoniste était fixé, par arrêté, à 841 dont 120 en Île-de-France.Les études d'orthophonie se déroulent dans des centres de formation dépendant des facultés de médecine (20 établissements en France, dont un en Île-de-France). Le recrutement se fait sur concours. Pour réussir, vous devez être titulaire d’un bac général et maîtriser parfaitement le français.Plus de 80 % des orthophonistes exercent en libéral dans un cabinet privé. Si les grandes villes sont un peu saturées, d'autres zones, comme les communes rurales ou certaines banlieues, offrent de nombreuses possibilités d'installation aux jeunes diplômés. Les services hospitaliers de neurologie, de psychiatrie ou de pédiatrie, par exemple, recrutent des orthophonistes. De nombreuses structures d'accueil, pour des enfants et des adultes handicapés ou des personnes âgées, embauchent des orthophonistes. Elles sont issues du secteur associatif privé ou bien dépendent, par exemple, du ministère de l'Éducation nationale.Niveau bac + 5: diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute (5 ans, apprentissage possible)Le masseur-kinésithérapeute assure des rééducations de motricité. Ses patients souffrent de traumatismes divers : accidents du sport ou de la route, paralysies, difficultés respiratoires ou circulatoires, etc.Indispensable pour exercer ce métier, le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute se prépare en 4 ans dans un institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK).Vous pouvez accéder à la formation de masseur-kinésithérapeute de 2 façons :- Après une première année de licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou sciences de la vie ;- À l’issue de la PACES, première année commune des études de santé, en fonction de votre rang de classement.Au total, 2 756 places en première année de formation en IFMK (institut de formation de masseurs-kinésithérapeutes) ont été offertes pour l'année 2017-2018. Le cursus dure ensuite 4 ans et s'achève par l'obtention du diplôme d'État (DE) de masseur-kinésithérapeute.Les titulaires de certains DE du paramédical et les personnes ayant validé le 1er cycle des études médicales peuvent être dispensés de la 1re année en institut, sous réserve d’avoir satisfait à l’examen de passage en 2e année.Au programme. La formation est organisée en 2 cycles de deux ans. En première année du premier cycle, les étudiants se forment à la biomécanique, la physiologie, l’anatomie, la cinésiologie, la technologie théorique et pratique, la santé publique, les sciences humaines... En deuxième année de ce premier cycle, ces enseignements se poursuivent et incluent l’étude des maladies, notamment, la sémiologie de l’appareil locomoteur.À partir du second cycle (troisième et quatrième années), la rééducation appliquée aux pathologies constitue le point central de la formation. En parallèle, des stages hospitaliers assurent la formation clinique. Ce deuxième cycle privilégie les aspects cliniques, méthodologiques et scientifiques. Enfin, la rédaction d’un mémoire et la réalisation d’un stage professionnalisant de 12 semaines concluent la formation.Tout savoir sur le DE masseur-kinésithérapeute. Diplôme d'ostéopathe (5 ans)L'ostéopathe reçoit en consultation des patients souffrant principalement de troubles articulaires, musculaires ou digestifs. Il réalise des palpations, des manipulations, des massages pour soulager le corps.Seules les personnes titulaires du diplôme d'ostéopathe (agréé par le ministère de la Santé) sont habilitées à exercer en tant qu'ostéopathes.Après l'obtention d'un bac (S de préférence), vous devez suivre une formation reconnue à bac + 5. Beaucoup d'écoles proposent néanmoins un cursus plus long (jusqu'à 6 ans).Au programme. La formation se partage en 2 phases : d'une part, des enseignements théoriques des sciences médicales fondamentales, de la psychologie, comptabilité, anglais, éthique, psychologie, etc. ; et, d’autre part, des techniques professionnelles de l'ostéopathie. Il faut compter environ 8 500 euros par an pour les frais de scolarité.Les personnes titulaires d'un diplôme de médecin, de chiropracteur, de pédicure-podologue, de masseur-kinésithérapeute, de sage-femme ou d'infirmier sont dispensées de certains enseignements théoriques. Cependant, toutes les écoles ne proposent pas cette formation continue, plus courte, réservée aux professionnels de santé.En savoir plus sur le diplôme d'ostéopathe. Les formations aux métiers médico-techniques Niveau CAP: diplôme d'État d'ambulancierEn urgence ou sur rendez-vous pour des soins réguliers, l'ambulancier transporte des blessés, des personnes malades, âgées ou handicapées vers les hôpitaux, les maisons de retraite ou les centres de rééducation.Pour devenir ambulancier, vous devez décrocher le diplôme d’État d’ambulancier, qui se prépare dans un centre de formation privé ou public, en un an. En Île-de-France, 6 établissements proposent cette formation.Pour vous présenter aux épreuves de sélection, aucun diplôme n’est exigé. Vous devez être titulaire du permis de conduire B depuis au moins 3 ans et fournir une attestation d’aptitude à la conduite d’ambulance délivrée par la préfecture, un certificat médical de non contre-indication à la profession d'ambulancier et un certificat médical de vaccination.Les épreuves d’entrée en formation commencent par un écrit d'admissibilité avec un sujet de français (questions sur un texte d’actualité du secteur sanitaire et social) et un sujet d’arithmétique (opérations numériques de base) de niveau brevet des collèges.Si vous êtes titulaires du bac (ou équivalent), d'un titre ou diplôme du secteur sanitaire ou social de niveau V (CAP) ou si avez été admis en formation d'auxiliaires médicaux, vous êtes dispensé de l'épreuve écrite d'admissibilité.Pour vous présenter à l'épreuve orale d'admission, vous devez réaliser un stage d'orientation professionnelle de 140 h dans un service hospitalier en charge du transport sanitaire. À l’oral, vous réalisez un exposé suivi d’un entretien avec le jury portant sur votre motivation et votre projet professionnel.La formation conduisant au DE d'ambulancier comporte 630 h d'enseignement dispensés sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés, de travaux de groupe et de séances d'apprentissages pratiques et gestuels.Au programme : gestes d’urgence, état clinique du patient, hygiène et prévention, ergonomie, relation et communication, sécurité du transport sanitaire, transmission des informations, règles et valeurs professionnelles.Quatre stages sont réalisés en milieu professionnel dans le secteur sanitaire, en établissement de santé et en entreprise de transport sanitaire. Certains diplômes (aide-soignant, auxiliaire de puériculture) permettent d’être dispensé d’une partie de la formation.Et pour devenir auxiliaire ambulancier ?L'auxiliaire ambulancier assure la conduite du véhicule sanitaire léger ou est l'équipier de l'ambulancier. Pour accéder à cette fonction, il vous faut une attestation de formation de 70 heures portant sur l'hygiène, la déontologie, les gestes de manutention, les règles du transport sanitaire et sur les gestes d'urgence en vue de l'obtention de l'attestation aux gestes et soins d'urgence de niveau 1.Tout savoir sur le DE d'ambulancier. Niveau CAP: CAP orthoprothésiste (2 ans)L'orthoprothésiste vient en aide aux personnes temporairement ou définitivement handicapées en concevant des appareillages médicaux appelés prothèses ou orthèses. Les prothèses remplacent totalement un membre absent ou amputé, tandis que les orthèses soutiennent une musculature défaillante, une ossature déficiente, etc.Trois diplômes permettent d’accéder au métier d’orthoprothésiste : le CAP orthoprothésiste, le bac pro technicien en appareillage orthopédique et le BTS prothésiste-orthésiste. À chaque diplôme correspond un niveau de formation et donc des responsabilités différentes au sein de l'atelier.Le CAP orthoprothésiste se prépare en 2 ans après la classe de 3e, soit à temps plein dans un lycée professionnel, soit par le biais de l'apprentissage dans un CFA. Il vous permet d’exercer en tant qu’ouvrier qualifié, c’est-à-dire de fabriquer des prothèses sous la responsabilité d'un technicien. Quatre établissements proposent cette formation, dont un en Île-de-France (le lycée d’Alembert, à Paris).Au programme, des matières générales telles que le français, l’histoire-géographie, l’anglais, les sciences physiques, et des enseignements technologiques et professionnels : connaissance et mise en œuvre des matériaux, anatomie générale et principales déformations et pathologies ortho-prothétique, étude du mouvement. Les enseignements professionnels se déroulent sous forme de cours en classe et de travaux pratiques en atelier. Au total, vous passez 12 semaines en stage au cours des 2 années.Pour obtenir votre CAP, vous serez évalué à la fois sur les domaines généraux et sur le domaine professionnel comprenant une épreuve pratique. Ces épreuves se dérouleront en contrôle continu au cours de votre formation et/ou à la fin de votre formation.Et après ? Une fois votre CAP orthoprothésiste en poche, vous pouvez poursuivre votre formation en BT orthoprothésiste, sous réserve d’être admis.Pour en savoir plus, consultez le référentiel du CAP orthoprothésiste. Niveau CAP: CAP podo-orthésiste (2 ans, alternance possible)Spécialiste de l'appareillage du pied, le podo-orthésiste réalise sur mesure des prothèses, des chaussures et des semelles orthopédiques, en fonction des besoins du patient. Il intervient toujours sur prescription d'un médecin.Trois diplômes permettent de devenir podo-orthésiste : le CAP podo-orthésiste, le bac pro technicien en appareillage orthopédique et le BTS podo-orthésiste. Ils conduisent chacun à un niveau de responsabilité différent.Avec un CAP podo-orthésiste, vous façonnerez des prothèses, des chaussures et des semelles en atelier sous la responsabilité d'un technicien.Le CAP se prépare en 2 ans après la classe de 3e, soit à temps plein dans un lycée professionnel, soit en apprentissage dans un CFA. Cinq établissements proposent le CAP podo-orthésiste dont 2 en Île-de-France.Au programme : français, histoire-géographie, langues vivantes, vie sociale et professionnelle, mathématiques et sciences physiques, éducation esthétique, éducation physique, technologie de fabrication de la chaussure et des matériaux. Une large part est consacrée aux travaux pratiques. Pour décrocher votre CAP, l’évaluation repose soit sur une combinaison de contrôle continu et d’épreuves terminales, soit uniquement sur des épreuves terminales. Vous effectuerez au total 12 semaines de stage en entreprise au cours de votre formation.Et après ? Vous pouvez continuer vos études avec le bac pro technicien en appareillage orthopédique (TAO).Tout savoir sur le CAP podo-orthésiste. Niveau bac: certificat de qualification d'assistant dentaire (18 mois, uniquement en alternance)La fonction de l’assistant dentaire est double : il apporte une aide technique au dentiste ou médecin stomatologiste dans ses activités au fauteuil d’une part, et s’occupe du secrétariat et de la gestion des rendez-vous d’autre part.Pour exercer cette profession, vous devez décrocher le certificat de qualification d’assistant dentaire, titre de niveau IV (bac) qui se prépare en 18 mois en alternance. Trois établissements proposent cette formation en France, mais aucun en Île-de-France.Pour suivre cette formation, vous devez avoir 18 ans minimum, un niveau de formation V (Diplôme national du brevet, CAP ou BEP) et être embauché par un cabinet dentaire ou de stomatologie pour y faire votre apprentissage.Au programme. Ces 18 mois comporteront 260 heures de formation théorique : organisation des rendez-vous et accueil, manipulation et stérilisation de l'instrumentation, radiologie, assistance aux travaux prothétiques, gestion des stocks, gestes de première urgence, etc. La théorie alternera avec 240 heures de formation pratique dans le cabinet. Plusieurs rythmes d’alternance existent.Pour obtenir le certificat de qualification d’assistant dentaire, il faut valider les 14 modules de formation, c'est-à-dire obtenir la moyenne à chaque épreuve de chaque module.Le programme détaillé du certificat de qualification d'assistant dentaire. Niveau bac: bac pro prothèse dentaire (3 ans, apprentissage possible)Le prothésiste dentaire réalise des prothèses fixes, comme les couronnes ou les bridges, et des appareils amovibles, comme les dentiers. Il n'est pas en contact direct avec les patients et travaille sur prescription du chirurgien-dentiste.Le métier est accessible après un bac pro prothèse dentaire, qui se prépare en 3 ans après la classe de 3e et donne un niveau bac. Il est possible de suivre sa formation en alternance.40 établissements proposent le bac pro prothésiste dentaire, dont 5 en Île-de-France.Au programme. La moitié de la formation théorique est composé de matières générales : français, histoire-géographie, maths, économie et gestion, sciences physiques, langue vivante, éducation physique et sportive et éducation esthétique. L’autre moitié est consacrée à des enseignements technologiques et professionnels : anatomie et physiologie de la sphère bucco-dentaire, dessin morphologique, techniques de fabrication des matériaux et des produits, réalisation de travaux prothétique, etc. Sur les 3 années de formation, vous effectuez 22 semaines de stages en entreprise, en laboratoires de prothèse dentaire ou cabinets dentaires.Au terme des 3 années, l'élève obtiendra un bac professionnel de technicien en prothèse dentaire lui permettant d’occuper un emploi qualifié dans un laboratoire de prothèse dentaire, un cabinet dentaire ou un établissement de soins.Et après ? Après le bac pro prothèse dentaire, vous pouvez poursuivre vos études en BTM (brevet technique des métiers) prothèse dentaire, qui se prépare en un an après le bac pro. Le BTMS (brevet technique des métiers supérieur) en prothèse dentaire, de niveau bac + 2, se prépare quant à lui en 2 ans après le BTM. Ces 2 diplômes sont proposés par la chambre des métiers.Vous pouvez également préparer le BTS prothésiste dentaire qui se prépare en 2 ans après un bac général ou le bac pro prothèse dentaire.Tout savoir sur le bac pro prothèse dentaire. Niveau bac: brevet professionnel préparateur en pharmacie (2 ans, en apprentissage)Sous la responsabilité d'un pharmacien, le préparateur en pharmacie est chargé de délivrer des médicaments avec ou sans ordonnance et peut réaliser certaines préparations médicamenteuses. En officine comme à l'hôpital, il s’occupe de la gestion des stocks et des commandes.Le préparateur en pharmacie est titulaire d’un BP (brevet professionnel) de préparateur en pharmacie se préparant en 2 ans dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.71 établissements proposent cette formation, dont 5 en Île-de-France.La formation est accessible aux titulaires diplôme de niveau bac, dans le cadre d'un contrat d'apprentissage ou d’un diplôme permettant de s’inscrire en première année d’études de pharmacie. Si vous êtes titulaire d'un bac STL ou S, ou si vous avez suivi une PACES (première année commune aux études de santé), vous aurez plus de facilité à aborder les cours de sciences médicales.Au programme. La formation comprend un pôle scientifique de biologie, biochimie, immunologie, botanique, pathologie, vaccins, anatomie, physiologie. Elle comporte également de nombreux enseignements techniques : pharmacologie, toxicologie, homéopathie, phytothérapie, législation, gestion de l’officine. D’autre part, la partie pratique est très importante et porte notamment sur l’exécution des ordonnances, la réalisation de préparations et l’identification des produits. Pour obtenir le BP, vous devez avoir suivi la formation de 800 h et exercé 2 années en pharmacie (d’officine, mutualiste ou hospitalière)… et obtenir une moyenne d’au moins 10 sur 20 sur l’ensemble des évaluations.Et après ? Le BP préparateur en pharmacie vous permet de préparer le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière homologué au niveau III (bac + 2) se préparant exclusivement par la voie de l’apprentissage. Les apprentis sont recrutés par des établissements publics de santé qui prennent en charge leur rémunération, dans le cadre du contrat d’apprentissage, ainsi que le coût de la formation.Pour aller plus loin, consultez la fiche du brevet professionnel préparateur en pharmacie. Niveau bac: formation spécialisée de secrétaire médicale (enseignement à distance possible)La secrétaire médico-sociale assure le secrétariat, la gestion des appels et leur réorientation, le planning des rendez-vous et l'accueil au sein d'un cabinet médical, d'un centre social ou d'une structure médico-sociale (centre de protection maternelle et infantile, dispensaires, etc.).Après le bac ST2S, une formation spécialisée en secrétariat médical est recommandée. Les écoles privées de la Croix-Rouge proposent un programme en un an débouchant sur un certificat de secrétaire médico-sociale. Ce certificat est reconnu de niveau IV (niveau bac).Pour suivre cette formation, il faut avoir au moins 18 ans, être titulaire du bac ou équivalent, ou être titulaire d’un BEP ou CAP et avoir plusieurs années d’expérience professionnelle, puis réussir les tests de sélection.Ces tests reposent souvent sur des épreuves écrites (questions sur un texte du secteur sanitaire et social, tests sur des notions élémentaires d’arithmétique, orthographe, grammaire, conjugaison) et un oral pour mesurer votre motivation. Au programme. La formation comprend 1 245 heures, dont 685 heures d’enseignements théoriques et 560 heures de stages. En centre de formation vous serez formé à l’accueil, l’information et l’orientation des publics ; la constitution et suivi des dossiers administratifs, médicaux et médico-sociaux ; la gestion de la comptabilité courante et de l’environnement du secrétariat ; la gestion de la documentation et de l’archivage.Vous trouverez toutes les informations détaillées sur le site Internet de la Croix-Rouge.Le CNED (Centre national d’enseignement à distance) propose une formation par correspondance menant au titre de secrétaire médicale et médico-sociale, reconnu de niveau IV (niveau bac). Les conditions d’accès sont les mêmes que pour accéder au certificat de la Croix Rouge (voir ci-dessus). Si vous ne remplissez pas ces conditions, le CNED propose une mise à niveau en français et biologie humaine, ouverte à tous ceux qui ont un niveau 3e.Vous trouverez toutes les informations détaillées sur le site Internet du CNED.Certains établissements privés proposent des formations au secrétariat médical qui débouchent sur des certificats d’école. Avant de vous engager, vérifiez que le certificat est reconnu par l’État, c’est-à-dire qu’il est inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles. Niveau bac: bac pro optique-lunetterie (3 ans, apprentissage possible)Le titulaire du bac pro optique-lunetterie seconde l’opticien diplômé du BTS opticien lunetterie. Monteur-vendeur en optique-lunetterie, il intervient dans 3 domaines principaux d’activité : technique, vision (premières étapes de l’analyse de la vision) et économique (participation à la gestion administrative et commerciale).Le bac pro optique-lunetterie, accessible après la 3e, dure 3 ans. Il est possible de le préparer en apprentissage. 41 établissements le proposent (lycées professionnels, techniques, centre de formation des apprentis, écoles, etc.), dont 7 en Île-de-France.Au programme, des cours d’enseignements généraux et des savoirs professionnels portant sur les systèmes optiques, la vision (anatomie de l’œil, astigmatisme, pathologies), l’adaptation et prise de mesures, le contrôle, la réalisation et la maintenance d’équipements optiques, prévention des risques infectieux. Au total, sur les 3 ans de formation, vous passez 22 semaines en stage sur le terrain. Vos activités consistent notamment à gérer la relation avec la clientèle, définir l’équipement en fonction des besoins visuels, réaliser et remettre les équipements optiques. Vous participez également aux activités de commercialisation et de gestion.Chaque période de formation fera l’objet d’un bilan individuel sur les compétences et les connaissances que vous avez acquises.En savoir plus sur le bac pro optique lunetterie. Niveau bac: le bac pro technicien en appareillage orthopédique (TAO) en 3 ans, alternance possibleSpécialiste de l'appareillage du pied (podo-orthésiste) ou spécialiste des prothèses qui remplacent totalement un membre absent ou amputé (orthoprothésiste), ces deux professionnels réalisent sur mesure des prothèses, des chaussures et des semelles orthopédiques, en fonction des besoins du patient. Ils interviennent toujours sur prescription d'un médecin.Trois diplômes permettent d’accéder à ces deux métiers : le CAP (certificat d’aptitude professionnelle) podo-orthésiste, le bac pro technicien en appareillage orthopédique (TAO) option podo-orthèse ou option prothèse-orthèse et le BTS (brevet de technicien supérieur) podo-orthésiste ou prothésiste-orthésiste. Ils conduisent chacun à un niveau de responsabilité différent.Le bac pro technicien en appareillage orthopédique (TAO) permet de devenir chef d'atelier. Ce diplôme est essentiellement destiné aux titulaires des CAP podo-orthésiste, orthoprothésiste. Il se prépare en 3 ans. Vous pouvez le suivre en alternance. 7 établissements proposent cette formation, dont un en Île-de-France (le lycée d’Alembert, à Paris).Au programme. La première année est commune en « podo-orthèse » et en « prothèse-orthèse ». À l’issue de cette première année, les élèves s’orienteront vers une des 2 spécialités. En podo-orthèse on apprend à fabriquer des chaussures ou des semelles orthopédiques. L’option prothèse-orthèse est tournée vers la réalisation de prothèses de n'importe quel membre. Dans les deux options les appareillages doivent être adaptés au patient. Outre les matières générales (français, langue vivante, mathématiques, sciences, hygiène, prévention et secourisme, gestion, arts appliqués, éducation physique) chaque option a ses matières professionnelles spécifiques.En podo-orthèse :Le titulaire du bac pro en podo-orthèse évolue au sein de l’atelier. Il gère l’organisation des postes de travail et aide à la commande des matériaux. Il participe à toutes les opérations de réalisation des appareillages (le patronage, la coupe, le piquage et le montage).En prothése-orthèse :Le titulaire du bac pro secteur prothèse-orthèse réalise la fabrication des appareils orthopédiques. Il peut seconder un orthoprothésiste dans la réalisation des positifs (moules à la forme du patient). Il est amené, à terme, à organiser des ateliers, établir des plannings de production, gérer des stocks…Et après ? Il est possible de poursuivre vos études en BTS podo-orthésiste ou BTS prothésiste-orthésiste.Tout savoir sur le bac pro technicien en appareillage orthopédique. Niveau bac: diplôme national de thanatopracteur (un an)Le thanatopracteur intervient sur le corps des défunts à la demande de la famille. Il réalise des soins de conservation et de présentation, dans le respect du corps et de la déontologie de la profession.Pour exercer ce métier, vous devez être titulaire du diplôme national de thanatopracteur organisé par le ministère de la Santé. Avant de vous présenter à l’examen de ce diplôme, vous devez avoir suivi une formation théorique et pratique sur une période de 12 mois maximum.Le diplôme national de thanatopracteur est préparé dans 2 universités en France et plusieurs écoles privées, pour un coût allant de 1 000 à 6 000 euros. Si les universités recrutent des titulaires du bac, les instituts privés sont moins exigeants et fixent leurs propres critères : avoir un niveau bac, être employé des pompes funèbres ou exercer une profession paramédicale, avoir plus de 21 ans, etc.En général, la sélection repose sur un dossier, un examen écrit de culture générale et un entretien de motivation. Certains centres de formation exigent 2 attestations de thanatopracteurs s’engageant à accueillir le stagiaire pour sa pratique durant l’année universitaire avant de vous admettre définitivement en formation.Au programme. La formation commence par une partie théorique de 150 h minimum portant notamment sur les soins de conservation, l’anatomie, la médecine légale, la microbiologie, l’hygiène, la sécurité sanitaire, la réglementation funéraire, l’histologie et l’anatomie pathologique. S’y ajoutent des éléments de gestion, de sciences humaines de la mort, de déontologie et d'éthique. Les matières médicales sont dispensées par des enseignants universitaires de médecine. La formation pratique aux soins de conservation portant sur 100 opérations de soins de conservation, est délivrée par des thanatopracteurs. Elle est complétée par un enseignement pratique à l'art restauratif de minimum 20 h.Organisé une fois par an, l'examen du diplôme national de thanatopracteur se compose d'un écrit (6 h) portant sur l’ensemble des matières étudiées au cours de la formation, et d'une épreuve pratique de soins de conservation (2 h). Chaque année, une centaine de thanatopracteurs sont diplômésTout savoir sur la formation de thanatopracteur. Niveau bac + 2: certificat de technicien supérieur orthopédiste orthésiste (un an)L’orthopédiste-orthésiste conçoit, réalise, adapte et applique les orthèses destinées à soutenir ou à corriger une fonction défaillante, un organe amoindri ou déformé. Il s'occupe du petit appareillage soulageant les affections liées aux pathologies osseuses, articulaires, musculaires, viscérales et circulatoires, en fabriquant par exemple ceintures, corsets, appareils de contention et prothèses mammaires.Le certificat de technicien supérieur orthopédiste-orthésiste, de niveau bac + 2, se prépare en 1 an après un bac, un diplôme de technicien de prothèse-orthèse ou de podo-orthèse, ou un brevet professionnel de préparateur en pharmacie.4 établissements proposent cette formation, dont un situé en Île-de-France (à Poissy, 78).Au programme. Le programme se compose d’une partie d’enseignement général et scientifique de gestion, cadre juridique, comptabilité, hygiène-sécurité, communication, anatomie, physiologie, pathologies, etc. Les enseignements professionnels théoriques et pratiques portent quant à eux sur l’art herniaire, les orthèses de la main, podologie, ceintures et corsets, appareils divers de correction, prothèses mammaires, etc. L’apprentissage pratique s’effectue au travers d’ateliers, où les élèves travaillent en binômes. Au total, vous réalisez 200 h de stage au cours de votre formation, en cabinet d’orthopédie ou dans le cadre hospitalier ou industriel.Le BTS prothésiste orthésiste vous permet également d’accéder au métier d’orthopédiste-orthésiste.Tout savoir sur le certificat d'orthopédiste-orthésiste. Niveau bac + 2: BTS opticien-lunetier (2 ans, apprentissage possible)L'opticien-lunetier réalise, adapte, commande, délivre et vend des équipements de correction de la vision, en particulier des lunettes et des lentilles. Il se situe à mi-chemin entre le technicien et le commercial.Pour diriger et gérer un magasin, le BTS opticien-lunetier est nécessaire. Il se prépare en 2 ans après le bac. Proposé par 58 établissements dont 8 en Île-de-France, il peut être suivi en apprentissage.Le BTS opticien-lunetier est accessible après un bac S, STI2D, STL voire ES. La sélection, sur dossier et entretien de motivation, est sévère. Environ un dossier sur 2 est accepté. Les meilleurs élèves du bac pro optique-lunetterie peuvent se présenter à la sélection du BTS opticien-lunetier.Au programme, des matières générales comme le français, une langue vivante, communication et marketing, gestion, mathématiques. S’y ajoutent des enseignements spécifiques portant sur les systèmes optiques (optique géométrique et physique, étude technique des systèmes optiques), l’analyse de la vision (anatomie, physiologie, contactologie, optométrie), les mesures faciales, étude, contrôle et réalisation d’équipements (montage, façonnage). Et après ? Plusieurs licences pro spécialisées en optique ou optométrie existent. Elles peuvent être complétées par un master.Tout savoir sur le BTS opticien lunetier. Niveau bac + 2: BTS analyses de biologie médicale (2 ans, apprentissage possible)Le technicien de laboratoire médical assure, sous la responsabilité du biologiste, l'exécution des examens biologiques sur le sang, les urines ou les tissus cellulaires des patients. Polyvalent, il peut également effectuer le secrétariat ou le suivi thérapeutique des patients ou le recueil des prélèvements (prises de sang, etc.).Comme toutes les professions paramédicales, celle de technicien de laboratoire est réglementée. Pour l'exercer, vous devez avoir un diplôme de niveau bac + 2 au minimum. Plusieurs formations existent.Le BTS analyses de biologie médicale se prépare en 2 ans après le bac, dans 40 établissements en France, dont 8 en région francilienne.Il peut se préparer en apprentissage et est ouvert aux titulaires d'un bac S ou STL voire ST2S. L’accès se fait sur dossier.Au programme de ces 2 années, des cours généraux de français, langue vivante, mathématiques, physique et chimie, et des enseignements professionnels de biochimie, microbiologie, hématologie, immunologie, incluant la préparation au certificat de capacité de prélèvements sanguins et la connaissance du milieu professionnel (législation, santé et sécurité au travail). Vous effectuez au total 12 semaines de stages en laboratoire de ville et en laboratoire hospitalier. Vous y appliquez et compléterez vos connaissances en apprenant notamment à travailler sur un automate et en découvrant un plateau technique spécialisé.Et après ? Après le BTS, vous pouvez vous insérer sur le marché du travail ou intégrer une licence professionnelle du secteur.Tout savoir sur le BTS analyses de biologie médicale. Niveau bac + 2: DUT génie biologique option analyses biologiques et biochimiques (2 ans)Le technicien de laboratoire médical assure, sous la responsabilité du biologiste, l'exécution des examens biologiques sur le sang, les urines ou les tissus cellulaires des patients. Polyvalent, il peut également effectuer le secrétariat ou le suivi thérapeutique des patients ou le recueil des prélèvements (prises de sang, etc.).Comme toutes les professions paramédicales, celle de technicien de laboratoire est réglementée. Pour l'exercer, vous devez avoir un diplôme de niveau bac + 2 au minimum. Plusieurs formations existent.Le DUT génie biologique option analyses biologiques et biochimiques se prépare en 2 ans dans un IUT (institut universitaire de technologie), après un bac le plus souvent S ou STL. En Île-de-France, 3 établissements proposent l’option analyses biologiques et biochimiques.L'accès au DUT se fait sur dossier, et parfois entretien, voire tests. La première année est commune à toutes les options du DUT génie biologique. C’est en deuxième année que vous pourrez choisir l’option « analyses biologiques et biochimiques ».Au programme. En première année, vous alternez cours, travaux dirigés et travaux pratiques : anglais, mathématiques, statistiques, informatique, physique, chimie, biologie, physiologie, microbiologie, etc. La seconde année est centrée sur des enseignements spécifiques aux analyses biologiques et biochimiques : techniques d’analyse, biologie moléculaire et cellulaire, parasitologie, biochimie, immunologie, hématologie, physiologie, pharmacologie, toxicologie, etc. Un tiers des cours prend la forme de travaux pratiques. La professionnalisation de la formation est complétée par des projets tutorés et 10 semaines de stages minimum au sein d’une entreprise ou d’un laboratoire.Et après ? Après le DUT, vous pouvez enchaîner avec une licence professionnelle (bac + 3) ou une licence de biologie en un an, ou tenter de rejoindre en admission parallèle une école d'ingénieurs (bac + 5).Le DUT génie biologique option analyses biologiques et biochimiques permet de travailler dans plusieurs secteurs d’activités : santé (laboratoires d'analyses publics ou privés) mais aussi bio-industries et biotechnologies (laboratoire de contrôle pharmaceutique, hygiène...), et domaine technico-commercial, etc.Vous trouverez le détail de la formation dans le référentiel du DUT génie biologique. Niveau bac + 3: BTS prothésiste-orthésiste (3 ans, apprentissage possible)L'orthoprothésiste vient en aide aux personnes temporairement ou définitivement handicapées en concevant des appareillages médicaux appelés prothèses ou orthèses. Les prothèses remplacent totalement un membre absent ou amputé, tandis que les orthèses soutiennent une musculature défaillante, une ossature déficiente, etc.Trois diplômes permettent d’accéder au métier d’orthoprothésiste : le CAP orthoprothésiste, le bac pro technicien en appareillage orthopédique (TAO) et le BTS prothésiste-orthésiste. À chaque diplôme correspond un niveau de formation et donc des responsabilités différentes au sein de l'atelier.Le BTS prothésiste-orthésiste (niveau bac + 3) vous conduit à concevoir, réaliser et adapter le grand appareillage à la personne handicapée. Il vous permet également de vous installer à votre compte. Le BTS se prépare en 3 ans, par la voie scolaire ou par apprentissage, après un bac S, STI2D, STL ou ST2S.Six établissements proposent cette formation, dont un en Île-de-France (le lycée d’Alembert, à Paris). La sélection s’effectue sur dossier et entretien.Au programme : chimie, connaissances médicales (histologie, anatomie, pathologie médicale et chirurgicale, médecine de rééducation fonctionnelle et de réadaptation), technologies des matériaux et de l’appareillage (plastiques, cuirs, peaux, bois, textiles et feutres), mais aussi dessin industriel, gestion et législation, psychologie et sociologie. Un tiers de la formation est consacré aux stages pratiques en ateliers de fabrication de prothèses et orthèses ou des centres d’appareillage.L’obtention du BTS est soumise à la réussite d’épreuves théoriques écrites et d’épreuves professionnelles sous forme de travaux pratiques.Téléchargez la fiche diplôme du BTS prothésiste-orthésiste. Niveau bac + 3: BTS podo-orthésiste (3 ans)Spécialiste de l'appareillage du pied, le podo-orthésiste réalise sur mesure des prothèses, des chaussures et des semelles orthopédiques, en fonction des besoins du patient. Il intervient toujours sur prescription d'un médecin.Trois diplômes permettent de devenir podo-orthésiste : le CAP podo-orthésiste, le bac pro technicien en appareillages orthopédique (TAO), et le BTS podo-orthésiste. Ils conduisent chacun à un niveau de responsabilité différent.Le BTS podo-orthésiste se prépare en 3 ans après un DT podo-orthésiste ou après un bac S, STI2D, STL, ST2S. Ce BTS est nécessaire pour s'installer à son compte. Il donne un niveau bac + 3. Deux établissements proposent le BTS podo-orthésiste, dont un en Île-de-France (le lycée d’Alembert, à Paris).Au programme, des cours de français, langue vivante, sciences appliquées (mécanique et résistance des matériaux, chimie des matières plastiques), connaissances médicales (anatomie, histologie, physiologie, morphologie), législation, gestion, déontologie, psychologie et sociologie. Vous étudierez en détail les différentes pathologies du membre inférieur (pied plat, pied bot, paralysies, mycoses et durillons, etc.). La théorie est mise en application lors de travaux pratiques où vous apprenez à concevoir semelles et chaussures orthopédiques : empreintes, moulages du pied et de la jambe, choix de matière et du mode de fabrication.Vous réaliserez plusieurs stages au cours de votre formation, en centre d’appareillage, de réadaptation, de rééducation ou en centre hospitalier. Vous devez présenter, en troisième année, un rapport de stage sur des cas concrets d’appareillage ou des techniques de fabrication.Pour connaître tous les détails de la formation, consultez le référentiel sur le BTS podo-orthésiste. Niveau bac + 3: diplôme national de visiteur médical (9 à 12 mois, apprentissage possible)Le visiteur médical est le représentant de commerce des laboratoires pharmaceutiques. Il rend visite aux médecins afin de leur présenter les nouveaux médicaments mis au point ou les modifications apportées à des produits anciens.Pour exercer cette profession réglementée, détenir la carte professionnelle est indispensable. Pour l’obtenir, il faut que vous ayez un diplôme de niveau III (bac + 2) et que vous ayez suivi une formation spécifique reconnue par le CPNVM, comité professionnel national de la visite médicale.Une trentaine d'écoles privées, habilitées par le CPNVM, proposent une formation au diplôme national de visiteur médical en 9 à 12 mois. Il est possible de suivre la formation en apprentissage.Pour entrer en formation, vous devez être titulaire d'un diplôme de niveau bac + 2 (BTS, DUT ou L2). L’admission repose sur un dossier, un test et un entretien.La formation s’étend sur 9 à 12 mois, dont 6 mois d’enseignement théorique en institut, dispensé sous forme de cours théoriques et TD (travaux dirigés), et 3 à 4 mois de stage pratique en entreprise. Au programme, des modules de connaissances scientifiques (fonctionnement du corps humain, physiologie, pathologie et traitement, épidémiologie, problèmes de santé publique) et de connaissance du médicament (scientifique, règlementaire et économique). S’y ajoutent des modules professionnels pour apprendre à communiquer et convaincre, développer l'argumentaire relatif aux produits et services dans le cadre des directives d'entreprise, utiliser les outils de traitement de l'information. Vous apprenez également à planifier et organiser votre activité dans le cadre d'un travail en équipe et analyser et suivre votre activité sur un secteur en fonction de la stratégie d'entreprise.La validation du titre de visiteur médical repose à la fois sur les notes du contrôle continu et un examen final, composé d’un écrit et d’une soutenance orale de stage devant un jury composé de professionnels.Se former à l’université, c’est possible !Quelques universités (facultés de médecine, de pharmacie ou de sciences) ont conclu un accord avec le CPNVM et organisent une formation de visiteur médical, sous la forme d'un DEUST, d'un DU ou d’une licence professionnelle.Les candidats universitaires ne passent pas l'examen national du titre certifié mais les contrôles ou examens de l'université débouchant sur le DEUST ou le DU, ou la carte professionnelle. Sur le marché du travail, les diplômes universitaires sont reconnus au même titre que le diplôme national de visiteur médical.Pour tout savoir sur la formation de visiteur médical, consultez le site du CPNVM. Niveau bac + 3: diplôme d'État de technicien de laboratoire médical (3 ans)Le technicien de laboratoire médical assure, sous la responsabilité du biologiste, l'exécution des examens biologiques sur le sang, les urines ou les tissus cellulaires des patients. Polyvalent, il peut également effectuer le secrétariat ou le suivi thérapeutique des patients ou le recueil des prélèvements (prises de sang, etc.).À bac + 2. Les BTS et BTSA suivants permettent l'exercice de la profession : BTS analyses de biologie médicale ; BTS bioanalyses et contrôle ; BTS biotechnologies ; BTSA analyses agricoles biologiques et biotechnologiques (hors Île-de-France). Ils se préparent en 2 ans après le bac dans des écoles publiques ou privées. La sélection d'entrée s'effectue sur dossier.Après le bac, vous pouvez également intégrer un IUT, institut universitaire de technologie, pour préparer un DUT génie biologique, option analyses biologiques et biochimiques. La sélection se fait sur dossier, les places sont peu nombreuses.À bac + 3. Enfin, le DE de technicien de laboratoire médical se déroule en 3 ans dans les écoles rattachées aux hôpitaux publics. L'accès se fait sur concours après le bac. La formation comprend des enseignements théoriques, des enseignements dirigés et travaux pratiques, des stages. Le concours repose sur des épreuves de biologie, physique et chimie de niveau première et terminale S.Sur les 3 établissements français qui proposent cette formation, aucun ne se situe en Île-de-France.Pour être définitivement admis, vous devez fournir un certificat médical attestant que vous n’êtes atteint d’aucune affection incompatible avec l’exercice de la profession (par exemple, de dyschromatopsies, trouble de la vision des couleurs) et que vos vaccins sont à jour.Au programme. La formation comporte des enseignements théoriques et pratiques autour des thématiques suivantes : physiologie et physiopathologie, anatomie et cytologie pathologique, bactériologie, parasitologie, mycologie, virologie, hématologie, hémabiologie, immunologie, chimie, biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, pharmaco-toxicologie, mathématique et statistiques ; physique ; informatique et technologie et maintenance, législation, éthique ; santé publique. À cela s’ajoutent 32 semaines de stage en milieu hospitalier (laboratoire, service de soin) et extra-hospitalier.Et après ? Vous pouvez enchaîner sur une licence de carrières sanitaires et sociales et de sciences de l’éducation.Tout savoir sur le technicien de laboratoire médical. Niveau bac + 3: diplôme d'État de manipulateur d'électroradiologie médicale (3 ans)Le manipulateur en électroradiologie médicale participe à la réalisation des investigations relevant de l'imagerie médicale (radiologie standard, scanographie, IRM, médecine nucléaire) et des traitements (radiothérapie).Deux diplômes équivalents vous permettent d'exercer le métier de manipulateur en électroradiologie et vous confèrent désormais le grade de licence : le diplôme d'État de manipulateur en électroradiologie médicale et le diplôme de technicien supérieur (DTS) en imagerie médicale et radiologie thérapeutique.Le diplôme d’État se prépare en 3 ans dans l’un des 18 instituts de formation, dont 3 se situent en Île-de-France. Pour vous présenter aux épreuves de sélection à l’entrée en formation, vous devez avoir au moins 17 ans et être titulaire du bac ou équivalent.Le concours consiste en une épreuve de biologie et une épreuve de physique-chimie portant sur les programmes de première et terminale S (scientifiques). Elles sont parfois complétées de tests psychotechniques ou entretien selon les écoles. Le concours étant très sélectif, rares sont les candidats à décrocher le concours dès l’année du bac. Ils ont souvent effectué une année d’études supérieures ou suivi une préparation spécifique avant de le réussir.Pour être définitivement admis, vous devez fournir un certificat médical indiquant que vous n’êtes atteint d’aucune affection physique ou psychologique incompatible avec l’exercice de la profession (notamment avec l’utilisation d’appareils d’imagerie par résonance magnétique) et que vos vaccins sont à jour.Au programme. La préparation au diplôme d’État est très professionnalisée puisque sur les 3 années, vous passez 2 fois plus de temps en stage qu’à l’école. Vous suivrez des cours d’anatomie, de physiologie, de sémiologie, de pathologie, de physique fondamentale et appliquée, d’appareillages, d’informatique, de techniques de soins, de radiothérapie, de médecine nucléaire et législation professionnelle.Le passage d’une année sur l’autre repose sur le contrôle continu des cours et des stages et examen annuel de passage en année supérieure. L’obtention du diplôme d’État repose quant à elle sur 4 épreuves théoriques écrites et 3 épreuves pratiques de mises en situation professionnelles. Les titulaires de certains DE du paramédical (infirmier, ergothérapeute) et les étudiants ayant validé le premier cycle des études médicales peuvent être dispensés de la première année d’études.Tout savoir sur le DE de manipulateur en électroradiologie médicale. Niveau bac + 3: diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale (3 ans)Le manipulateur en électroradiologie médicale participe à la réalisation des investigations relevant de l'imagerie médicale (radiologie standard, scanographie, IRM, médecine nucléaire) et des traitements (radiothérapie).Deux diplômes équivalents vous permettent d'exercer le métier de manipulateur en électroradiologie et vous confèrent le grade de licence : le diplôme d'État et le diplôme de technicien supérieur (DTS) en imagerie médicale et radiologie thérapeutique (IMRT).Le DTS IMRT, se prépare en 3 ans après le bac dans 28 établissements. Trois lycées proposent cette formation en Île-de-France.L’entrée en DTS est ouverte aux bacheliers ST2S, STL et S et la sélection s’effectue sur dossier scolaire.Le profil des étudiants est plus diversifié que pour le DE. Près de la moitié des entrants en formation sont titulaires d’un bac ST2S ou STL spécialité biochimie génie biologique, contrairement au DE dont le concours favorise très largement les bacheliers scientifiques.Par ailleurs, 60 % des admis en DTS sont tout juste diplômés du bac, quand le DE nécessite souvent une année d’études supérieures ou de préparation au concours avant de réussir à intégrer la formation.Au programme. On trouve des enseignements généraux d’expression et communication, sciences médico-sociales et bureautique, anatomie, physiologie, droit et langue vivante. L’autre socle est constitué d’enseignements professionnels : imagerie médicale, médecine nucléaire, radiophysique et radiothérapie, radioprotection, pathologie, soins et hygiène hospitalière, électrologie et techniques de soin.En alternance avec la formation théorique, vous effectuez de nombreux stages dans des services d’imagerie médicale, de radiothérapie ou de médecine nucléaire au sein d’établissements d’hospitalisation, de soins ou de cures publics ou privés, dans les établissements et service de dépistage et de prévention, dans les cabinets de radiologie.Les stages représentent environ 40 % de la formation, soit un peu moins que dans le DE.L’examen final se déroule sous forme d’épreuves écrites, orales et pratiques.Tout savoir sur le DTS imagerie médicale. Niveau bac + 3: diplôme d'État d'audioprothésiste (3 ans)L'audioprothésiste propose des prothèses auditives à ses patients malentendants ou sourds. Il teste leur degré de surdité avant de réaliser une empreinte de l'oreille qui permettra de fabriquer une prothèse adaptée. Lorsque l'appareil est prêt, l'audioprothésiste le pose sur son patient en effectuant les tests et les réglages nécessaires.Le diplôme d'État d'audioprothésiste est indispensable pour exercer la profession. Il se prépare en 3 ans dans l'un des 7 établissements dispensant la formation. Un seul est situé en Île-de-France, à Paris.Pour vous présenter à l’examen d’admission, vous devez être titulaire du bac ou équivalent. Il comprend 3 épreuves écrites portant sur le programme de Terminale S en physique, mathématiques et biologie. Si vous obtenez au moins 8/20 de moyenne à l’écrit, vous pourrez vous présenter à l'épreuve orale, qui évaluera vos connaissances de culture générale ainsi que vos aptitudes psychotechniques (capacité à raisonner vite et logiquement).Au programme. Les 3 années de formation comportent des enseignements théoriques, des enseignements dirigés, des enseignements pratiques, des stages et la soutenance d'un mémoire de recherche. Enseignements théoriques : mathématiques et informatique, physique (biophysique, acoustique, électronique), audiologie et otologie (anatomie, physiologie, audiométrie, pathologie de l'audition), audioprothèse (électronique appliquée), sciences humaines et sociales, linguistique et phonétique, gestion et comptabilité. Deux-tiers de la formation sont consacrés aux stages réalisés dans des services hospitaliers d'oto-rhino-laryngologie, des laboratoires d'audioprothèse, des instituts gérontologiques et donnent lieu à une notation.Chacune des 3 années d'études fait l'objet d'un examen terminal portant sur l'ensemble des matières enseignées dans l'année. Le diplôme d'État d'audioprothésiste est délivré aux étudiants ayant réussi les épreuves des examens de chaque année et soutenu avec succès leur mémoire de recherche.Et après ? Après l’obtention du DE d’audioprothésiste, il est possible de poursuivre une formation complémentaire en un an, sous forme de DU (diplôme d’université).Tout savoir sur le DE d’audioprothésiste. Mes ressources utiles DRJSCS (direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale) d’Île-de-France6/8 rue Eugène-Oudiné, CS 81360, 75634 Paris Cedex 13, tél. 01 40 77 55 00http://ile-de-france.drjscs.gouv.fr/ Ministère du Travail, de la santé et des Solidarités 14, avenue Duquesne, 75350 Paris 07 SP, tél. 01 40 56 60 00http://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/ Métiers et secteurs AFDN, Association française des diététiciens-nutritionnistesUne présentation détaillée du métier et de son évolution, complétée par un dossier sur les différentes formations, en France ou dans le reste de l'Union européenne.http://www.afdn.org/?id=index ANFE, Association nationale française des ergothérapeutesCe site associatif détaille la formation initiale et continue en ergothérapie, le déroulement de carrière et propose aussi des offres d'emploi, etc. Pour se familiariser avec cette discipline, une rubrique explore les différents champs d'action possible : rééducation, psychiatrie, réadaptation, etc.http://www.anfe.fr FFMKR, Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateursDe nombreux guides pratiques, sur l'ouverture d'un cabinet, l'exercice à l'étranger ou la formation continue, par exemple. Les rubriques consacrées à l'intérim ou aux remplacements s'adressent particulièrement aux étudiants et aux jeunes diplômés.https://www.ffmkr.org/ FFP, Fédération française des psychomotriciensQu'est-ce qu'un examen psychomoteur ? Comment devient-on psychomotricien ? Quel est le programme des études ? En répondant à ces questions, ce site offre l'opportunité de se familiariser avec ce métier.https://fedepsychomot.com/ FNP Online (Fédération nationale des podologues)Un site à visiter pour tout connaître de la profession de pédicure-podologue, des études à l'installation, en passant par l'exercice du métier.http://www.fnp-online.org UNPPD, Union nationale patronale des prothésistes dentairesUne présentation de la profession de prothésiste dentaire incluant un dossier sur la formation et des éléments de rémunération.https://www.unppd.org Synalam, Syndicat national des prestataires de santé à domicileDécouvrez le secteur méconnu des prestataires de santé à domicile (PSAD). Ces professionnels assurent la fourniture aux patients en situation de dépendance, de handicap ou de maladie, des services nécessaires à leur prise en charge médicale ou paramédicale à domicile. Il s'agit de la mise à disposition de technologies facilitant la mise en œuvre de traitements ambulatoires et des équipements destinés au maintien à domicile des patients.http://www.synalam.fr/ Répertoire des métiers de la santé et de l'autonomie - fonction publique hospitalièreDécouvrez les métiers de l'hôpital et en EHPAD.https://sante.gouv.fr/metiers-et-concours/les-metiers-de-la-sante/le-repertoire-des-metiers-de-la-sante-et-de-l-autonomie-fonction-publique/ Centre de la formation et du développement des compétences-DRH AP-HPDécouvrez les métiers et les carrières à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris.http://formation.aphp.fr/index.php Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion SocialeLes formations et les métiers, les établissements, l'emploi et les concours dans le domaine paramédical en Île-de-France.http://ile-de-france.drjscs.gouv.fr/-Metiers-du-secteur-paramedical-.html ARS IDF, Agence régionale de santé d'Île-de-FranceL’agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France a pour mission de mettre en place la politique de santé dans la région en coordination avec les partenaires en tenant compte des spécificités de ses territoires. L'ARS est compétente sur le champ de la santé dans sa globalité, de la prévention aux soins, à l’accompagnement médico-social.https://www.iledefrance.ars.sante.fr/ Panorama Négoce et prestations de services dans les domaines médico-techniquesL'Opco EP met à disposition les chiffres clés de la branche professionnelle du Négoce et prestations de services dans les domaines médico-techniques https://www.opcoep.fr/ressources/centre-ressources/branches/medico-technique/panorama-negoce-prestations-services-medico-techniques-opcoep.pdf Emploi et recrutement Les concours, examens et recrutements du ministère des Solidarités et de la SantéDans ce dossier du ministère des Solidarités et de la Santé, vous découvrirez les métiers, les concours, les examens et les recrutements du secteur paramédical.http://solidarites-sante.gouv.fr/metiers-et-concours/ Espaceinfirmier.comUn site consacré à l'emploi et à la formation, avec des petites annonces, une CVthèque, un annuaire des écoles....http://www.espaceinfirmier.com Outils pédagogiques Concours sociaux, infirmier & orthophonistePour vous aider à réussir les concours d’assistant de service social, d’éducateur de jeunes enfants, d’éducateur spécialisé, d’infirmier ou d’orthophoniste, une ancienne enseignante dans une école de préparation aux concours a décidé de créer des supports pédagogiques (culture générale, méthodologique...) pour tous les étudiants préparant ces concours et de les mettre gratuitement en ligne dans un esprit de partage.http://concours-etudiants.tumblr.com/ Vie étudiante et périscolaire Formation du travail social, paramédical, et de sage-femme de la région Île-de-FrancePour tout savoir sur l'attribution et le paiement des bourses aux étudiants des formations en travail social, des formations paramédicales et maïeutiques en Île-de-France.https://www.iledefrance.fr/fss Études et statistiques Schéma régional des formations sanitaires et sociales 2023-2028Pour un panorama détaillée et une cartographie de l'offre de formation initiale et continue dans le secteur sanitaire et social.https://www.iledefrance.fr/toutes-les-actualites/le-schema-regional-des-formations-sanitaires-et-sociales-2023-2028 Drees, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiquesLa Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) fait partie du service statistique public : sa vocation est de fournir aux décideurs publics, aux citoyens, et aux responsables économiques et sociaux des informations fiables et des analyses sur les populations et les politiques https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/article/sources-et-enquetes Crédits photos© microgen © DMEPhotography © sturti ©Sladic © hedgehog94 © izusek © wavebreakmedia © kasto80 © kali9 © Tomasz Majchrowicz © Tashi-Delek © asiseeit © andriano_cz © OgnjenO © bymuratdeniz © JohnnyGreig © PeopleImages © nensuria ©aykuterd © Gaudilab © gradyreese © bowdeimages © alfexe © KatarzynaBialasiewicz © DeanMitchell © artisteer © danr13 © kzenon © GoodLifeStudio © nicexray © likoper © dusanpetkovic © SeventyFour © fotomaniya © 123ducu © Rawpixel
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