Les métiers du luxe

L'industrie du luxe propose des produits et des services rares et de haute qualité, qui peuvent concerner l'équipement de la personne, de la maison, mais aussi la haute couture, la maroquinerie, la joaillerie, la cosmétique, l’hôtellerie, la gastronomie, les sorties, les voyages, etc.

C’est un milieu très féminin, où 2/3 des stylistes, modélistes, chefs de produit….sont des femmes. Mais il y a toujours aussi peu de femmes dirigeantes.

En dehors du prêt-à-porter, fortement délocalisé, et de quelques savoir-faire spécifiques, comme la broderie ou l'horlogerie, la production haut de gamme est très majoritairement réalisée en France.

table luxueusePar exemple, chez Hermès, 6 600 des 13 400 employés de l’entreprise travaillent en France. Et sur 52 sites de production, 42 sont situés dans l’hexagone en 2019.

Les modes de transport luxueux (voitures de luxe, yachts, jets privés ...) font aussi partie de l'univers du luxe mais génèrent peu d'emplois en France. Toutefois, on constate une hausse de 8% des ventes de voitures de luxe en 2016 (selon le cabinet Bain&Company).

Globalement, et malgré une légère diminution en 2016, les perspectives sont bonnes pour le luxe à la française.

Alliant tradition, savoir-faire et création, le luxe demeure un secteur dynamique qui crée de l'emploi industriel. Depuis 10 ans, les maisons du Comité Colbert ont ouvert une vingtaine de sites de production en France (Dalloyau, Hermès, Lenôtre, Longchamp, Louis Vuitton...). Près de 50 % de leurs effectifs sont en moyenne consacrés à la production.

Aux côtés des groupes internationaux qui recrutent le plus, 38 000 entreprises artisanales assurent une production d'excellence mais leur survie est parfois fragile. La majorité des emplois dans le domaine de l'artisanat de luxe concerne le travail du textile, des bijoux et du bois. Les techniques de création sont héritées d'une tradition séculaire et la fabrication réalisée par des artisans hautement qualifiés qui demeurent en nombre limité. Ce luxe d'exception n'est pas très éloigné de l'univers de l'art.

 

Colbert, un comité des plus prestigieux

designer

Rassemblant les 81 plus prestigieuses maisons de luxe françaises (Chanel, Bugatti, Christofle, Baccarat, Puiforcat, Pierre Frey, Céline…), mais aussi 14 institutions culturelles et 6 membres européens, le comité Colbert, avec 42 milliards de chiffres d’affaires (dont 86% du chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger), identifie 35 secteurs d'activité comportant des marques de luxe. Ils concernent la personne (habillement, accessoires de mode, chaussures, joaillerie, parfums et cosmétiques, maroquinerie...), la maison (arts de la table, ameublement, luminaire, décoration....), les sorties, les voyages et les fêtes (hôtellerie, restauration, vins et spiritueux...). De nombreuses écoles de design et d’arts appliqués comptent parmi ses partenaires, par exemple ENSAAMA (Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d'Art). Parmi les autres initiatives du comité Colbert, des journées de découverte des métiers du luxe sont organisées, en partenariat avec le musée des Arts Décoratifs. Dernièrement, le comité Colbert a créé un concours de films réalisés par des collégiens et lycéens. Ces films courts mettent en avant les métiers et la passion…du geste. Plus d’informations sur : http://www.comitecolbert.com/_porter-des-valeurs-communes_patrimoine.html?id=45&idc=19

 

Le luxe en France, tout un mode…

Résistant à la crise et facteur de croissance, le secteur du luxe en dépit de son ralentissement actuel demeure un moteur pour l’économie française et ses emplois. Et pour cause : sur les 270 grandes marques internationales du luxe, 130 sont françaises !

Près de 170.000 personnes collaborent au secteur du luxe en France : création, fabrication, production, logistique, distribution sélective, marketing, publicité. A ce chiffre, il faut ajouter les 100 000 personnes qui travaillent dans les maisons du luxe français implantées à l'étranger.

défilé

Au top 100 des entreprises du luxe, il n’est pas rare qu’une dizaine soit française : près d’un quart des ventes totales de produits de luxe dans le monde...

En comparaison, les Italiens, avec près de 30 entreprises (entre 26 et 29 selon les années), sont les plus représentés de ce top 100 mondial… mais ils ne représentent que 17% des ventes de produits de luxe, quand la France atteint les 23,5%... (source : cabinet Deloitte).

En résumé : qu’elles soient confrontées à la concurrence des entreprises (principalement familiales) de l’Italie ou aux nouveaux poids lourds des pays émergents (Chine, Russie, Inde…), les multinationales françaises ont su, et savent encore répondre.

Autrement dit : la France reste le pays le plus influent dans le monde du luxe. En moyenne, le chiffre d’affaires des entreprises françaises du secteur est de 5,1 milliards de dollars. Ces mêmes entreprises ont su profiter du marché, avec une marge bénéficiaire de 16,3% en 2014. Mieux, le taux de croissance des ventes de produits français a doublé entre 2014 (+6,7%) et 2015 (+14,9%). Ceci en grande partie grâce aux trois grands acteurs du luxe français, qui sont également présents dans le top 10 mondial : LVMH, Kering et L'Oréal Luxe.

 

Au top 10 des entreprises du secteur du luxe en 2017, le numéro un mondial est le groupe français LVMH (Louis Vuitton, Moët Hennessy, Marc Jacobs, Fendi, et plus de 50 autres marques : Dior, Céline, Kenzo, Givenchy, Tag Heur, Chaumet, Sephora...). Suivent l’américain Estée Lauder, et le Groupe suisse Richemont (Cartier, Lancel, Chloé…). D’autres groupes français, Kering (Gucci, Yves Saint-Laurent, Boucheron…) dirigé par François Henri-Pinaud, et L'Oréal Luxe (Lancôme, Biotherm…) sont respectivement 5ème et 7ème.

 

L'avenir du luxe

« Le luxe, c’est tout de suite » affirmait Coco Chanel.

Source d'emplois et dynamique exportatrice, l'industrie du luxe représente un relais de croissance et de compétitivité pour l'avenir. Mais soumis à une concurrence internationale (des Etats-Unis, qui restent le premier marché mondial du luxe, ou des pays émergents : Chine en tête…), les acteurs du luxe français devront s'adapter et revoir leur stratégie s'ils veulent résister et maintenir leur position de leader sur le marché mondial. Ils devront notamment

produits de luxe

prendre en compte l'explosion du e-commerce (+ 25 %). Il leur faudra aussi s'adapter à une clientèle plus jeune qui privilégie l'originalité à la tradition.

La demande pour des produits de luxe sans logo, les matériaux précieux, les accessoires, en particulier les sacs représentent également des facteurs de croissance potentiels.

Enfin les entreprises du luxe devront innover, notamment dans les nouveaux moyens de communication et adopter une stratégie 2.0, axée sur l’expérience consommateur, la réputation de la marque, et l’excellence.

« Dans cette ère où la croissance n’est plus assurée, les marques de luxe doivent ajuster leurs attentes et leurs stratégies », selon Marc-André Kamel du cabinet Bain&Company. « Nous sommes désormais dans un terrain de jeu à armes égales. Les marques qui sauront adapter leurs modèles, prendre l’omnicanal à bras-le-corps et replacer le consommateur au centre seront celles qui en sortiront gagnantes. Celles qui resteront à la traîne, perdront inévitablement des parts de marché. »

Les marques du luxe doivent par ailleurs lutter contre la contrefaçon qui sévit à l'échelle planétaire et qui entraîne une perte annuelle de 6 milliards d'euros pour l'économie française !

 

Le cabinet Bain estime un chiffre d’affaires mondial de 285 milliards d’euros à l’horizon 2020 (contre 249 milliards en 2016).

Autre indication : la croissance du marché mondial des produits du luxe, qui s’élève à +4% en 2016.

 

bon à savoirLes nouvelles générations intéressent de plus en plus les marques. Et pour cause : les générations Y (nées entre 1980 et 2000) et Z (nées après 1995) représenteront 45% du marché des biens personnels de luxe d'ici 2025, selon le cabinet Bain&Company. Une nouvelle génération qui est originaire d’Asie, pour au moins la moitié.

 

 

Le marché du luxe à l'export

export

Le luxe français, notamment l'artisanat de luxe, s'exporte très bien sur un marché international, où il continue d'occuper la 1re place en dépit de la progression de la concurrence.

Les produits de la cosmétique, de la mode, et de l’horlogerie-joaillerie sont les plus achetés, sans oublier bien sûr les accessoires.

En Europe, les marchés sont devenus matures et vieillissants avec une clientèle spécifique, tandis qu'il existe dans les pays émergents (Chine, Brésil, Russie, Inde) des marchés en plein développement avec l'apparition d'une classe moyenne et aisée, qui aspire à se différencier par la consommation.

A titre d'exemple, les 81 maisons du comité Colbert disposent de plus de 1 600 points de vente rien qu'en Chine !

Les accessoires occupent la 1re place des achats (27 %), devant la mode (26 %), l’horlogerie-joaillerie (23 %), les parfums et cosmétiques (20 %) et les arts de la table (2 %).

 

 

Se former dans le luxe

Si les métiers du marketing et du management du luxe attirent fortement les jeunes, ceux qui demandent des compétences manuelles manquent de reconnaissance et se voient délaissés.

Une formation d’artisan qualifié

De ces métiers manuels, beaucoup sont accessibles à partir d’un niveau CAP ou bac pro : styliste de mode, maroquinier, chapelier-modiste, tailleur-couturier, etc.

Mais selon les cas et le métier envisagé, il peut s’avérer nécessaire de poursuivre ses études jusqu’en BTS, voire plus (attention toutefois au manque de débouchés pour certains métiers, même en sortant diplômé d’une école d’art ou de mode réputée).chapeau

Dans le domaine des métiers d'art et de l'artisanat de luxe, la qualité du travail repose avant tout sur une main d'oeuvre de très haute qualification ayant l'amour des gestes et le goût des belles choses.

Pour garder son niveau d'excellence et préparer l'avenir, l'industrie du luxe a besoin de la création et de l'innovation technique, mais aussi de la transmission de ses savoir-faire traditionnels. C'est pourquoi elle plébiscite également l'apprentissage.

 

Des écoles très « biz »

Chaque année, 2000 étudiants sont diplômés dans le management ou le marketing de luxe. Mais les places sont chères, et beaucoup peinent à trouver un poste à la sortie de leurs études, que ce soit en France ou ailleurs en Europe.

Parmi les formations très réputées, que ce soit à l’Institut français de la mode (IFM), l’EDC Paris Business School, etc. ou en master à l’Université (Paris-Dauphine, EM Lyon…), il est à constater de plus en plus d’étrangers dans les écoles françaises.

A l’Essec, par exemple, moins de 10% des élèves du MBA Management des marques de luxe étaient français en 2017. Par ailleurs, les jeunes diplômés français partent de plus en plus à l’étranger, notamment dans les pays de la nouvelle clientèle du luxe, en particulier la Chine.

Les métiers de la mode et des accessoires

Haute couture, lingerie, maroquinerie, bijouterie, joaillerie, horlogerie, lunetterie... Les artisans du luxe donnent vie à des créations souvent uniques. Au sein des maisons de luxe, il existe toute une hiérarchie de métiers sur lesquels le créateur règne en maître.

Styliste de mode

styliste

Le styliste de mode est un créateur de vêtements et d'accessoires. Il anticipe les courants de mode puis dessine des modèles en tenant compte des contraintes techniques de fabrication et de l'image de marque qu'il représente. Il réalise des pièces qui seront fabriquées en série ou de façon unique pour la haute couture.

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Directeur(trice) artistique

 

Collaborateur du créateur de haute couture, le directeur artistique, également appelé DA, traduit en images le ou les messages que son client veut faire passer dans le cadre d'une campagne publicitaire. Il s'emploie à harmoniser les différentes lignes de produits (vêtements, accessoires, parfums) d'une maison de couture. Son objectif : que l'image soit suffisamment forte et séduisante pour qu'un maximum de personnes l'associent systématiquement à la marque évoquée.

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Modiste

 

Le modiste est un créateur de chapeaux. Si le chapelier travaille le plus souvent pour des hommes, le modiste, lui, travaille généralement pour des femmes. Il confectionne les chapeaux, les transforme ou les répare. C'est un artisan qui réalise à la main et sur mesure bibis, capelines, toques ou voilettes.

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Tailleur(euse)-couturier(ère)

tailleur

 

Le tailleur-couturier fabrique des vêtements sur mesure et à la commande. Il effectue également des retouches sur des vestes, des pantalons, des robes ou des jupes, neufs ou déjà portés, pour les remettre à la taille de son client.

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Modéliste

Le modéliste donne vie aux vêtements dessinés par un styliste. Il analyse l'ébauche, la découpe en pièces pour ensuite réaliser un patron ou un modèle en tissus avec tous les repères de couture.

 

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Patronnier(ère)-gradeur(euse)

 

Pour réaliser les patrons ajustés aux différentes tailles, le patronnier-gradeur s'appuie sur le prototype de vêtement réalisé par le modéliste. Il peut travailler aussi bien pour une collection de haute couture que pour du prêt-à-porter fabriqué en série.

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Plumassier(ère)

 

Fabricant d'articles en plumes, le plumassier est très recherché aussi bien dans la haute couture que dans l'univers du spectacle. Mais de tels professionnels sont rares. Boas, accessoires de mode, costumes sont autant de créations que le plumassier est capable de réaliser.

 

Vous devrez maîtriser avec habileté certaines techniques particulières au travail de la plume comme la sélection, le nettoyage, le blanchiment et la teinture, les montages en fonction des plumes choisies et de la réalisation demandée.

 

Les plumes étant fragiles et les manipulations multiples, patience et minutie sont indispensables. Par ailleurs, un sens esthétique développé est incontournable dans cette activité faisant sans cesse appel à la créativité.

broderie

 

Pour vous former à ce métier rare, il n'existe qu'un CAP plumassier fleuriste en fleurs artificielles, dispensé dans un unique établissement en France (au lycée Octave Feuillet, Paris 16e). C'est en 2e année que vous choisirez de vous spécialiser dans les plumes ou l'art floral.

 

Les débouchés dans le domaine de la plume étant rares (maisons de haute couture et cabaret), il est conseillé d'élargir son champ de compétence avec un diplôme en couture ou stylisme.

 

Brodeur(euse)

 

Le brodeur, ou la brodeuse, réalise des motifs décoratifs à l'aide de fils sur un tissu préparé par le dessinateur en lien avec le styliste ou le créateur. Le brodeur tend le tissu sur lequel il exécute ou crée une broderie, parfois sur un métier à broder.

 

Maroquinier(ère)

 

Le maroquinier reproduit ou crée des sacs à main, des porte-monnaie, des portefeuilles, des bracelets-montres ou encore des ceintures à partir de cuirs, de tissus et de plastiques. Cet artisan travaille sur commande et, dans certains cas, vend lui-même ses articles au public.

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Bijoutier(ère)-joaillier(ère)

 

Le bijoutier répare, transforme et crée des bijoux en métaux précieux mais aussi en bois, cuir, dans la bijouterie fantaisiste. En création, il dessine, fabrique et dans certains cas, vend. S'il incruste des pierres précieuses à ses créations, il est alors joaillier.

 bijoutierLe CAP art et techniques de la bijouterie-joaillerie options bijouterie-joaillerie, bijouterie-sertissage, polissage-finition et le CAP lapidaire option pierres de couleur, qui se préparent en 2 ans après la 3e, constituent le niveau minimum de diplôme pour accéder à la profession.

 

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Horloger(ère)

Montres, pendules et autres coucous n'ont pas de secret pour l'horloger : il identifie les pannes, effectue les réparations et les réglages nécessaires. Quand son niveau de qualification le permet, cet artisan d'art crée et dessine des mécanismes qui seront ensuite montés et assemblés en atelier. Il est aussi amené à vendre des produits horlogers.

La miniaturisation des pièces nécessite des gestes d'une extrême minutie. Un produit d'horlogerie se fabrique étape par étape, il faut savoir prendre son temps. De la patience donc !

Lorsque l'horloger dessine de nouvelles pièces, celles-ci doivent être à la fois belles et mécaniquement horlogerirréprochables : sa maîtrise technique doit être doublée d'un véritable sens artistique.

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Les métiers de la vente, du marketing et du management du luxe

L'industrie française du luxe occupe une place de 1er plan dans l'économie mondiale. Les marques s'y livrent une compétition féroce : elles doivent être reconnues, innover, conquérir de nouveaux marchés. Les jeunes diplômés en management doivent maîtriser les applications spécifiques du marketing à la conception, la communication et la distribution internationales des produits de luxe.

Responsable marketing

Le responsable marketing est chargé de définir les grandes lignes de la stratégie commerciale d'une entreprise ou d'un de ses services. Il réalise des analyses marketing très poussées, en recueillant des informations sur le marché et la concurrence et en tenant compte des besoins et des attentes du client.

 

Ce métier demande une bonne résistance au stress. Très proche des dirigeants, le responsable marketing joue un rôle primordial pour la bonne santé de l'entreprise : ses résultats doivent toujours être plus performants ! Le sens de l'observation et une bonne culture générale sont indispensables.

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L’accès au métier de responsable marketing est réservé aux diplômés bac+5 qui maîtrisent la langue anglaise, condition indispensable pour effectuer des recherches sur la concurrence étrangère.

 

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Chef(fe) de produit

 

Intermédiaire entre la conception, la fabrication et le service commercial d'une entreprise, le chef de produit doit déterminer une stratégie marketing de lancement sur le marché et une démarche publicitaire. Il doit aussi suivre la fabrication et la commercialisation du produit.

 

Ce métier nécessite du dynamisme, une bonne résistance au stress, le sens de l'organisation, de la créativité et une force de conviction.

Pour devenir chef de produit, vous devez envisager un diplôme de niveau bac + 5.chef de produit

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Chef(fe) de marque

 

Le chef de marque, ou brand manager, pilote intégralement une marque de produits et construit l'image de la marque sur le long terme. Il a une mission la valorisation financière et le développement stratégique de la marque employeur dans tous ses aspects : produits, cohérence de la gamme, packaging, communication, distribution.

Ce professionnel veille à ce que les différents produits correspondent bien aux valeurs, personnalité et identité de la marque dont il gère les différents cycles de vie des produits et lancement des nouveaux. Une veille concurrentielle est également menée afin de sentir les tendances du marché. Il s'agit de rassembler les informations liées aux produits (performances commerciales, attitudes consommateurs...) pour définir des améliorations possibles et de participer au plan de communication pour le distributeur.

 chef de marque

Dans sa prise de décision, le chef de marque s'appuie sur des études de marché qualitatives et quantitatives (tests consommateurs, analyse des panels consommateurs, études qualitatives sur les identifiants attachés à la marque). Il encadre une équipe d'assistants et de chargés d'études, dont le nombre diffère en fonction de l'importance de la marque gérée.

 

Rattaché au responsable marketing, ce cadre travaille en interne avec l'ensemble du service marketing (service relations presse, chefs de produit, service communication, service relation client). Son activité est tout aussi importante à l'extérieur : agences de communication, de design, et de packaging, instituts d'études, éditeurs et journalistes.

 

Ce métier demande une forte implication et de savoir travailler en équipe. Il demande de la curiosité, de la créativité et le sens de l'innovation. Cette ouverture d'esprit, est indispensable pour anticiper, saisir les tendances, cerner les évolutions ou lancer de nouveaux produits. Il exige de bonnes capacités relationnelles et une force de conviction pour fédérer son équipe et avancer avec les différents intervenants du projet. Enfin, il faut aussi être rigoureux et bon gestionnaire, faire preuve d'analyse et de synthèse, notamment dans le cadre des études de marché.

 

Pour accéder au métier de chef de marque, vous devez impérativement maîtriser l'anglais, les techniques d'études marketing dans la grande consommation (panels, plans médias, circuits d'achat d'espaces) et les processus de développement et de lancement d'un produit (création de design, logistique, promotion, distribution).

 

Il faut également que vous prépariez (de préférence) un diplôme d'école de commerce ou un master professionnel (bac + 5). Les grands groupes privilégient le plus souvent les diplômés des grandes écoles de commerce et de management (HEC, ESSEC, ESCP Europe, EM Lyon business school, etc.).

 

Toutes les entreprises des biens et des services ont besoin de responsables de marque de produits. Ce poste rarement accessible aux débutants demande une expérience préalable en tant que chef de produit. Après plusieurs années, il permet d'évoluer vers la direction marketing.

 

Marchandiseur(euse)

 

Pour le compte de fabricants, de centrales d'achat ou d'hypermarchés, le marchandiseur détermine la façon dont un produit sera disposé dans un rayon afin de le rendre visible et attirant pour la clientèle. De plus, il aide à modifier la stratégie publicitaire. Les enjeux financiers des ventes de produits en grandes surfaces sont énormes et le marchandiseur ne travaille pas au hasard.

 

Ce métier exige une grande disponibilité avec des horaires parfois très tôt le matin (5 h) et tard le soir, en dehors hors des horaires d'ouverture des magasins. Amené à réaliser des études de marché, le marchandiseur est méthodique et rigoureux dans son recueil d'informations, ses calculs et ses prévisions. Sur le terrain, il est suffisamment créatif pour mettre en avant ses produits avec goût et réflexion afin d'attirer ses clients.

vitrine

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Vendeur(euse) en prêt-à-porter et accessoires de luxe

 

Le vendeur en prêt-à-porter et accessoires de luxe propose des produits prestigieux à une clientèle aisée, souvent internationale et au fort pouvoir d'achat. Il accueille les clients, les conseille et les aide à faire leur choix. Il enregistre les paiements et gère les détaxes. Enfin le vendeur s'assure au quotidien que tout est en place pour accueillir la clientèle.

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Capable d'anticiper les besoins des clients, de mémoriser leurs habitudes, autant d'informations utiles pour le responsable du point de vente (mise à jour du fichier clientèle), ce professionnel de la vente participe à la vie de la boutique et peut-être intéressé à son chiffre d'affaires.

Ce métier exige une excellente élocution et une présentation soignée, sobre et élégante. Il s'adresse à des personnes avant tout dynamiques et motivées.

 

Afin de pouvoir l’exercer, vous devez avoir une bonne culture générale et au moins maîtriser l'anglais. La connaissance d'autres langues telles que le russe, l'arabe, le chinois ou le japonais est vivement appréciée.

 

Côté formation, un bac + 2 minimum dans le domaine du commerce est un plus. On peut citer le BTS négociation et relation client, DUT techniques de commercialisation, etc.

 

Les maisons de couture, les boutiques de prêt-à-porter et d'accessoires de luxe recherchent régulièrement ce type de profil pour renforcer leur force de vente.

 

Les métiers de la parfumerie et de la cosmétique

Secteur porteur grâce à ses marges importantes, l'industrie française du parfum de luxe est concurrentielle. En constante innovation, elle crée sans cesse de nouveaux produits et développe des procédés de marketing pour maintenir sa place à l'échelle internationale.

Créateur(trice) de parfum, parfumeur(euse)

 

Professionnel très recherché, doté de fortes responsabilités, le créateur est à la tête d'une équipe de techniciens et de préparateurs. Il est le "nez" qui va permettre de créer un nouveau parfum. Il travaille continuellement les accords entre matières premières odorantes pour trouver de nouvelles "odeurs".parfum

 

Pour vous faire une place dans ce secteur de la création très convoité, vous devrez faire preuve d'une réelle passion pour les odeurs, les parfums, les arômes, et exercer en permanence votre sens olfactif.

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Préparateur(trice) en parfum et cosmétique

 

nezAide-chimiste du parfumeur, le préparateur réalise les mélanges demandés par le celui-ci. Il prépare les matières premières, vérifie leur qualité et le respect des dosages de chaque composant choisi par le "nez". Il réalise les mélanges demandés, en vue de tests menés ensuite par les techniciens. Il est aussi capable de vérifier la cohérence de la feuille de formulation ou de l'ordre de fabrication.

L'ISIPCA, à Versailles(78), délivre un certificat de préparateur en parfum, cosmétique et aromatique alimentaire (inscrit au RNCP - répertoire national des certifications professionnelles). Cette formation est accessible après un bac S, bac STL, bac pro industrie des procédés, bac pro bio industrie de transformation, etc. Si votre dossier est retenu, vous devrez passer un entretien de motivation et des tests écrits.

Cette formation se déroule en 1 an en alternance.

Les débouchés se situent dans les unités de recherche et développement des industries des parfums, des cosmétiques et des arômes.

 

Technicien(ne) supérieur(e) en cosmétique ou en parfumerie

 

Les postes de technicien supérieur en cosmétique ou parfum sont spécialisés : en formulation, en analyse sensorielle, en contrôle qualité, en développement produits, etc. Ainsi, chaque professionnel participe à une étape précise de l'élaboration d'un parfum ou d'un produit cosmétique. Le technicien supérieur en cosmétique être appelé assistant parfumeur.

 

Pour exercer ce métier, vous devrez posséder au minimum un diplôme bac + 2 dans le domaine des parfums et cosmétiques.

 

Après un BTS, DUT ou une 2e année de licence en sciences et technologies, plusieurs licences professionnelles sont envisageables, par exemple la licence pro spécialité analyses et applications des industries de la parfumerie, de la cosmétique et des arômes alimentaires (Versailles St-Quentin-en-Yvelines en partenariat avec l’ISIPCA, à Versailles).vendeur parfumerie

 

Si votre dossier est retenu, vous devrez passer un entretien de motivation et des tests écrits. La formation, en apprentissage, dure ensuite 1 an.

Les débouchés se situent dans les unités de recherche et développement des industries des parfums, des cosmétiques et des arômes.

 

Conseiller(ère) vendeur(euse)

 

En parfumerie, en parapharmacie ou dans une boutique de cosmétiques, la conseillère vendeuse renseigne les clients sur les produits vendus en magasin. Il peut s'agir aussi bien de crèmes de jour que du dernier parfum d'une marque célèbre, etc. La conseillère-vendeuse assure également l'encaissement des achats, participe à la gestion des stocks et à l'approvisionnement des rayonnages.

 

Le CAP esthétique-cosmétique permet de prodiguer des soins dans une boutique. Sans diplôme de la filière esthétique, cela est interdit. Les connaissances théoriques sur la peau et les cosmétiques ainsi que la pratique des soins, acquises lors d'une formation en esthétique, sont un atout majeur pour décrocher un emploi.

 

Vous pouvez préparer aussi un bac pro esthétique cosmétique parfumerie, en 3 ans après la 3e ou en 2 ans après le CAP, ou le BTS esthétique cosmétique, accessible après un bac scientifique de préférence.

 

Outre les marques de cosmétique qui dispensent des formations, la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon propose le certificat de conseiller de vente en parfumerie et cosmétique (en alternance). Cette formation, d’une durée de 2 ans, s’adresse aux titulaires d’un bac ou d’un diplôme d’esthétique.

 

Une fois recrutée par une marque ou une enseigne, vous serez formée aux différentes gammes. Vous devrez connaître l'argumentaire de chaque produit, sa composition, etc., et mettre constamment vos connaissances à jour au rythme des nouveautés.

 

Après quelques années d'expérience, vous pourrez viser des postes de responsable de rayon ou de formateur de marque.

 

Démonstrateur(trice) de marques

 

Chargée de la promotion des produits d'une marque, par exemple au sein d'un grand magasin, la démonstratrice est à la disposition du public pour mettre en avant les qualités du produit et ainsi réaliser des ventes.

 

Une présentation irréprochable, une parfaite connaissance des produits présentés et un sens du commerce sont attendus. Par ailleurs, le métier de démonstratrice demande d'être debout toute la journée derrière son stand.

démonstrateur

Le BTS esthétique cosmétique et le certificat d'animateur formateur pour les entreprises de la beauté (ISIPCA –Versailles), qui se prépare en 1 an, de préférence en alternance après un bac scientifique, donnent accès à la profession.

 

Outre les marques de cosmétique dispensatrices de formations, la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon propose le certificat de conseiller de vente en parfumerie et cosmétique (en alternance). D’une durée de 2 ans, il s’adresse aux bacheliers ou d’un diplôme esthétique. Si votre dossier est retenu, vous devrez passer un entretien de motivation et des tests écrits.

 

Les débouchés sont présents dans les entreprises de cosmétiques pour des postes au sein de grands magasins, de parapharmacies, voire des postes à l'étranger. Dans ce dernier cas, une pratique courante de l'anglais est fortement appréciée.

Il existe également le métier d'animatrice / animateur de marques. Cette personne se déplace alors sur différents points de vente pour "booster" les ventes.

 

Formateur(trice) de marque

 

A chaque lancement de nouveautés, la formatrice de marque organise des sessions de formation destinées aux démonstratrices de la marque mais aussi aux esthéticiennes, vendeuses conseillères, etc.

 

Lors des sessions de formation, la formatrice informe sur les nouveaux produits mais conseille aussi sur la façon de bien les présenter, de s'exprimer à leur sujet, etc. Cela demande une aisance orale et une excellente présentation.vendeur

Les sessions peuvent avoir lieu au siège de la marque mais également dans l'ensemble des points de vente, en France comme à l'étranger. Dans ce cas, la pratique de l'anglais est indispensable.

 

Pour se lancer dans le métier, souvent accessible par promotion interne aux démonstratrices ayant fait leurs preuves sur le terrain, quelques années d'expérience dans la cosmétique s’avèrent nécessaires.

 

Si titulaire d'un diplôme bac + 2 (BTS, DUT ou 2e année de licence) et à condition que votre dossier soit retenu, vous pouvez suivre la formation d'animateur formateur conseiller en beauté, proposée en alternance par l'ISIPCA (Versailles) en 1 an, après un entretien de motivation et des tests écrits.

 

Après plusieurs années en tant que formatrice, vous pouvez devenir responsable de formation au sein de la marque qui vous emploie.

 

Gérant(e) d'un institut de beauté

 

A la tête d'un salon, le gérant manage une équipe d'esthéticiennes et assure la bonne gestion des stocks de matériels et de produits, en vue de réaliser les bénéfices les plus importants possibles.

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Organiser, planifier, veiller au bon accueil des clients et à la qualité des soins sont le quotidien du gérant d'institut de beauté. Dynamique, il sait également motiver ses collaborateurs et assure la comptabilité du salon.

 

Les recruteurs recherchent en premier lieu soit des titulaires de BP ou BTS esthétique cosmétique, soit sur des personnes ayant une formation ou un parcours professionnel de gérant, dans le secteur de la cosmétique ou de la vente (BTS MUC - management des unités commerciales, BTS NRC - négociation et relation client, DUT techniques de commercialisation, etc.).

 

De nombreuses années d'expérience en tant qu'esthéticienne et chef de cabine peuvent en effet permettre de prendre la tête d'un institut, à condition de faire preuve de solides qualités managériales et commerciales.

 

Les métiers des arts de la table, de la gastronomie et de l'hôtellerie

Céramique, porcelaine, faïence, orfèvrerie, verrerie, cristallerie, textile... l'art du service à la française particulièrement raffiné rayonne dans le monde d'entier. Avec 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le secteur des arts de la table représente un marché important mais concurrentiel.

Potier(ère)-céramiste

Plats, vases et carrelages sont quelques-uns des objets usuels ou décoratifs en terre cuite que le potier-céramiste fabrique et peut commercialiser. Travaillant avec ses mains, cet artisan d'art donne forme à l'objet qu'il souhaite réaliser, que ce soit une assiette, un pot ou un cadre de miroir. Il utilise principalement l'argile qu'il façonne sur un tour. L'objet est ensuite cuit dans un four, à très haute température, avant d'être peint ou verni.

Le potier-céramiste doit faire preuve d'un grand sens artistique, que ce soit pour modeler l'objet ou pour le décorer. Son métier à la fois manuel et technique exige une grande habilité et de la minutie. Ses gestes doivent être sûrs, rapides et précis. La décoration des céramiques demande du temps, de l'application et de la patience. La céramique, c'est aussi l'art du détail !potier

 

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Orfèvre

 

L'orfèvre réalise à l'aide d'un dessin des objets en métal précieux (or, argent, cuivre, bronze) pour la maison, l'ameublement, la table, la toilette, mais aussi pour les cérémonies des cultes religieux et les trophées sportifs. Chargé d'effectuer l'habillage d'une pièce, il la met en forme, la cisèle ou la grave. Ensuite il monte et termine l'objet en y ajoutant des moulures, des appliques, des graines, des becs, des charnières, des patins, notamment au moyen de la brasure.

Les techniques mises en œuvre (plaquage, estampage, emboutissage, polissage...) sont très anciennes et requièrent un grand savoir-faire. Ce métier d'art exige une haute technicité, un goût artistique, de la minutie et le sens de la précision.

Pour accéder à ce métier, vous devez maîtriser le dessin d'art et géométrique. Vous commencez par préparer un CAP orfèvre qui comporte 4 options : monteur en orfèvrerie, tourneur repousseur, polisseur aviveur et planeur. orfèvreCe diplôme (hors Ile-de-France) mène à une insertion directe dans la vie active.

 

Les orfèvres sont employés dans les ateliers d'orfèvrerie ou chez les réparateurs. Une solide expérience est nécessaire pour devenir restaurateur en orfèvrerie.

 

Graveur(euse) d'art

 

Le graveur d'art crée ou reproduit des motifs sur des supports très variés : bijoux, vaisselle, cartes de visite, poinçons, sceaux, etc.

 

Le graveur ornemental doit exceller en dessin, avoir un sens aigu de la composition ainsi qu'une excellente vision de près. Il lui faut, en outre, être minutieux, calme et patient.

 

Le CAP métiers de la gravure, qui se prépare en 2 ans après la 3e, constitue avec ses 3 options (gravure d'ornementation, gravure en modelé et marquage poinçonnage) le niveau minimum de diplôme pour accéder à la profession. (Seul le CAP métiers de la gravure option gravure d’ornementation est proposé en Ile-de-France, au CFA de la bijouterie joaillerie de Paris 2).

 

Une fois ce diplôme en poche, vous pouvez poursuivre vos études en préparant un bac pro artisanat et métiers d'art ou un DMA arts graphiques option gravure (niveau bac + 2) à l'Ecole Estienne-Paris 13.

 

Les débouchés professionnels se situent dans les ateliers et bureaux d'études de création des secteurs de la bijouterie et de la joaillerie et plus largement chez les artisans et industriels spécialisés dans les produits de luxe.

 

Le secteur de la restauration des meubles fait également appel aux compétences des graveurs d'ornement.

 

Quant à la gravure en modelé, autrefois dénommée gravure sur acier, il s'agit d'une activité tournée vers la conception et la réalisation de modèles uniques gravés en creux ou en relief et permettant la fabrication d'objets usuels ou d'ornement : monnaies ou médailles, pièces d'orfèvrerie ou de bijouterie, objets en matériaux de synthèse, moules destinés à l'industrie.

 

Souffleur(euse) de verre

 

Le souffleur de verre crée, à partir de verre en fusion, des objets décoratifs ou utilitaires comme des vases, des verres de table, des cendriers, etc. Il cueille dans un four une boule de verre à l'aide d'une canne d'acier creuse, utilisée comme une paille.

 

souffleur de verreSa palette de couleurs et la diversité des formes lui permettent de créer des objets toujours différents et uniques. La rapidité des mouvements est essentielle pour la réalisation d'objets en verre. Il est important d'être suffisamment imaginatif et d'avoir un sens artistique développé pour fabriquer de beaux objets.

Attention, le travail dans l'atelier est physiquement éprouvant car il y fait très chaud.

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Tailleur(euse) sur cristaux

Le tailleur sur cristaux taille des formes géométriques sur des pièces en cristal ou en verre. Il grave des motifs sur toutes sortes d'objets de décoration ou d'art de la table.

Le travail sur verre ou sur cristal demande une attention et une délicatesse cristauxparticulières car les supports sont extrêmement cassants. Pour réaliser des motifs fins et délicats, le tailleur sur cristaux doit aussi avoir un solide sens artistique.

Enfin, il faut posséder une certaine force physique car les pièces de cristal à maintenir pendant la taille sont souvent lourdes.

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Verrier(ère) au chalumeau

Le verrier au chalumeau est un spécialiste de la transformation du verre. A partir de tubes ou de baguettes de verre de différentes tailles, il façonne, par exemple, des enseignes lumineuses de magasin, des appareils de laboratoire (éprouvettes, etc.), des objets décoratifs.

Magie du matériau oblige, même la verrerie technique de laboratoire flirte avec l'objet décoratif : le verrier au chalumeau est un artisan qui façonne le verre avec dextérité et un certain sens artistique.

chalumeau

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Ebéniste

Le mobilier que l'ébéniste fabrique est aussi décoratif qu'utilitaire. Il crée des modèles à la demande de ses clients, reproduit des meubles anciens à partir de modèles existants ou encore restaure des pièces abîmées par le temps. Cet artisan d'art dessine, prépare les éléments d'exécution, coordonne les métiers connexes : sculpture, tournage, marqueterie, bronze, marbre, serrurerie, vernis.

Dextérité, patience et minutie sont attendues des futurs ébénistes. Il faut aussi connaître toutes les essences de bois et maîtriser les différents gestes techniques.

ébéniste

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Pâtissier(ère)

Le pâtissier est le professionnel des desserts et des sucreries. Il confectionne toutes sortes de pâtisseries : éclairs au chocolat, tartes, religieuses au café, pièces montées, etc.

Futur pâtissier, vous devez avoir le sens du goût et une grande créativité artistique. Pour acquérir les tours de main d'un pro, faire preuve d'habileté manuelle est tout aussi indispensable.

gâteaux

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Chocolatier(ère)-confiseur(euse)

Le chocolatier-confiseur est le spécialiste du chocolat et de la confiserie. Truffes, bonbons, mousses au chocolat, rochers, pralinés, pâtes d'amandes ou encore fruits confits font partie des gourmandises qu'il crée et commercialise.

Pour vous lancer dans la profession, vous devez faire preuve d'habileté manuelle, de rapidité, de créativité et de rigueur (respect des normes d'hygiène, etc.). Un certain sens artistique et des qualités gustatives feront de vous un chocolatier de qualité.

artisan

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Cuisinier(ère)

Le cuisinier prépare des plats, des entrées ou des desserts. Il participe à l'élaboration des menus et sélectionne les produits : viandes et volailles, fruits de mer et poissons, légumes et fruits.

Pour se lancer dans cette voie, une certaine discipline est indispensable : obéir aux ordres du chef mais aussi respecter les normes sanitaires et d'hygiène. Une bonne résistance physique est également demandée afin de tenir debout pendant toute la durée du service, faire face aux heures d'affluence et tenir sur des rythmes de travail décalés (soir, week-end, etc.). Vous devrez aussi aimer le travail en équipe pour intégrer une brigade de restaurant.

cuisiniers

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Traiteur(euse)

Il existe 2 grandes familles de traiteurs : les traiteurs de magasin et les traiteurs organisateurs de réceptions. Leur tâche commune est de préparer des plats cuisinés qu'ils servent à leurs clients, soit à emporter, soit à l'occasion d'événements.

Le traiteur se doit d'être gastronome, méticuleux et doté d'un certain sens artistique pour soigner le plaisir des yeux autant que celui du palais. Les délais pour répondre aux commandes sont souvent très courts et aucun retard n'est permis : le traiteur doit également être réactif et bien organisé.

traiteur

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Sommelier(ère)

Le sommelier conseille les clients d'un restaurant sur le choix des vins qui accompagneront leur repas. Il sélectionne les vins qui composeront la cave du restaurant, veille aux bonnes conditions de conservation des bouteilles et gère les stocks.

Pour être sommelier, il faut être curieux, ouvert et pédagogue. Un goût et un odorat développés, la mémoire des parfums sont indispensables également pour acquérir le discernement nécessaire à une bonne connaissance des vins. Fin négociateur, le sommelier doit, en plus, veiller à obtenir les meilleurs tarifs auprès des producteurs et des distributeurs de vins.

sommelier

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Maître(sse) d'hôtel

Dans un restaurant, le maître d'hôtel accueille les clients, les conduit à leur table et prend leur commande. Il coordonne le service, organisant et supervisant l'activité des serveurs et des chefs de rang.

De la courtoisie et de la disponibilité du maître d'hôtel dépend, en partie, l'image de marque du restaurant. Ce métier demande également de bonnes capacités d'organisation et un sens de l'observation.

maître d'hôtel

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Directeur(trice) de restaurant

Le directeur de restaurant supervise toutes les activités de son restaurant. Il est responsable de la gestion financière et de la définition des tarifs appliqués dans son établissement. Il est également chargé du recrutement et de l'organisation du travail du personnel.

L'exercice du métier implique de l'enthousiasme, des qualités d'écoute, des capacités à motiver une équipe et un bon sens de la communication.

Quel que soit son niveau de formation, un professionnel de ce métier de bouche peut espérer prendre un jour la tête d'un restaurant. C'est, en effet, moins le diplôme que les qualités personnelles et la motivation qui comptent.

directeur restaurant

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Concierge

Dans un grand hôtel, le concierge a pour mission de faciliter le séjour des clients et de répondre à toutes leurs demandes, même les plus originales. Il joue le rôle d'intermédiaire entre les clients et les différents services de l'hôtel, ainsi qu'avec les prestataires extérieurs.

A la réception, dans le hall ou les couloirs de l'hôtel, le concierge doit rester en permanence à la disposition des clients. Un hôtel fonctionne 24 h / 24 : il faut donc accepter de travailler la nuit. Et quelle que soit l'heure de la demande du client, il faut être souriant et poli. Vous devrez également faire preuve de discrétion et ne pas divulguer les manies ou exigences de votre clientèle.

concierge

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Directeur(trice) d'hôtel

Le directeur d'hôtel a d'abord un rôle de gestionnaire. Il élabore le budget de l'établissement et fixe les objectifs financiers à atteindre. Mais il a aussi un rôle de management. Il organise le travail des différents services et se charge de la gestion des ressources humaines. Enfin, il joue le rôle d'ambassadeur de son établissement.

directeur

 

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Zoom sur les métiers du luxe en Île-de-France

 

Paris : capitale de la mode. Capitale du glamour. Capitale du chic à la française…

Par son histoire, ses marques et ses écoles de renom, Paris concentre un savoir-faire exceptionnel qui s’exprime à travers une centaine de PME, et plusieurs grands groupes : Louis Vuitton, Kering, Hermès, Dior, Cartier, etc.Paris

Ses ateliers et/ou sièges sociaux sont installés un peu partout où se construit le futur Grand Paris : L’Oréal à Clichy, Louis Vuitton à Asnières, Hermès et Chanel à Pantin, etc.

Selon la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, la région Ile-de-France accueille les 3/4 des entreprises françaises du luxe, les sous-traitants représentant 5 000 entreprises (dont 4000 TPE) dans la région et 25 % de l'effectif national. L’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) avance le chiffre de 360 000 emplois dans les industries créatives franciliennes.

Rien que dans la filière création-mode-design, les chiffres de la CCI Paris parlent d’eux-mêmes :

  • 35 000 établissements
  • 150 000 emplois directs
  • 2,5 % des emplois en Ilede-France

 

Si l’on ne prend en compte que le design, alors 4000 entreprises, plus de 30 000 emplois, pour un chiffre d’affaires de 2,5 milliards, font de la France un leader, ou devrait-on dire l’Ile-de-France. La région parisienne concentre en effet les 2/3 des designers français ! Soit 8000 designers « purs » et 16 000 emplois, selon la Drire d’Ile-de-France (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement).

 

Dans la bijouterie-joaillerie, 35% des 2 300 entreprises françaises sont implantées en Ile-de-France. Si la présence des plus grands bijoutiers et joailliers à Paris génère de l’emploi, 90% des entreprises ont moins de 10 salariés. Il n’y a pas que les grandes marques dans la vie (parisienne) !

Des crédits nationaux et européens sont d’ailleurs accordés par la Drire d’Ile-de-France aux entreprises franciliennes, qui sont confrontées à de nouveaux défis : exigence toujours plus importante des clients mais aussi des décideurs face à la concurrence des pays étrangers, notamment émergents (Chine, Inde…), fidélisations et réactivités accentuées, mutualisation des ressources, prise en compte de l’aspect numérique et de l’outil informatique, du e-commerce, de la visibilité à l’international…

 

Paris, capitale internationale de la mode

Plus de 100 défilés se déroulent chaque année à Paris. Ces périodes de grande effervescence regroupent des créateurs du monde entier. Pas moins de 2 000 rédacteurs de mode assurent la couverture médiatique de ces défilés qui font travailler des centaines de couturiers, retoucheurs, mannequins, bookers, organisateurs, photographes, coiffeurs et maquilleurs, etc.

 

Focus sur : Pantin et l’art du luxe, toute une histoire !

A l’Est de Paris, du nouveau… dans l’art de créer, et de servir, tout un prestige.

Il est une ancienne ville ouvrière du 93 qui en effet, de par son histoire et son présent, rayonne jusque dans les boutiques luxueuses de la place Vendôme ou des Champs-Elysées. Car oui, Pantin, s’est démarqué dans la fabrication du luxe « à la française », et ce n’est pas la nouvelle carte du Grand Paris qui dira, à l’avenir, le contraire.

parisUn peu d’histoire : en 1924, les premiers produits de maquillage de Chanel sont fabriqués à Pantin. Sa filiale, Bourjois, y était installée depuis 1891. Une époque. Aujourd’hui, ou plutôt depuis 2013, un retour aux sources est amorcé, avec le renfort de la R&D à Pantin. La marque de cosmétique a elle-même été encouragée par l’arrivée, dans les années 90, des ateliers de fabrication de sacs, de ceintures et de bagages de la maison Hermès. Qui a décidé de rapatrier ses fonctions supports…en 2013. La mairie de Pantin l’a bien compris, ces deux grandes maisons ont ouvert la voie. Et un pôle des métiers d’art a été créé, aujourd’hui fort d’une cinquantaine d’artisans. En plus d’une galerie d’art contemporain (Thaddaeus Ropac), qui s’est installée dans une ancienne usine de chaudronnerie, en plein centre-ville de Pantin. Pas mal quand on sait que les trois autres espaces de la galerie Thaddaeus Ropac se trouvent dans le Marais (Paris 3ème), à Salzbourg et Londres…

Désormais, dans la communauté d’agglomération Est Ensemble, plusieurs communes se distinguent : Montreuil, Bagnolet, Les Lilas… mais aussi Le Pré Saint-Gervais, où le groupe Richemont a déménagé plusieurs ateliers de l’une de ses marques : Cartier. Une dynamique qui dans l’est parisien génère au moins 3000 emplois. Dans la filière création-mode-design, la Seine Saint-Denis représente même 13% des établissements, et 17% des effectifs. Seul Paris fait mieux dans la région. De quoi donner encore plus d’idées à l’agglomération Est Ensemble, qui souhaite développer ses clusters et renforcer ses offres de formation.


Mes ressources utiles

Métiers et secteurs

 

Comité Colbert

Fondée en 1954 à l'initiative de Jean-Jacques Guerlain, le Comité Colbert est une association loi 1901, qui rassemble aujourd'hui 78 maisons de luxe soucieuses de partager et de promouvoir en France et à l'international les valeurs communes de l'industrie française du luxe, à savoir : l'alliance de la tradition et de la modernité, du savoir-faire et de la création, de l'histoire et de l'innovation.

http://www.comitecolbert.com


INMA (Institut national des métiers d'art)

Animé par l'INMA (Institut national des métiers d'art), ce site officiel permet de suivre toute l'actualité du secteur des métiers d'art : festivals, salons, prix et distinctions et de s'informer sur les formations et les métiers.

http://www.institut-metiersdart.org/

 

Union française de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, des pierres et des perles (UFBJOP)

L'histoire des bijoux, les chiffres clés du secteur, un espace emploi et dans la rubrique des adhérents, les coordonnées de nombreux acteurs du secteur (plus de 250 entreprises majeures du secteur de la bijouterie).

https://www.union-bjop.com/

 

BOCI

Organisation professionnelle regroupant trois grandes familles de métiers : bijouterie fantaisie, métaux précieux et industries appliquées aux métiers d'art

www.boci.org

 

Who' next

Le site du salon professionnel du bijou fantaisie, du bijou créateur et des bijoux or et argent vous informe sur les prochaines manifestations.

https://whosnext.com/


Francéclat

Comité professionnel de développement économique au service des secteurs de l'horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l'orfèvrerie et des arts de la tables présente ses missions et informe sur la taxe HBJOAT.

https://www.franceclat.fr/

 

Le Hub du design

Créé par la Région Ile-de-France en 2009, le Hub du design est un outil numérique pour inciter les entreprises à intégrer le design et aider les designers à développer leur activité.

https://www.iledefrance.fr/aides-et-appels-a-projets/hub-du-design

 

Les maîtres d'art

Courts portraits des maîtres d'art actuellement en exercice.

http://www.maitres-art.com

 

Observatoire des métiers de la bijouterie

https://observatoire-competences-industries.fr/branches/bijouterie-joaillerie-orfevrerie-horlogerie/?doing_wp_cron=1718375766.9893760681152343750000


 

Choix de formations – orientation

 

Les formations aux métiers d'art

Découvrez plus de 1 000 établissements ou organismes de formation répertoriés en France sur le site de l'Institut national des métiers d'art.

http://www.institut-metiersdart.org/formations-metiers-d-art

 

Emploi et recrutement

 

Jobgate.fr

Des fiches métiers et des offres d'emploi du secteur Luxe / Mode / Beauté à consulter.

https://jobgate.fr/home

 

Joblux.com

Joblux.fr est un site dédié au recrutement des professionnels du luxe, de la mode, de la bijouterie joaillerie, de l'hôtellerie (spa), de la création, de la beauté, de la gastronomie, de l'art de vivre...

https://joblux.com/fr/

 

Fashionjobs.com

Fashion job, spécialise des offres d'emploi dans le domaine du luxe : textile, mode, décoration, arts de la table, argenterie et joaillerie...

http://fr.fashionjobs.com/emploi/emploi-luxe.php

 

Abc-luxe.com

Le portail des professionnels du luxe. Des enquêtes et des offres d'emplois en ligne.

http://www.abc-luxe.com

 

Actualités spécialisées

 

Luxuo.fr

Ce blog dédié au luxe vous permet de suivre de près l'actualité du secteur.

http://www.luxuo.fr

 

Luxe-magazine.com

Ce magazine de luxe sur Internet est le reflet des tendances qui guident l'évolution du monde du luxe (voyages, saveurs, parfums, volutes, arts, culture et nouveauté...).

http://www.luxe-magazine.com

 

Luxe.tv

La chaîne dédiée exclusivement au monde du luxe : bijouterie et horlogerie, gastronomie et hôtels, beauté et mode, art de la maison, sports et hautes technologies, voitures, avions et bateaux.

http://www.luxe.tv

 

Etudes et statistiques

 

Comité Colbert 

Etudes générales et thématiques

https://www.comitecolbert.com/actualites/?categorie=etudes

 

Concours
 

Prix Paris Shop & Design, pour encourager les commerçants parisiens au design et à l’architecture : concours organisé par la CCI Paris.

http://www.parisshopdesign.com/

 

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