Accueil Tous les zooms Les métiers du e-commerce Les métiers du e-commerce Le e-commerce offre des perspectives aux passionnés de nouvelles technologies et de vente. Toujours en développement, il ne connaît pas la crise. Il démultiplie l'offre et les ventes en ligne de produits et services poursuivent leur progression. Imprimer cet article Partager sur Facebook (Nouvelle fenêtre) Né avec le 21e siècle, le e-commerce ne représente qu'une part marginale du chiffre d'affaires du commerce de détail (environ 8 %). Mais sa croissance exponentielle laisse présager un bel avenir sur le plan économique comme sur celui de l'emploi. On dénombrait en 2016 plus de 200 000 sites marchands en France selon la dernière enquête 2017 de la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance, voir encadré plus bas).Les entreprises de e-commerce ont des profils variés. On distingue : une majorité de pure players, c'est-à-dire d’entreprises dont l'activité est exclusivement menée sur Internet, à l'instar d'Amazon, de Price Minister ou de e-Bay ; de grandes enseignes (Carrefour, Darty, etc.) qui tout en continuant à commercialiser leurs produits dans des points de vente traditionnels sont présentes sur le web.On parle alors de « brick and click » ; des dizaines de milliers de petits commerçants qui complètent leur offre en magasin et accroissent leur visibilité grâce à un site de vente en ligne ; un nombre croissant d'indépendants se lancent dans l'aventure du e-commerce autour de concepts spécifiques : création de tee-shirts à la carte, vente de produits du terroir, produits « made in France », box thématiques, etc. Les places de marché (Amazon, Fnac, C-discount, E-bay, Rueducommerce, etc.) voient leur part de vente en constante augmentation.En effet, avec la place de marché, le cybermarchand ouvre un espace sur son propre site aux e-commerçants et aux particuliers qui peuvent y vendre leurs propres produits et bénéficier aussi du trafic de cette « market place ». La Fevad estime que ces places de marché génèrent 28 % du volume d'affaires total des sites marchands. Le secteur de l'art de vivre sur Internet est en nette croissance. Que ce soit dans le domaine de la culture, la beauté, le bien-être, la maison, le jardin et à présent le sport, ces secteurs constituent un socle fort de l'activité des e-commerçants. Selon le bilan du e-commerce en 2016 de la Fevad, le montant du panier moyen continue de baisser pour atteindre 68 euros soit une baisse de 4 plus de 7 % en un an... mais la fréquence d'achat continue en revanche de progresser pour atteindre 10 achats par trimestre (+ 10 %). Panorama en Île-de-FranceSur le plan économique, l'Île-de-France est caractérisée par une forte densité d'entreprises technologiques (groupes internationaux, PME, start-up) et possède plusieurs pôles de compétitivité de réputation internationale dans le domaine des nouvelles technologies, tel Cap Digital. La région est également un territoire où le commerce et les services sont très présents. L'échangeur PME Paris Île-de-France est un service aux entreprises de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) dédié aux TIC. Il offre la possibilité aux PME de suivre des conférences gratuites ou des cycles de formation et les accompagne dans leur démarche d'e-commerce, de m-marketing ou de communication sur les réseaux sociaux.Des prévisions d’embauche dans des métiers variés.Selon la CCI-IDF le profil type du e-consommateur a moins de 34 ans. L’Île-de-France regroupe 25 % des effectifs salariés du pays, mais elle compte également 36 % des effectifs des cadres et professions intellectuelles supérieures (soit près de 3 millions de personnes, la plus forte concentration du pays). Ces données laissent entrevoir l’importance de la région dans le chiffre d’affaires réalisé par les e-commerçants. Enfin, en Île-de-France, les revenus salariaux sont en moyenne 26 % plus élevés qu’en France, ce qui laisse à penser que la propension à consommer en ligne s’en trouve renforcée. Le e-commerce représente l'équivalent de 112 000 emplois en France, principalement dans 3 grandes familles de métiers : la conception de sites, le webmarketing, l'animation. La vente de produits et services en ligne génère aussi des emplois indirects, en particulier dans le domaine de la logistique. De nombreuses entreprises sont en phase de développement : les embauches vont se poursuivre dans les prochaines années avec le développement de nouveaux services et de nouveaux usages. En 2016, la Fevad estimait à 17 % la part des TPE/PME dans la création de ces nouveaux emplois. Parmi les profils les plus recherchés actuellement, on peut citer le chargé de référencement, le business developper, le data miner, le community manager ou encore le chef de projet web. Des métiers en perpétuelle évolutionLe e-commerce s'appuie sur des métiers variés, qui ont en commun d'évoluer au même rythme que les nouvelles technologies de l'information, c'est-à-dire très rapidement. Les professionnels du e-commerce doivent jongler avec différentes compétences : des compétences techniques bien sûr, mais aussi dans le domaine du marketing, de la vente, de la gestion, etc. Pour réussir, il leur est indispensable également d'avoir un bon relationnel car le travail se fait toujours en équipe, quelle que soit la fonction occupée.Le secteur emploie des diplômés à partir de bac + 2 / bac + 3 issus d'écoles de commerce ou d'ingénieurs, de formations en informatique, en communication, en infographie, etc. Mais attention : les exigences des recruteurs augmentent d'année en année ! Depuis 2000 une dizaine d'écoles spécialisées dans les métiers de l'internet et du e-commerce ont vu le jour mais il est encore trop tôt pour évaluer le taux d'insertion de ces jeunes diplômés. Ces écoles privées complètent l'offre des IUT, écoles de commerce et universités qui proposent de plus en plus de modules ou de spécialisation dans le commerce en ligne. Le e-commerce s'appuie également sur les métiers de la logistique et de la manutention. Selon e-commercemag, « la logistique du e-commerce requiert des savoir-faire spécifiques. Sa caractéristique est de traiter de gros volumes de commandes, déclinées en une foule de petites unités. La préparation et la répartition exigent donc une organisation particulière et des acteurs réactifs, capables de traiter des produits en les différenciant. » À noter : la tendance est à la livraison de plus en plus rapide ! Le e-commerce mise sur une main d'œuvre jeune. Dans un contexte économique globalement défavorable aux jeunes diplômés, ce secteur constitue une réelle opportunité pour ces derniers. Un site à découvrirLa Fevad, Fédération des entreprises de e-commerce et de vente à distance, présente sur son site l'actualité des écoles et formations du e-commerce, ainsi que les colloques et séminaires consacrés à l'emploi dans ce secteur. www.fevad.comSelon la Fevad, Fédération des entreprises de vente à distance, on dénombrait, plus de 200 000 sites marchands en France en 2016. À lui seul, le e-commerce générait l'équivalent de 112 000 emplois directs en 2016.En 2016, selon Médiamétrie, la France comptait 45,7 millions d'internautes, soit 87,7 % de la population de plus de 15 ans connectés. On dénombre également 24,5 millions de mobinautes.Né avec le 21e siècle, le e-commerce ne représente qu'une part marginale du chiffre d'affaires du commerce de détail (environ 8 %). Mais sa croissance exponentielle laisse présager un bel avenir sur le plan économique comme sur celui de l'emploi. De nouveaux territoire à explorerÀ l'avenir, les tablettes et le mobile, qui ne représentaient que 7 % du trafic en France en 2012, seront des leviers incontournables et feront appel à une nouvelle génération de professionnels qualifiés. Selon une enquête de la Fevad, 19 % des internautes envisagent en effet d'utiliser leur tablette et 25 % leur mobile pour commander sur Internet en 2014. Ainsi 53 % des mobinautes ont déjà utilisé leur smartphone en magasin, par exemple pour regarder le prix d’un produit, les commentaires associés ou en prendre une photo. Le e-commerce ne se limite pas au seul réseau internet. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à investir le « m-commerce » et le multicanal : vente en boutique, vente par téléphone, sur mobile, etc. Le poids du m-commerce est estimé à 27,4% du e-commerce en France, selon la seconde édition de l'Observatoire du Commerce Mobile, publiée le 6 juillet 2017. De même, de nouvelles tendances marketing se dessinent sans cesse, telle aujourd'hui l'émergence du « social commerce » qui fait la part belle aux réseaux sociaux, ou encore du « cross commerce », consistant à identifier le consommateur sur tous les canaux de vente afin de lui proposer le bon produit au bon moment. Les professionnels du e-commerce doivent donc s'adapter en permanence. Pour faire carrière dans ce secteur, flexibilité, réactivité et curiosité sans limite pour les nouvelles technologies sont indispensables ! Autre tendance : les habitudes de consommation vont se tourner progressivement vers le online puisque les internautes effectuant leurs achats en ligne sont passés de 65 % en 2013 à 80 % % en 2016 (chiffres clés 2017 FEVAD). L'étude pressent l'émergence d'une catégorie d'acheteurs appelés les « super shoppers », internautes qui recherchent leurs achats en ligne et consomment à travers différents canaux de manière régulière. Le « Drive to store » pourrait également modifier le paysage de l'e-commerce dans un avenir proche. Il s'agit d'attirer un client potentiel vers le point de vente grâce à sa géolocalisation. Selon une enquête BVA réalisée en novembre 2016 pour Mappy, 91 % des individus qui achètent parfois dans des commerces de proximité font parfois une recherche sur Internet au préalable. Enfin, le « geofencing » devrait prendre de l'ampleur : il s'agit d'envoyer des offres promotionnelles personnalisées aux détenteurs d'une carte de fidélité via leur mobile. Les secteurs prometteurs du e-commerceSelon la Fevad, l'évolution la plus forte en termes de recrutement se situe dans les secteurs de l'habillement et du tourisme. La croissance est plus modérée dans le secteur high-tech. Dans les années à venir, le secteur agroalimentaire détiendra la plus forte croissance, dépassant ainsi le secteur de l'électronique grand public. Le secteur de l'habillement, toujours en tête des ventes en ligne enregistrera une croissance moindre.Dernière tendance : la vague des casiers automatiques de livraisons de commande e-commerce arrive en France. Le prestataire spécialisé In Post a débarqué dans l'Hexagone en juin 2014, où il a installé, devant les magasins de plusieurs enseignes, des casiers automatiques de retrait de commandes e-commerce. Accessibles 24h/24 et 7j/7, ils servent aussi aux clients à retourner leurs produits. Nom du service : Abricolis. Paris retail week, le salon du e-commerceLa 3e édition de Paris Retail Week a réuni en septembre 2017 les acteurs du commerce physique et online. Chaque année, pendant 3 jours ce sont des centaines d’exposants qui présentent aux professionnels des solutions pour les e-commerçants, de la logistique au digital marketing. La prochaine édition du salon Paris Retail Week se déroulera du lundi 10 au mercredi 12 septembre 2018 à Porte de Versailles. Les métiers de la création numérique Un site web marchand ne se limite pas à sa création technique : son aspect graphique est déterminant pour vendre et fidéliser la clientèle. De nombreux métiers existent : directeur artistique, webdesigner, concepteur réalisateur, graphiste multimédia. Aucun site commercial ne peut se passer d'une ergonomie et d'un graphisme professionnels ! Si les réalisations modestes demandent de faire appel au binôme « concepteur-réalisateur » et « graphiste », les sites d'e-commerce ou de grandes entreprises s'appuient généralement sur l'expertise d'une équipe plus large. Une interface réussie doit être pratique, intuitive et attrayante. Elle doit s’adapter à la multiplication des terminaux de consultation de sites web. C'est à l'équipe créative de relever ce défi ! Il peut s'agir d'une équipe dédiée en interne ou d'une prestation réalisée par une agence web, une agence de communication, etc.Si les métiers de DA (directeur artistique), webdesigner et graphiste multimédia font rêver de nombreux étudiants, l'offre est plus forte que la demande. La concurrence est donc rude pour se faire une place. « Responsive web design, charte graphique, optimisation des images, feuilles de style » sont les mots-clés de ces professionnels. Dans le secteur du e-commerce, les graphistes doivent particulièrement veiller à proposer des icônes parlantes, des fiches produits attractives et détaillées ou encore des vidéos de démonstration pour donner envie d'acheter ! Le showrooming – le fait de pouvoir simuler en ligne un essayage – ou la customisation des produits – choisir sa couleur, la texture, la forme, etc. – sont deux tendances de fond sur les boutiques en ligne. Offrir un univers graphique cohérent avec la marque favorise le taux de conversion d'une visite en achat... les créatifs ont donc une part importante dans la réussite d'une boutique en ligne ! Concepteur(trice)-réalisateur(trice) Véritable ergonome, le concepteur-réalisateur accompagne la naissance d'un site Internet. Il en détermine l'architecture générale, c'est-à-dire qu'il organise et met en scène les différents contenus pour les rendre attractifs. Puis il définit l'architecture de l'information et conçoit les moyens de navigation qui permettent d'accéder aux informations. Voir la fiche détaillée Directeur(trice) artistique web Véritable œil du site, le directeur artistique, également appelé DA, lui donne son identité graphique et artistique. Il doit aussi convaincre les clients des orientations choisies. Au sein d'une agence web ou d'une entreprise utilisatrice, il détermine l'ergonomie et la charte graphique du site, les animations, les illustrations sonores, etc. Il a aussi une fonction d'encadrement et d'animation d'une équipe de graphistes et de web designers. Enfin, il gère les délais et les budgets. Voir la fiche détaillée Graphiste multimédiaLe graphiste multimédia participe à la conception et à la mise en page de sites Internet ou Intranet et à leur habillage. Il est amené à travailler sur différentes catégories de supports électroniques : pages Internet, animations, vidéos...Voir la fiche détaillée Webdesigner Responsable de l'aspect graphique d'un site web, le webdesigner conçoit aussi bien la charte graphique que tous les éléments d'illustration : logos, pictogrammes, choix des couleurs, etc. Voir la fiche détaillée Les métiers techniques dans le e-commerceUne boutique qui bug ? Un serveur qui lâche ? Une hotline aux abonnés absents? Une faille dans la sécurisation des données ? Quatre scénarios catastrophe que les e-marchands tentent d'éviter grâce aux talents de leur développeur web, intégrateur, hébergeur, responsable sécurité, hotliner, etc. Près de 90 % des Français souhaitent que l’enseignement du codage et de la programmation informatique soit intégré aux cursus scolaires. C'est dire si l'informatique s'est largement installé dans le quotidien des Français. Ainsi, les métiers du numérique ne connaissent pas la crise ! Le Contrat d’études prospectives du secteur professionnel du numérique de 2013 prévoit la création de 36 700 emplois d'ici à 2018. Des profils pluridisciplinaires – à la fois technique et ayant le sens de la gestion de projet – seront particulièrement recherchés.Les femmes représentent moins de 30 % des effectifs dans le numérique contre 48 % dans la population active globale. Cependant moins de 20 % des postes d’ingénieurs ou de techniciens du numérique sont pourvus par des femmes. Les spécialistes de la sécurisation des données, les chefs de projets expérimentés, les architectes capables de maîtriser la complexité grandissante des réseaux seront notamment particulièrement appréciés dans les années à venir. Actuellement les développeurs sont une denrée rare ! Sur le marché de l'emploi informatique, la demande en développeurs d'applications mobiles est ainsi l'une de celle qui a le plus augmentée. Selon le cabinet de recrutement Hays, les langages de développement les plus recherchés par ordre décroissant sont : Java J2EE, Java C++, PHP, Java Script, Java Swing, .Net, C++ et C#. Les technologies liées aux mobiles Androïd et IOS et la maîtrise des frameworks associés restent également très demandées. Dernier secteur en vogue : le Cloud computing. Les entreprises vont de plus en plus faire appel à des plateformes numériques de stockage pour accéder à leurs données sur internet. Et pour analyser ces données, ce sont des experts du Big Data qui seront prisés. Aujourd'hui en France, on estime qu'ils sont peu nombreux à maîtriser les collectes et analyses complexes des bases de données. Une niche qui demande des compétences en informatique et en statistiques très pointues ! Le Cloud et Big Data figurent parmi les 10 mesures de reconquête de la nouvelle France industrielle. Une attention de tous les instants Pour qu'une e-boutique fonctionne, la vitesse de connexion et d'affichage des pages est le 1er critère d'efficacité... charge à l'équipe informatique de veiller à ce que la capacité des serveurs soit à la hauteur des connexions ! L'équipe technique a aussi la responsabilité de la sécurisation des ventes et des données du client. Elle contribue aussi à l'évolution du site en développant de nouveaux modules ou en proposant de nouvelles fonctionnalités. Et gare aux bugs et aux pages d'erreur 404 qui feront chuter le chiffre d'affaires ! Architecte en système d'information L'architecte en systèmes d'information conçoit et fait évoluer des systèmes d'information, comme des matériels informatiques, des systèmes d'exploitation, des logiciels ou des réseaux. Il choisit les outils et les technologies qui vont être utilisés et supervise leur mise en place.Voir la fiche détaillée Hot liner Le hot liner résout, le plus souvent par téléphone, tous les incidents techniques qui se produisent sur du matériel informatique ou une connexion Internet, par exemple. En entreprise, il peut gérer le parc informatique et aider les salariés dans leur utilisation courante de l'informatique. Il peut aussi être employé par une ESN (entreprise du secteur numérique) spécialisée dans la hot line, par un fabricant de matériel, etc.Voir la fiche détaillée Administrateur(trice) de bases de données L'administrateur de bases de données est responsable du bon fonctionnement des logiciels dont il a la charge, comme les systèmes de gestion de bases de données. Il tient compte des avancées technologiques pour les faire évoluer et les enrichir. Il procède aussi à des adaptations régulières en tenant compte des demandes des utilisateurs.Voir la fiche détaillée Intégrateur(trice) webTravaillant aux côtés de développeurs web, l'intégrateur réunit et met en ligne les textes, les images, les animations, les vidéos et les sons qui vont constituer un site Internet. Selon la taille du projet web, les fonctions de l'intégrateur peuvent être différentes allant de la simple exécution jusqu'à des interventions plus complexes touchant l'ergonomie ou le design du site. L'intégrateur, tout en ayant le goût du travail en équipe, doit faire preuve d'autonomie. Sa fonction exige aussi de la rigueur et une grande rapidité d'exécution. Enfin les outils évoluant sans cesse, ce professionnel doit s'intéresser aux innovations. Sa formationPour accéder à ce métier, vous devez suivre une formation en informatique au minimum de niveau bac + 2 de type BTS ou DUT (BTS services informatiques aux organisations ; BTS services numériques ; DUT informatique, DUT MMI – Métiers du multimédia et de l’Internet –), qui vous permettra d'acquérir la connaissance des principaux langages de développement (HTML), ainsi que les technologies de publication du web (Flash, DHTML, XML, ASP, Java, Javascript, PHP). Les poursuites d'études peuvent se faire en licence professionnelle en un an (exemple : mention métiers de l'informatique : systèmes d'information et gestion des bases de données, métiers du numérique), ou en école d'ingénieurs en 3 ans en passant par la voie des admissions ou dans des écoles spécialisées web : SupdeWeb, HETIC, etc.). Qui le recrute?Les agences web et les ESN (Entreprises du secteur numérique).Voir la fiche détaillée Responsable sécurité web Véritable expert de la sécurité informatique, le responsable de la sécurité web conçoit et supervise l'architecture et les éléments du système de sécurité des réseaux informatiques et de télécommunications destinés à la communication d'une entreprise, en interne comme en externe. Méthodique et rigoureux, cet expert doit être capable de prendre du recul, d'analyser le réseau existant et les besoins des utilisateurs pour préconiser les bonnes solutions. De sa capacité à écouter et à comprendre les utilisateurs dépend la pertinence des choix en matière de réseaux. Les technologies des réseaux se renouvelant en permanence, une réactualisation très régulière des connaissances et compétences est nécessaire également. Sa formationLes recruteurs donnent souvent la priorité aux diplômés d'écoles d'ingénieurs, et en particulier à celles qui proposent une spécialisation en télécommunications. Pour obtenir un titre d'ingénieur, vous devez étudier 5 années après le bac. Les écoles vous sont accessibles après un bac scientifique, 2 ans de classe prépa scientifique ou par le biais des admissions parallèles (à bac + 2 ou plus). La voie royale demeure le passage par les classes préparatoires scientifiques (CPGE). Vous pouvez aussi passer par la voie universitaire à condition de valider un diplôme de niveau bac + 5, tels que les masters dans les domaines de l'informatique et de l'électronique avec une spécialisation réseaux ou contrôle, signaux et communication. À l'université, vous avez le choix parmi de très nombreux masters notamment professionnels : Sciences, technologies, santé mention informatique spécialité Sécurité des Contenus, des Réseaux, des Télécommunications et des Systèmes (SeCReTS -Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) ; E3A (Électronique, énergie électrique, automatique), parcours réseaux et télécommunications (Paris Sud) ; Sciences et technologies mention informatique spécialité réseaux (UPMC). Enfin, à bac + 6, vous pouvez préparer un mastère spécialisé technologies du web et cyber-sécurité (École Mines-Télécom Bretagne-pays-de-la-Loire), Architecte réseaux et cybersécurité (Télécom Paris Tech). Qui le recrute?La progression du commerce électronique a entraîné des besoins accrus de sécurité. La sécurité des réseaux constituant un élément stratégique de leur développement, les grandes entreprises utilisatrices recrutent ce type de profil.Voir la fiche détaillée Hébergeur(euse) InternetL'hébergeur Internet met à la disposition des internautes des sites web conçus et gérés par des tiers. Grâce à une infrastructure technique importante, il assure l'accessibilité de ces sites 24 h sur 24 et traite toutes les pannes, notamment les coupures de connexion d'un fournisseur. Un hébergeur est soumis à des astreintes le soir et le week-end afin d'assurer une surveillance humaine permanente : c'est un métier qui exige une grande disponibilité.Sa formationPour accéder à cette fonction, vous devez envisager au minimum un bac + 2 en informatique (BTS systèmes numériques, DUT informatique…). Qui le recrute? Les sociétés d'hébergement recrutent des hébergeurs. Les entreprises fournisseurs d'accès à Internet (FAI) peuvent aussi offrir des solutions d'hébergement et avoir besoin de ces professionnels. Fab ManagerAppelé aussi coordinateur de laboratoire de fabrication numérique, le Fab Manager a pour objectif de faire découvrir à tous et d’organiser le partage des connaissances et des pratiques liées à la fabrication numérique. Il a pour mission de coordonner un laboratoire de fabrication numérique (ou FabLab). À côté de la gestion administrative du FabLab, il contribue à la médiation auprès de différents publics (jeunes, seniors, étudiants, entrepreneurs, associations, etc.). Il propose et conduit des projets de création numérique et des partenariats avec différents types d’acteurs (entreprises, services publics, écoles, associations...) utiles au développement économique et social. Sa formationCe métier très récent nécessite une formation de niveau bac + 5. Il peut s'agir d'un diplôme d'ingénieur ou d'un master en génie électronique, informatique et/ou mécanique. Il existe également un diplôme universitaire « Métier : FabManager » dispensé à l'université de Cergy-Pontoise. Le saviez-vous ?Le FabLab (contraction du terme anglais Fabrication Laboratory) est un lieu public dédié à l’apprentissage des technologies de la fabrication numérique et de leurs usages ou qui propose ce service en liaison avec une autre activité principale. Les fab labs sont réunis en un réseau mondial très actif.Pour en savoir un peu plus voir le site du Réseau français des fabLabs : http://www.fablab.fr/Voir la fiche détaillée Développeur(euse) web Le portail des métiers de l’Internet le définit comme un « informaticien qui réalise l’ensemble des fonctionnalités d’un site internet. » Il intervient après le chef de projet et à l’aide du cahier des charges élaboré par celui-ci, il programme les fonctionnalités du futur site en se basant sur les besoin du futur client.Sa formationPrès de 60 formations existent de bac + 2 à bac + 5. Il faut au minimum un bac + 2 pour débuter (un BTS services informatiques aux organisations par exemple). À bac + 3, l’EEMI (École européenne des métiers de l’Internet) délivre par exemple un bachelor « métiers du web. Sinon, à l’université des licences professionnelles (logistique et systèmes d’information ; réseaux et télécommunications spécialité web développeur, parcours mobile développeur ou web développeur…). À bac + 5, des écoles spécialisées délivrent des diplômes pointus comme l’HETIC (expert en ingénierie du numérique) ou l’EPSI (expert en informatique et système d’information) pour ne citer que quelques exemples. L’université dispense à bac + 5 des masters professionnels (en informatique avec différentes spécialités : architectures logicielles ; sécurité, systèmes, réseaux ; ingénierie du logiciel ; données et systèmes connectés…). Qui le recrute?Le développeur web peut exercer dans une ESN (entreprise de services du numérique), dans une agence Web, en tant que travailleur indépendant ou directement chez le client.Voir la fiche détaillée Les métiers du webmarketing dans le e-commerce Les sites marchands requièrent des compétences en webmarketing pour accroître sans cesse leur visibilité, leur audience, leur rentabilité... et au final leur part de marché. Leur objectif : la satisfaction client ! Comprendre et évaluer les tendances actuelles, les nouveaux besoins des utilisateurs, et notamment les liens avec les réseaux sociaux sont des activités menées au quotidien par les équipes de marketing dans les entreprises marchandes. Avec l'essor du e-commerce, la problématique du webmarketing s'est développée progressivement depuis l'an 2000 pour être aujourd'hui un levier incontournable des ventes en ligne. L'essor des technologies digitales et des usages qui en découlent (web collaboratif, médias sociaux, TV interactive, applications mobiles) ainsi que les nouvelles pratiques d'acquisition de trafic (buzz marketing, publicité online) contribuent à développer cette activité. Responsable webmarketing En collaboration avec les différentes équipes (marketing, publicitaire, communication, commerciale), le responsable webmarketing vise à faire connaître le site web de l'entreprise, à augmenter ses ventes en ligne, à accroître son trafic et à fidéliser les internautes. Pour cela il fixe les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place, après analyse et évaluation des différentes composantes du marché. Il s'appuie sur les compétences de chargé de webmarketing, de responsable d'acquisition et de traffic manager assurant le déploiement et le suivi quotidien des outils/actions marketing. Acquisition de trafic, ROI (retour sur investissement), affiliation, web analytics, référencement naturel et payant (SEM et SEO), e-mailing n'ont aucun secret pour les pros du webmarketing ! Aujourd'hui et dans les années à venir, la géolocalisation couplée à des actions marketing ciblées devrait accroitre encore davantage le rôle des webmarketeurs dans le processus d'achat. Ce métier demande un goût de la communication et des chiffres car il s'agit de minimiser les risques commerciaux en s'appuyant sur des études quantitatives. De la réactivité, de la rigueur et une curiosité pour les innovations sont également demandées.Sa formationPour devenir responsable de webmarketing, vous devez maîtriser les méthodes et les outils statistiques (google adwords), être à l'aise avec l'informatique et internet et posséder un profil commercial de haut niveau. Il vous est donc conseillé de viser un diplôme d'école de commerce ou un master professionnel spécialisé en e-marketing et e-business. À bac + 6, vous pouvez envisager un mastère spécialisé en e-marketing et e-business (stratégies marketing à l’ère digitale ; manager marketing direct et commerce électronique…). Qui le recrute?Les entreprises qui possèdent un site Internet, les agences web, les agences de conseil en marketing online. Voir la fiche détaillée E-commerçant(e) indépendant(e)À la tête de sa propre boutique web, le e-commerçant, ou cyber-entrepreneur, commercialise des produits qu'il a préalablement sélectionnés en fonction d'une thématique précise : jeux de société, accessoires de mode, vêtements, produits du terroir, etc. Si une majorité de e-commerçants jouent le rôle de distributeurs (intermédiaires commerciaux entre une marque et les consommateurs), ils sont de plus en plus nombreux à utiliser le net pour diffuser leurs propres créations (bijoux, objets déco, cartes de visites, etc.).Cette activité requiert rigueur et sens de l'organisation car il faut traiter les commandes dans les délais et conditions annoncés aux clients. Le e-commerçant doit également être un bon communicant, car c'est souvent lui qui assure la promotion de son site. Si beaucoup de e-commerçants font appel à des prestataires pour la création de leur boutique en ligne, la plupart se chargent ensuite de l'animation de celle-ci au quotidien : être à l'aise avec les nouvelles technologies est indispensable ! Sa formationIl n'existe pas de formation spécifique et la réalité montre que les e-commerçants sont issus d'horizons variés. Tous les parcours sont donc envisageables, mais une formation commerciale (bac + 2 minimum) est un plus. Avant de se lancerIl doit disposer d'un budget de plusieurs milliers d'euros qui lui permettra de s’appuyer sur quelques prestataires incontournables ou presque : webdesigner, agence de communication, référenceur, etc. Bien pensé et bien annoncé, son site rencontrera plus de succès ! Chef(fe) de projet e-CRM (electronic custumer relationship management) Métier d'interface entre les équipes informatique, marketing et vente, le chef de projet e-CRM (customer relationship management) gère la relation client sur internet : analyse de la connaissance client, fidélisation et satisfaction, optimisation des actions. En relation avec une multitude de services (clients, DRH, informatique...), il met en place une organisation et des processus centrés sur le client, offrant des promesses de qualité de service et de délais de réponse. Il choisit les outils et technologies reliant la plateforme web et le système d'information de l'entreprise. Objectif : satisfaire le client internaute au moindre coût pour l'entreprise.Sa formationBac + 5, pas moins. Issu d'une école de commerce ou d'ingénieurs avec une spécialisation gestion/marketing, le chef de projet e-CRM possède des connaissances techniques autour d'outils spécifiques. Il a aussi acquis une expérience dans les systèmes d'information. Il doit maîtriser l'anglais, la plupart des solutions e-CRM provenant de l'étranger. Qui le recrute?L'e-commerce est le premier secteur qui le recrute. Au sens d’une entreprise il va exploiter plusieurs leviers Customer Relationship Management comme les espaces consommateurs, le parrainage, les jeux en ligne... S’il travaille dans le secteur de la banque et des télécoms, sa mission consistera à développer des applications afin d'assurer la gestion des comptes en ligne. Il peut aussi exercer en freelance. Traffic manager Également appelé responsable de trafic internet ou chargé d'acquisition web, le responsable de trafic Internet met en place et gère des campagnes publicitaires en ligne, assure leur suivi statistique, ainsi que leur optimisation. Il planifie l'occupation des espaces publicitaires d'un site, assure la mise en ligne ou le retrait des bannières et bandeaux. Il analyse également les mesures d'audience (nombre de pages vues, nombre de clics). Organisé et rigoureux, le responsable de trafic possède de grandes qualités de communication et le goût du travail en équipe. Réactif et sachant s'adapter, il est toujours en veille afin de proposer des solutions évolutives. Sa formationPour devenir traffic manager, vous devez posséder une excellente connaissance du marché du web. Il est donc conseillé d'avoir une formation commerciale tournée vers le marketing et la publicité. Les profils recherchés varient de bac + 2 (BTS, DUT en informatique ou marketing) à bac + 5 (école de commerce, master pro – Innovation et management des technologies ; management de la technologie et de l’innovation ; management, spécialité marketing –). Qui le recrute?Les éditeurs de site, les agences web, les agences de communication et de publicité, les régies publicitaires, les agences de référencement, mais aussi les grandes entreprises souhaitant développer leur site web recherchent des traffic managers, une fonction en hausse grâce au développement de la publicité en ligne.Voir la fiche détaillée Chargé(e) de référencement web Le chargé de référencement web, ou référenceur, est chargé de faire connaître un site Internet auprès des annuaires et des moteurs de recherche. En augmentant la visibilité d'un site et en optimisant son positionnement sur les moteurs, il facilite son accès auprès des internautes et accroît son audience. Ce métier comporte des aspects à la fois techniques, commerciaux et marketing. Il demande des capacités d'observation, de la curiosité, de la rigueur et de la réactivité. Le chargé de référencement doit aussi faire preuve d'un bon sens relationnel.Sa formationIl n'existe pas de profil type, ni de formation spécifique pour ce métier. Vous devez néanmoins posséder une bonne connaissance d'Internet et la maîtrise des outils de recherche et de référencement, ainsi que des connaissances en bases de données et en marketing. S’il existe de nombreuses licences pro, une formation de niveau bac + 5 (école de commerce ou master pro) est vivement conseillée. Qui le recrute?Les agences web, les sociétés spécialisées en référencement ou directement les grandes entreprises recherchent ces profils assez rares.Voir la fiche détaillée E-merchandiser(euse) Le e-merchandiser détermine la meilleure façon de présenter produits ou services sur le site marchand. Son objectif : augmenter les ventes en rendant la navigation facile et attractive. C'est lui notamment qui définit l'ergonomie des rubriques, la mise en scène des produits, les visuels, les descriptifs des produits, etc. Il peut également préconiser la mise en place de vidéos de mise en situation des produits (cabine d'essayage virtuel, par exemple) ou d'aides en ligne. Le e-merchandiser doit être méthodique et rigoureux pour tirer le meilleur parti des études de marché sur lesquelles s'appuient ses choix stratégiques. Créatif, il est capable de proposer des solutions attrayantes et qui se démarquent des sites concurrents.Sa formationIl n'existe pas de diplôme spécifique de e-merchandising. En revanche, après un bac + 2 dans le domaine de la vente ou du commerce, plusieurs voies vous permettent de vous spécialiser dans le e-commerce. On peut citer, à bac + 3, la licence pro e-commerce et marketing (IUT de Montreuil) et la licence pro ecommerce et marketing numérique (IUT d'Évry) ; différents masters (bac + 5), tel le master pro spécialité commerce électronique (Paris-Est Créteil-Val-de-Marne), ont également cet objectif. Vous pouvez aussi vous former dans une grande école de commerce (HEC, ESCP Europe, ESSEC, EDHEC, etc.) proposant une spécialisation dans l'e-business. Enfin, quelques écoles dédiées aux métiers du Web et de l'e-commerce ont ouverts leurs portes au cours des dernières années à l'instar de la WebSchoolFactory à Paris. Qui le recrute?Ce métier s'exerce directement au sein des entreprises possédant des sites marchands ainsi que dans les agences web.Voir la fiche détaillée Responsable affiliation Le rôle du responsable affiliation est d'établir des partenariats – contre rémunération – avec d'autres sites web (marchands ou non) dans le but d'attirer le plus grand nombre d'internautes vers son propre site. Pour cela, il dispose de différents instruments de promotion (bandeaux, fenêtres pop-up, liens, etc.) qu'il diffuse chez ses partenaires. Sa formationCe métier demande de bonnes qualités relationnelles (en interne pour travailler en équipe, et en externe avec les partenaires), une grande réactivité et des capacités de négociation. Il n'existe pas de formation spécifique menant au métier de responsable affiliation. Le parcours le mieux adapté consiste à suivre une formation commerciale de niveau bac + 5 (école de commerce, master universitaire), que vous complèterez par une formation aux outils et techniques du web ou par une expérience de terrain (stage, 1er emploi) dans ce domaine. Qui le recrute? Ce métier s'exerce directement au sein des sociétés possédant des sites marchands ainsi que dans les agences web.Voir la fiche détaillée Responsable e-mailing Le responsable e-mailing définit les axes stratégiques des campagnes d'e-mailing à destination des clients ou futurs clients du site. Il coordonne ensuite la réalisation et la diffusion de ces campagnes, puis évalue leur l'impact sur les ventes. C'est lui également qui gère la base de données de mails clients de l'entreprise. Présentation d'un nouveau produit, campagne promotionnelle, ventes privées, jeu concours… Nombreuses sont les occasions qui permettent, par l'envoi d'un mail, de rester en contact avec les clients du site et de démarcher de nouveaux clients. À chaque catégorie d'e-mailing, ses objectifs : actions de conquête (ex : info concours), de fidélisation (ex : newsletters, enquêtes), commerciales (ex : promotions), relationnelles (ex : e-mail d'anniversaire) ou liées au cycle de vente (ex : confirmation de commande). Ce métier requiert un bon esprit d'analyse et de synthèse, des qualités rédactionnelles et managériales. Il comporte également une forte dimension technique avec laquelle vous devez être à l'aise. La formationPour décrocher un poste de responsable e-mailing, vous devez de préférence être titulaire d'un master en e-business ou en marketing direct (Paris Dauphine, Celsa, etc.) ou encore être diplômé d'une grande école de commerce. Une première expérience dans le domaine du webmarketing vous sera demandée. Qui le recrute?Les sociétés qui commercialisent leurs produits sur des sites marchands et les agences spécialisées dans le webmarketing sont les principaux recruteurs de responsables e-mailing. Les métiers de la production de contenus dans le e-commerce L'animation de sites web, la gestion du contenu est confiée au responsable éditorial chapeautant une équipe rédactionnelle constituée de journalistes online, de community managers et de bloggeurs. Si les grands groupes ont très tôt compris la nécessité de recruter des personnes capables d'assurer la responsabilité des contenus en ligne de leurs marques, de plus en plus d'entreprises (sites de e-commerce, agences de communication, grandes entreprises) ont intégré progressivement ce type de compétences dans leurs équipes. Aujourd'hui, l'importance d'être présent en ligne, d'animer des espaces fédérateurs et la nécessité d'être bien référencé par les moteurs de recherche placent les contenus au cœur des stratégies digitales, surtout des boutiques qui en ligne cherchent à se distinguer de leurs concurrents pour accroître leurs ventes. La visibilité en ligne tout support est vitale pour les boutiques en ligne.La fonction de community manager a le vent en poupe et fait le lien entre l'éditorial et le marketing. L'éditorial doit désormais être pensé multicanal avec des stratégies « web in store » qui se développent de plus en plus dans le e-commerce. Ainsi, à côté des canaux classiques (sites vitrines, boutique en ligne, appli mobile, etc.), les consommateurs se voient proposer de nouvelles expériences au cœur de la boutique physique avec des objets connectés : démonstrations sur écran, scan de promotions, bornes interactives. La stratégie éditoriale se complexifie : elle demande de plus en plus de contenus spécifiques et un renouvellement accru de ces contenus... pour susciter intérêt, adhésion et envie d'acheter/de s'informer. Plus que pour n'importe quel autre site web, une boutique en ligne doit son succès à la synergie des équipes qui s'y investissent : l'éditorial, l'animation des contenus, la mise en avant des produits avec promotions ou ventes flash se coordonnent avec l'ensemble des actions menées par la communication et le marketing. Sur un site de e-commerce, le potentiel client doit trouver des informations descriptives du produit, un prix attractif, des informations claires sur la sécurisation du paiement et sur les modalités de livraison/retour. L'univers de la boutique doit susciter la confiance pour permettre l'acte d'achat.... mais cela ne suffit pas : l'internaute attend l'avis d'autres consommateurs, des démonstrations en ligne, des coupons de réduction, des exclusivités. À chaque e-commerce d'être créatif et accrocheur. Community manager Appelé également chargé de communication web, il crée des comptes/pages sur les réseaux sociaux puis les anime en vue du développement de la présence en ligne d'une marque, d'une association, d'une entreprise, etc. Il assure chaque jour une veille sur une ou plusieurs thématiques en fonction des réseaux sociaux sur lesquels il intervient. Cela lui permet ensuite de contribuer sur les différentes plateformes, de réagir aux commentaires des internautes et de rédiger des billets de blog.Il analyse l'impact de ses différentes actions en termes de fidélisation, de notoriété et d'image de la société pour laquelle il assure l'animation : analyse statistique des pages vues (google analytics), point téléphonique, rapport mensuel, etc. Quand il travaille directement pour une marque ou une entreprise, il anime des espaces (facebook, pinterest, viadeo, twitter, etc.) en fonction de la ligne éditoriale fixée par le service marketing ou le service communication. Quand il est employé dans une agence web, il gère l'animation des réseaux de plusieurs clients. Il doit suivre pour chacun les recommandations et objectifs fixés avec chaque client.Le développement des sites communautaires, mais aussi du e-commerce, a favorisé l'essor de ce métier. Le community manager doit être en empathie avec les membres de la communauté. Il possède des qualités d'expression écrite et orale. Sa formationL’IMCI (l’institut des médias et de la communication sur Internet) propose des formations de quelques jours à quelques semaines en community management. L’ISEFAC (Institut supérieur européen de formation par l’action) dispense à bac + 3 le bachelor digital et réseaux sociaux. L’INSEEC Business school dispense également un master communication digitale et community management à bac + 5 qui s’intéresse principalement et réputation et propose des cours de stratégie web, de communication digitale et des enseignements liés au community management. L’ESC (École supérieure de commerce) propose un master avec une spécialisation communication digitale tandis que l’École Multimédia de son côté propose une formation en alternance d’un an qui s’adresse à des étudiants de niveau bac + 2/3 et auquel elle propose des enseignements communication digitale et en e-réputation. À l’université il existe plusieurs formations sur les métiers du numérique notamment en licence professionnelle (à bac + 3). Citons, par exemple, à Aix-en-Provence la licence professionnelle marketing et réseaux de communication ou celle de Lyon intitulée e-commerce et marketing numérique avec un parcours en communication digitale. Qui le recrute?Les agences web recrutent des community managers pour le compte de leurs différents clients. Les annonceurs proposent de plus en plus de postes en interne de community managers, au sein de leur service marketing ou communication. Ils coordonnent ainsi l'ensemble des actions de communication transmédia. De plus en plus de professionnels se lancent également en free lance proposant leurs compétences aussi bien aux agences web (en sous-traitance) ou directement aux sociétés (le plus souvent PME) pour des missions ponctuelles ou à long terme.Voir la fiche détaillée Blogueur(euse) Le blogueur crée des contenus, parfois quotidiennement, pour attirer et fidéliser des internautes. Il est le plus souvent spécialisé dans une thématique qui le passionne (technologies, jeux vidéos, réseaux sociaux, mode, voyages, arts, etc). Certains blogueurs français, dont le site capte une forte audience, réussissent à gagner leur vie avec cette activité grâce aux revenus publicitaires ainsi générés. Mais on est encore loin de la réussite de certains bloggeurs anglo-saxons (dont l'audience potentielle est évidemment plus importante) !Le blogueur free lance met régulièrement à jour le contenu de son blog et le développe (design, développement, rédaction). Il gère aussi les commentaires des visiteurs. Il référence son blog afin de le faire connaître : le trafic généré par les moteurs de recherche est un élément important dans sa stratégie financière ! Il en assure la maintenance technique et mène une veille technologique concernant l'outil de blog (nouveaux modules ou fonctions). Proche d'un travail journalistique (pour le contenu), le blogueur est à l'aise avec l'écrit dans un style souvent direct et concis. Sa formationLes blogueurs sont, dans leur majorité, des travailleurs indépendants qui, pour beaucoup, exercent une autre profession en parallèle. Qui le recrute?Toutefois, on constate une professionnalisation de cette fonction. Les multinationales, les boutiques en ligne font désormais appel à des agences web ou de communication pour assurer le community management de leurs réseaux sociaux. Quelques entreprises, dans le domaine des médias par exemple, possèdent des blogs animés en interne par des journalistes. Responsable éditorial web Le responsable éditorial gère l'animation éditoriale d'un site internet et de ses déclinaisons (mobile, bornes interactives, etc.) : programmation éditoriale, gestion d'une équipe de rédacteurs, mise à jour et évolution du contenu existant, création de nouveaux contenus, production de newsletters. Dans le respect du planning et du budget, il a la responsabilité d'organiser la production éditoriale en commandant des articles, des interviews et des produits web (animations, vidéos, infographies) auprès des rédacteurs de son équipe, d'agences web ou de free lance. Il veille à ce que tous les contenus proposés sur le site respectent la ligne éditoriale et stratégique du projet ou de l'entreprise.Ce métier exige des qualités rédactionnelles et une bonne culture générale, ainsi que des compétences spécifiques à la rédaction et la mise en ligne de contenu web. Il faut également un sens de l'organisation et une grande rigueur dans la gestion des contenus. Enfin le responsable éditorial a le souci de proposer des données fiables aux internautes et mène une veille active sur les sujets qu'il couvre. Sa formationPour accéder à cette fonction, vous devez maîtriser, en dehors des outils bureautiques classiques, au moins un outil de gestion de contenu (appelés CMS - content management system) et avoir acquis vous-même une expérience en tant que rédacteur. Selon la nature des projets et le type d'entreprises, vous pouvez envisager des études universitaires dans le domaine du web éditorial, une école de journalisme ou bien une école de commerce offrant une dominante marketing et complétée par une spécialisation en multimédia. Qui le recrute?Les groupes de presse (écrite, radio, TV), les agences de presse, les agences éditoriales interactives, les agence de communication, les sites des grandes entreprises (sites marchands ou institutionnels) sont tous des employeurs potentiels de responsables éditoriaux pour leurs projets. Pour des postes dans des équipes web réduites où les fonctions sont multiples, connaître les langages de base du web (HTML, XML) ainsi que les éditeurs web (comme Dreamweaver) vous permettra de gérer l'aspect graphique et de webmastering.Voir la fiche détaillée Webrédacteur(trice) Également appelé cyberjournaliste ou rédacteur online, le webrédacteur a pour mission d'informer, dans d'innombrables domaines (politique, social, actualité mondiale ou locale, culture, économie), un public large ou spécialisé. Lorsqu'il écrit pour un site de e-commerce ou un portail, son activité se situe aux confins du journalisme, du marketing et de la communication. Le webrédacteur doit être très réactif et coller aux sujets dans l'air du temps. Réactif et polyvalent, il sait s'adapter aux formats et contraintes des différents supports en ligne : longueur des textes, structuration de l'information, recours aux images, etc. Sa formationSi les autodidactes ont pu trouver des postes de rédacteurs online dans les années 2000, les recruteurs misent désormais sur un diplôme reconnu par la profession. Quatorze écoles sont ainsi reconnues par la convention collective des journalistes. On y entre sur concours après un bac, bac + 2 ou bac + 3. Des études de lettres, d'histoire, de sciences économiques ou de sciences politiques peuvent constituer une bonne préparation. Les diplômes de référence de la profession restent ceux du CFJ (Centre de formation des journalistes) à Paris, et de l'ESJ (École supérieure de journalisme) à Lille. Ces 2 écoles privées proposent un diplôme en 2 ans après un bac + 3 validé. Le concours d'entrée est très sélectif (45 admis au CFJ60 à l’ESJ). Les frais de scolarité annuels s'élèvent à 4 500 euros à l'ESJ et 4 960 euros pour le CFJ. Dans le public, les IUT de Tours, de Lannion, de Nice-Côte d'Azur proposent le DUT information-communication option journalisme (bac + 2), accessible sur dossier et entretien.L'IJBA (Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine) propose un master ouvert sur concours à des titulaires de bac + 3 (licence, IEP). À l'université, les formations reconnues sont des masters s'adressant également à des diplômés bac + 3. Ils sont délivrés par les structures suivantes : l'IFP (Institut français de presse, Panthéon-Assas), le CELSA (Paris-Sorbonne), le CUEJ (Centre universitaire d'enseignement du journalisme, Strasbourg) et l'EJCAM (École de journalisme et de communication de l'université Aix-Marseille).Les autres écoles privées reconnues sont : l'EJT (École de journalisme de Toulouse) et l'IPJ (Institut pratique de journalisme, Paris-Dauphine), l'EJDG (École de journalisme de Grenoble). Ces écoles recrutent respectivement des bac + 2 / bac + 3 et mènent à un diplôme bac + 5. Enfin, le master de journalisme de Sciences po a également obtenu la reconnaissance de la profession. Les IEP de province proposent par ailleurs un cursus permettant de réussir les concours des écoles de journalisme reconnues. Enfin, vous pouvez vous former au métier de journaliste en préparant un DUT information-communication option journalisme, une licence pro de journalisme, un master spécialisé après une licence, par exemple mention information-communication, etc. Qui le recrute? Pigiste ou salarié, le webrédacteur peut travailler pour toute entreprise, association ou administration réalisant des contenus en ligne voire un webmag. Voir la fiche détaillée Mes ressources utiles FEVAD, Fédération du e-commerce et de la vente à distance60, rue La Boétie, 75008 Paris, tél. 01 42 56 38 86http://www.fevad.com/ FCD, Fédération des entreprises du commerce et de la distribution12, rue Euler, 75008 Paris, tél. 01 44 43 99 00http://www.fcd.asso.fr/ AFM, Association française du marketinghttp://www.afm-marketing.org/ Association de l'économie numérique6, place du colonel Bourgoin, 75012 Paris, tél. 01 70 37 76 17.http://www.associationeconomienumerique.fr/ Paris Incubateurs24 rue de l'Est75020 Parishttp://www.parisandco.com/ French TechMinistère de l'Économie, de l’Industrie et du Numérique139, rue de Bercy, 75572 Paris cedex 12, tél. 01 53 18 27 28.http://www.lafrenchtech.com/ La Fonderie, agence numérique d'Île-de-France11, rue de Cambrai, Bâtiment 28, 75019 Paris, tél. 01 53 85 92 20.http://www.lafonderie-idf.fr/ Métiers et secteurs Association de l’économie numériqueCe lieu d'échanges pour les acteurs de l'économie numérique regroupe quelque 400 sites de e-commerce. L'association édite un baromètre du e-commerce et publie des actualités sur le secteur.http://www.associationeconomienumerique.fr/ AFM, Association française du marketingL'AFM rassemble 600 adhérents individuels ou institutionnels (entreprises et établissements d'enseignement). Elle a pour mission principale de promouvoir une recherche académique et une formation en marketing d'un niveau de qualité comparable aux standards internationaux. Elle organise un congrès international annuel et édite 2 revues : Recherche et applications en marketing et Décisions marketing.http://www.afm-marketing.org/ Portail du gouvernement sur les métiers de l'internetLe portail des métiers de l'Internet, qui dépend du ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique vous informe sur les nouveaux métiers, les formations et les compétences recherchées dans le domaine du web.http://www.metiers.internet.gouv.fr Emploi et recrutement Le salaire moyen d'un E-commerce en 2023https://fr.talent.com/salary?job=e+commerce Les salaires de l'e-commercehttps://www.wizishop.fr/blog/salaire-ecommerce Les métiers les plus recherchés de l'e-commercehttps://fiches-pratiques.ecommercemag.fr/Thematique/talents-1322/FichePratique/Quels-metiers-e-commerce-sont-plus-recherches-364473.htm Outils pédagogiques E-commerce Pratique infoCe site riche en conseils pratiques à pour ambition d'accompagner les (futurs) e-commerçants dans le développement de leur activité et les aider à prospérer.http://www.ecommerce-pratique.info/ Études et statistiques Bilan du e-commerce en France en 2023Retrouvez tous les principaux chiffres, indicateurs et études sur le e-commerce et la vente à distance réunis dans un même et seul document publié par la Fevad.https://www.fevad.com/bilan-du-e-commerce-en-france-160-milliards-deuros-ont-ete-depenses-en-ligne-en-2023/ Crédits photos© grapestock © scyther5 © ipopba © sisterspoo © Tiyas © zinkevych © NicoEINino © vgajic © gorodenkoff © PeopleImages © gilaxia © Vasil Dolmatov © laflor © Cesar Okada © raestudio © bakhtiar_zein © Cecilie_Arcurs © tolgart © kizilkayaphotos © appleuzr © rikirennes © Alexandra Iakovlava © artiemedvedev © Elvinagraph © aurielaki
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