Accueil Tous les zooms Les métiers des travaux publics Les métiers des travaux publics Les travaux publics connaissent un besoin de main d’œuvre, notamment en Île-de-France. Un secteur porteur et relancé par la transition énergétique et les différents projets du Grand Paris. Imprimer cet article Partager sur Facebook (Nouvelle fenêtre) Parmi les 800 000 salariés du bâtiment, 22% travaillent dans le secteur des Travaux Publics, selon l’observatoire des métiers du BTP en 2016. Soit 245 015 salariés pour 7500 entreprises. Dont : 61,2% d’ouvriers (149 900), 24,6% d’etam (60 200) et 14,2% de cadres (34 900) selon le rapport d’activités 2016 du FNTP (Fédération nationale des travaux publics).Les activités des travaux publiques peuvent être divisées en 3 grandes familles :la production (canalisateur, constructeur de route, opérateur de centrale enrobés, ...)la technique et l'encadrement de chantier (chef de chantier, conducteur de travaux, géomètretopographe, ingénieur du génie civilles administratifs (technicocommercial BTP). Panorama du secteurLe secteur des travaux publics connait depuis 2008 une baisse de son activité, et d’emplois (30 000 en moins depuis 2008). Cette baisse, constatée dans toutes les régions, s’explique en partie par la baisse de l’investissement public et la mise en place de la réforme territoriale. Plusieurs régions ont vu leur activité particulièrement diminuée en 2015 : Nouvelle-Aquitaine (-25,3%) et Grand Est (-17,7%). Concernant le chiffre d’affaires annuel, de 36,4 milliards d’euros en 2015 (-8,2% avec 2014), 43,5 % sont issus de réalisations destinées à l’État et aux collectivités locales, selon la FNTP (Fédération nationale des travaux publics). En Île-de-France, entre 2008 et 2015, il a chuté de 8,2 à 6,9 milliards d’euros. Un chiffre qui est appelé à évoluer avec les nombreux projets portés par le Grand Paris. Les prises de commandes ont par exemple progressées de 10,2% en 2016.Autre avancée significative, la part des marchés de services : 42% en 2016 contre 33% en 2012. Une augmentation qui s’explique par une reprise des marchés d’ingénierie, comme l’explique Marc Abadie, directeur du réseau et des territoires de la CDC : « Depuis 2015, il y a un net regain d’intérêt pour l’ingénierie privée, suite à la diminution de l’ingénierie publique. Ce qui devrait se traduire par le lancement de travaux courant 2017 et 2018 ».Et l’innovation, constatée de façon constante dans les travaux publics (via la transition énergétique, le numérique et les objets connectés, la technologie 3D, la maintenance prédictive, etc.) est source de bénéfices. Economiques, certes, mais pas que. En attestent ces réseaux, de plus en plus intelligents, et durables, qui sont devenus la norme en très peu de temps, pour construire les routes, les canalisations, les réseaux électriques, etc.Ce sera par exemple le cas pour les réseaux ferroviaires de la ligne Lyon-Turin, prévue d’ici 2030, ou pour les travaux du canal Seine-Nord Europe (qui reliera la Seine au canal Dunkerque-l’Escaut, soit un barreau fluvial de 107 kilomètres), relancés en octobre 2017, et qui ne se termineront pas avant 2023. Deux immenses projets qui mêlent ambitions régionales, nationales, et…européennes. La preuve en chiffres avec le canal Seine-Nord Europe : 4,7 milliards d'euros d’investissements, dont 40 % venant de Bruxelles, 1 milliard de l'Etat et autant des collectivités.Dans les travaux publics, le déploiement de la fibre optique fait aussi partie des grandes réalisations à venir. Et pourrait générer jusqu’à 20 000 emplois ces 10 prochaines années, selon la FNTP.L’investissement pour la fibre optique en France, de l’ordre de 20 milliards d’euros d’ici 2020, fait suite au plan France Très Haut Débit de 2013 sous la présidence Hollande. Un plan que ne renie pas le gouvernement d’Emmanuel Macron. L’objectif : une couverture complète de la fibre optique sur tout le territoire en 2022. La répartition de l’activité en Île-de-France est relativement proche de la répartition de l’activité à l’échelle nationale, il n’y a pas de spécificités locales marquées. L’activité des travaux publics est constituée, pour un peu plus d’un tiers, de travaux de route : 35,7% en 2015. Les travaux électriques et les travaux d’adduction d’eau et d’assainissement représentent chacun un peu plus de 20% de l’activité (22,2%), et le terrassement 10%. Les autres travaux publics représentent des parts moins importantes.Concernant la taille des entreprises, 60% ont moins de 10 salariés, 31% entre 11 et 50 salariés, 8% entre 51 et 500 salariés (principalement pour les chantiers d’envergure), et 1% plus de 500 salariés (les leaders tels que Bouygues, Vinci, Eiffage, etc.). Pour qui travaillent les travaux publics ?40,5 % : les collectivités locales33,8 % dans le secteur privé16,9 % : les grands opérateurs5,8% : les concessions et contrats de partenariats3% : l’EtatSource : FNTPInfographie détaillée en page 7 du lien suivant : http://www.fntp.fr/master_online/#page=6 Le savoir-faire des entreprises françaises ?...Le monde en redemande !Quant aux activités à l’international, le chiffre d’affaires s’élève à 28,5 milliards d’euros en 2015 (+7% avec 2014), soit 44% du chiffre d’affaires des entreprises françaises dans le secteur des travaux publics. Une progression à l’international qui, étalée sur 10 ans, atteint les 60% ! selon la FNTP (Fédération nationale des travaux publics). Mais attention : la qualité des infrastructures françaises à l’international, depuis 2008, est pointée du doigt : la France est passée de la 4ème à la 10ème place mondiale. Les principales réserves concernent le manque de budget, d’entretien, et de vision à long terme.Globalement, les principaux travaux sont réalisés en Europe (45,2% du chiffre d’affaires, environ 12,9 milliards d’euros en 2015). Autres régions du monde particulièrement sollicitées : l’Amérique du Nord (16,4%) et l’Afrique (15,5%), tandis que d’autres marchés s’affirment : en Asie (8,1%), en Amérique latine (5,8%), au Proche et Moyen-Orient (4,5%), en Océanie (4,5%)… Les métiers de la productionEn 2013, les effectifs dit « de production » s’élève à 25 439 (travail temporaire compris). Avec comme métiers les plus représentés les ouvriers de voiries et réseaux divers (5 851), les conducteurs d’engins (2 646) et les monteurs de réseaux (2 006). D’ici 2018 trois métiers vont particulièrement recruter. Il s’agit des constructeurs d’ouvrage d’art – béton armé, des terrassiers et des monteurs de réseaux. Canalisateur(trice)Ce professionnel est chargé de la pose des canalisations d'eau pour les particuliers ou les collectivités. Il construit les réseaux souterrains de distribution qui permettent l’adduction d'eau potable et l'évacuation des eaux usées vers les stations d'épuration. Il se charge également d’installer les réseaux de câbles électriques, de conduites de gaz et désormais de fibre. Enfin, il assure l'entretien des installations existantes en appliquant des techniques innovantes.Afin de réaliser ces installations, le canalisateur perce des tranchées à la pelle mécanique selon les plans du maître d'œuvre et installe les conduites sur de longues distances. Il effectue ensuite les raccordements et aménage des ouvertures qui permettent l'accès aux canalisations pour les réparations et les visites d'entretien. Par des essais de pression avec de l'eau ou de la fumée, il détecte les fuites éventuelles. Les travaux d’installation terminés, il remet en état la chaussée, les trottoirs et les caniveaux. Selon les contraintes imposées par le chantier et son degré de complexité, le canalisateur utilise des techniques de pointe pour effectuer des tâches délicates (pose des tuyaux à l'aide de laser, utilisation de machine à souder automatisée, pilotage d’outils de forage téléguidés, ...) Quelques particularités sont propres à ce poste. Le canalisateur est un élément mobile. Selon l'éloignement des sites, il part pour la journée, parfois pour la semaine. Il faut donc être disponible mais aussi posséder de bonnes facultés d'adaptation pour s'intégrer rapidement à une équipe sur des chantiers variés. Habile de ses mains, il doit posséder des notions en maçonnerie. Il doit aussi être résistant physiquement, travaillant en permanence à l'extérieur, quel que soit le temps. L’accès au poste de canalisateur se fait principalement via un CAP (CAP constructeur en canalisations des travaux publics), qui permet de travailler en tant qu'ouvrier canalisateur. Le titulaire d'un bac pro (Bac pro travaux publics) accède à un poste de technicien sur le chantier, ce qui lui confère des responsabilités d'organisation et de gestion accrues. Pour occuper des fonctions d'encadrement, comme le chef de chantier, un BTS ou un DUT (BTS bâtiment et travaux publics, DUT génie civil orientation travaux publics et aménagements est nécessaire) est nécessaire. Par ailleurs, un certificat d'aptitude à la conduite en sécurité (CACES) et des habilitations (électricité, gaz...) peuvent être exigées.Voir la fiche détaillée. Constructeur(trice) d’ouvrage d’art-béton armé (coffreur(euse)-boiseur(euse))Le constructeur d’ouvrage d’art est un ouvrier professionnel qui exerce dans une entreprise de travaux publics, effectuant aussi bien des travaux neufs ou des travaux d'entretien et d'amélioration. Au sein de cette fonction il travaille surtout à la construction de grands ouvrages tels que les ponts, barrages, ouvrages de génie civil, centrales électriques, usines, réservoirs…, mais il peut aussi participer à la fabrication et à l'utilisation de moules pour éléments préfabriqués (poteaux, panneaux de structure, escaliers, voussoirs).Voir la fiche détaillée Constructeur(trice) de routeIl participe à la confection de la chaussée. À partir d'un terrassement fini, le constructeur de route pose différentes couches (de base, de liaison, de finition) et applique divers revêtements (béton, bitume, asphalte, gravillons...). Quand il intervient sur une chaussée endommagée, il enlève la couche existante et la remplace par une autre.Pendant les travaux, le constructeur raccorde les réseaux souterrains existants : eau potable et assainissement, gaz et électricité, télévision... Il pose les éléments de voirie : trottoirs, caniveaux, pavés, glissières de sécurité, mobilier urbain. Avant les travaux, il pose les protections et met en place la signalisation temporaire du chantier.Bien que l'industrie routière soit très mécanisée (finisseur, pelle hydraulique, engins de compactage...), la qualité de finition de l'ouvrage dépend beaucoup du savoir-faire manuel du constructeur routier. Dans un chantier toujours en mouvement, il doit savoir faire preuve d'initiative, veiller à sa propre sécurité et à celle des autres.Même si le matériel évolue sans cesse, le métier reste physique. Aimant travailler en équipe et à l'extérieur, il doit aussi être capable de s'adapter à la diversité des situations, aux contraintes du terrain et aux conditions météorologiques. Chaque chantier est unique. Si les entreprises accueillent des jeunes sans diplôme, auxquelles elles apprennent le métier, elles préfèrent ceux qui ont, au minimum, un CAP (CAP Constructeur de routes, CAP Constructeur en ouvrages d'art), qui permettront à leur détenteur une progression est plus rapide.Un bac pro travaux publics est également réalisable après le CAP. Il forme des ouvriers très qualifiés et mène, après quelques années d'expérience, à un poste à responsabilités.Voir la fiche détaillée. Ouvrier(ère) VRD (voiries et réseaux divers)L’ouvrier VRD a pour charge de diriger les engins et aménager les tranchées. Ce métier s'exerce sur des chantiers de routes et voiries au sein d'entreprises de travaux publics, de construction de réseaux ferrés et même au sein de l'armée. Il peut alors impliquer des déplacements sur les chantiers et un éloignement du domicile de plusieurs jours. Il a également la charge de la sécurisation du chantier à l’aide de signalisation, de balisage et de déviations. Puis il établit les modalités de rotation des engins selon les contraintes du terrain.Il réalise également des terrassements, des fondations pour implanter des pavés, des dalles et des éléments d'aménagement urbain. C’est lui qui réalise la pose des éléments de voiries et qui procède aux finitions comme les jointements. Il peut également avoir à enlever ou poser des canalisations. Il doit bien sûr être capable de lire un plan de chantier.Une des particularités de ce métier est le guidage d'engins qui peut se faire à la voix, au sifflet ou à l’aide de gestes conventionnels. L’ouvrier VRD doit aussi savoir utiliser des appareils de mesure topographique, des outils manuels de terrassement et des engins de terrassement mécanisé. Pour toutes ces opérations, il doit maîtriser les techniques d'application d'enrobé, les techniques de coulage du béton et de traçage. C’est aussi lui qui maçonne les éléments de voirie et d'aménagement urbain, qui effectue la pose et l'entretien de rails, de traverses, de ballasts et d'équipements de voies ferrées. Pour ce faire, il place et assemble des rails et des glissières de sécurité routière. Enfin, il installe et réunit des gaines, des regards préfabriqués et des tuyaux.Cet emploi est accessible avec un CAP (CAP constructeur de route, CAP constructeur en ouvrage d’art, …) dans une spécialité du gros œuvre ou des travaux publics. Il est également accessible avec une expérience professionnelle dans ce secteur sans diplôme particulier.Un diplôme de niveau bac (bac professionnel, brevet Professionnel) peut être demandé pour les postes d'encadrement d'équipe (bac pro travaux publics, …).Un Certificat d'aptitude à la conduite en sécurité (CACES) conditionné par une aptitude médicale à renouveler périodiquement peut être requis. Terrassier(ère)Le terrassier intervient à différents moment de la construction, assurant l’aménagement des terres et des eaux. Il a pour principales missions de réaliser les fouilles principales, le nivellement, l'assainissement, le drainage, le remblaiement, le regarnissage en terre végétale, l'aménagement de carrefours, …Il exécute des ouvrages neufs, ou réhabilite des ouvrages déjà réalisés, à l'aide des outils traditionnels (pelle, pioche, curette...) ou modernes (bulldozer, niveleuse ou dameuse mécanique). Il travaille en collaboration avec des interlocuteurs variés. D'une part, il doit déterminer aux mieux les besoins du client. D'autre part, il intervient auprès de l'équipe sur le chantier pour résoudre les éventuels problèmes qui peuvent se poser. Il peut également avoir à gérer l'achat du matériel, ce qui implique un minimum de capacités commerciales. Ce poste nécessite une bonne condition physique et une aptitude à exercer dans les conditions particulières. Côté diplôme, aucune formation ni qualification particulière n'est exigée lors du recrutement. Il suffit d'avoir une connaissance du secteur et d'exprimer un intérêt pour une activité de chantier. Sont concernés les titulaires de CAP et bac pro des métiers du BTP et le bac STI option génie civil. Les débutants peuvent d'abord occuper les fonctions de manœuvre. Dans le secteur public, l'accès est garanti par un concours sous certaines conditions de recrutement et de niveau de formation. Monteur(euse) de réseauSa première mission est de raccorder les réseaux électriques aux bâtiments, en basse et moyenne tension, ainsi que leur amélioration et leur entretient. Ce technicien prépare le terrain en réalisant le repérage à l'aide de plans, le nettoyage et le débroussaillage, ainsi que le balisage de sécurité. Il raccorde les lignes du réseau de distribution EDF aux bâtiments, via les coffrets électriques placés le long des façades des habitations. Il pose ensuite les câbles d'alimentation jusqu'aux compteurs. Il peut également être en charge de l’installation de l'éclairage public ou des feux de circulation.Une autre de ses missions principales consiste à surélever ou enfouir les câbles selon les besoins. Pour les réseaux aériens, il plante les poteaux électriques, creuse les trous avec un engin de chantier, lève puis consolide les poteaux. Il déroule ensuite les câbles et les fixe à leur sommet. Il met enfin en place les équipements électriques (disjoncteur, sectionneur, transformateur). Pour les réseaux souterrains, il creuse une tranchée à l'aide d'une pelle mécanique, déroule les câbles, procède à divers raccordements, connexions ou dérivations, avant d'effectuer les dernières opérations de remblayage. Il effectue également l’entretien des lignes et postes électriques, réalisant peintures, désherbages et élagages. Il contrôle aussi l'état des lignes et des postes électriques. En cas de coupure de courant, il recherche son origine et se doit de trouver une solution au problème. Selon les cas, il peut alors remplacer un câble, un isolateur ou consolider les supports accidentés. En permanence, il tente d'améliorer les performances du réseau afin de mieux répondre aux besoins des usagers.Certaines capacités sont nécessaires. Outre une bonne condition physique, le monteur de réseau ne doit évidemment pas être sujet au vertige, pouvant se retrouver au sommet de pylônes de douze à seize mètres. Une bonne acuité visuelle est également de rigueur, ceci afin de distinguer les couleurs, notamment lors du branchement des câbles.Le sens des responsabilités et de l'initiative permet de maîtriser les situations où la sécurité des personnes est en jeu. Quant aux qualités relationnelles, elles facilitent le contact avec les clients.Les monteurs réseaux sont généralement titulaires d’une mention complémentaire de technicien en réseaux électriques, à laquelle il est possible d’accéder après un bac pro électrotechnique-énergie-équipements communicants, un bac pro maintenance des équipements industriels, ou un brevet professionnel installations et équipements électriques.Voir la fiche détaillée. Conducteur(trice) d’enginsLe conducteur d'engins de travaux publics conduit des machines de terrassement et de nivellement sur les chantiers : bulldozers, pelleteuses, rouleaux compresseurs, pelles mécaniques, masses, chargeuses, bouteurs, niveleuses, décapeuses. Il assure la maintenance des engins qu'il conduit et doit être capable de signaler les anomalies.Voir fiche détaillée. Mécanicien(ne) d’enginsLe mécanicien réparateur d'engins de chantiers assure les réparations et la maintenance de toutes machines et de matériels de travaux publics : pelles hydrauliques, bouteurs, chargeuses, stations de concassage, de bétonnage ou d'enrobage.Voir fiche détaillée. Conducteur(trice) poids lourdsLe conducteur routier a la responsabilité de mener à bon port la marchandise embarquée dans son camion. Selon la taille de son véhicule et les clients à livrer, ses déplacements sont plus ou moins longs : une région, la France entière ou l'étranger. Le conducteur-livreur, quant à lui, circule essentiellement en ville.Voir fiche détaillée. Poseur(euse) de voiesLe poseur de voies ferrées participe au sein d'une équipe, à l'aide d'outillage et/ou de moyens mécanisés, à la réalisation de travaux d'installation de voies ferrées.Membre d'une équipe, et placé sous l'autorité d'un chef d'équipe, le poseur de voies ferrées est amené à exécuter des tâches diverses, variées, selon des méthodes de travail définies, mettant en œuvre des activités manuelles et mécanisées. Il est amené à travailler dans différents environnements (Voies SNCF/RATP, tramway, …), en France ou dans le monde entier.En matière de prévention, il applique les consignes de sécurité liées aux conditions d'exercice de son emploi et notamment : risques ferroviaires, risques électriques, travail en présence de trains, travail en présence d'engins TP et ferroviaires.Sur des chantiers linéaires et mobiles, il réalise à partir des instructions précises de son chef d'équipe les travaux courants de sa spécialité. Il est en charge de l'approvisionnement des matériels, matériaux et outillages sur les voies ; de la mise en place des voies ferrées, leurs assemblages (rails, traverses, attaches) et leurs réglages ; du déchargement du ballast sur les voies ; des opérations de calage et de nivellement de la voie associées ; de la bonne exécution de ces travaux implique notamment qu'il : connaisse le matériel et sache utiliser l'outillage spécifique, respecte les ordres de commandements et travaille en bonne coordination avec les membres de l'équipe et les autres acteurs du chantier.Les poseurs de voies sont généralement titulaire d’un CAP agent de maintenance des industries de matériaux, d’un CAP conduite de systèmes industriels, option fabrication et assemblage, d’un CAP maintenance des matériels, option travaux publics et de manutention ou d’un Bac professionnel MEI - maintenance des équipements industriels. A l’embauche, l’entreprise recrutant organise une formation spécifique, théorique et pratique, d’environ 8 semaines (formation préparatoire au métier d’opérateur de maintenance de voie). Une formation qui est également accessible en alternance. Opérateur(trice) de centrale d’enrobésL’opérateur de centrale assure le fonctionnement et l’entretien courant d’une centrale fixe ou mobile de fabrication d’enrobés à chaud, à froid ou d’asphalte, selon les règles de sécurité, d’environnement et les impératifs de production (qualité, délais, quantité…). Il doit préparer et installer la centrale (centrale mobile), la piloter et surveiller son bon fonctionnement, ainsi que maintenir la centrale en bon état, en en réalisant le nettoyage la maintenance et autres dépannages. Il doit également adopter les comportements adéquats dans l’exercice de son activité, en respectant les règles de sécurités individuelles et collectives et en réagissant de façon appropriée face à l’imprévu et alerter son responsable hiérarchique en cas de dysfonctionnement ou de risque.L'activité s'effectue en salle de pilotage, ou à l'extérieur (site d'extraction, chantier, ...). Le port d'équipements de protection individuelle est exigé (gants, chaussures de sécurité, protections auditives, casque, ...).L’accès à cet emploi se fait avec un CAP/BEP dans les mêmes secteurs complétés par une expérience professionnelle dans le bâtiment et les travaux publics (extraction), un diplôme de niveau bac (professionnel, technologique) ou un bac+2 (BTS, DUT) en électricité, électromécanique…Un ou plusieurs Certificats d'Aptitude à la Conduite En Sécurité (CACES) conditionné(s) par une aptitude médicale à renouveler périodiquement peuvent être requis. Une habilitation électrique peut également être demandée.Après quelques années d’expérience sur le terrain et après avoir fait ses preuves dans son métier, l’opérateur de centrale peut évoluer vers le métier de chef d’équipe.Soudeur(euse)Le soudeur assemble des pièces métalliques de toutes sortes, du chauffe-eau à la baignoire, en passant par les chariots de supermarché, les pièces automobiles, les tuyauteries industrielles, les rails ferroviaires, certaines toitures, des pièces navales ou aéronautiques...Voir fiche détaillée. Constructeur(trice) d’ouvrage d’art métallique (ou charpentier(ère) métallique)Le charpentier métallique participe à la construction d'ouvrages variés : ponts, immeubles, usines, centrales, hangars, passerelles, pylônes... Il intervient soit pour fabriquer des structures au sein d'un atelier d'usinage, soit pour assembler des pièces sur un chantier.À partir des plans de fabrication, le charpentier métallique vérifie les mesures des plaques d'acier, enregistre les données dans une machine à commande numérique qui va découper l'acier avec précision. Grâce à sa connaissance des techniques d'étirage, de pliage et d'emboutissage de la tôle, ce professionnel fabrique des pièces de toutes les tailles. Sur le chantier, le charpentier monteur visse les pièces ou soude les structures afin de les assembler. À l'aide d'outils de levage, il déplace et fixe les charpentes métalliques aux endroits définis sur les plans de construction.Le charpentier métallique est habile et rigoureux... surtout lorsqu'il doit percer des pièces au millimètre près ! De bonnes bases en calcul et en géométrie, ainsi qu'un intérêt pour le dessin technique sont nécessaires pour interpréter les plans du bureau d'études et fabriquer les structures.Par ailleurs, une bonne résistance physique est indispensable. En effet, si les outils de levage et de découpe au laser facilitent son travail, le professionnel est cependant amené à soulever fréquemment des charges. Sur un chantier, il travaille souvent en hauteur sur un échafaudage.Dans une usine de construction métallique, le charpentier fabrique des pièces. Dans une entreprise de bâtiment et des travaux publics (BTP), il monte des structures. En usine, il exerce dans un atelier de grande taille, prévu pour permettre le déplacement de structures et de poutres mesurant parfois plusieurs mètres. Le charpentier monteur installe les structures métalliques sur le chantier, sous la direction d'un chef d'équipe. Il travaille en plein air et se déplace régulièrement. En usine ou sur un chantier, le charpentier métallique fait partie d'une petite équipe. Pour façonner les pièces, il travaille en liaison avec le bureau d'études qui fournit les plans, et le chef d'atelier qui dirige l'équipe.Dans le BTP, la sécurité est une préoccupation permanente. Qu'il s'agisse de couper l'acier ou de fixer les charpentes, les risques d'accident sont réels. Il est impératif pour les professionnels de respecter les normes de sécurité. Le charpentier est responsable de la qualité de son travail. Forme, taille, poids... les pièces doivent être conformes aux plans et agencées au plus juste : une structure défaillante, et l'ouvrage s'écroule !L’accès à cet emploi se fait avec un CAP (serrurier métallier, réalisation en chaudronnerie industrielle), un bac pro (technicien en chaudronnerie industrielle, ouvrages du bâtiment : métallerie), un bac technologique STI2D (développement durable) ou un BTS (construction métallique, conception et réalisation en chaudronnerie industrielle).Un charpentier métallique maîtrisant les différentes techniques de fabrication ou de pose, ainsi que la gestion des délais, peut devenir chef d'atelier dans une usine, ou chef d'équipe sur un chantier, selon son activité.Voir la fiche détaillée. Mineur boutefeu (ou Mineur boiseur)Le mineur boutefeu réalise les travaux d'abattage des roches par l'emploi d'explosifs en respectant et en faisant respecter de façon rigoureuse les règles de sécurité. C'est le spécialiste du tir de mine. Celui qui manipule les explosifs et déclenche tes explosions pour fragmenter des milliers de tonnes de roche.Il commence par consulter le plan de tir afin de connaître la nature et tes quantités d'explosifs qui vont lui être nécessaires, les modes d'amorçage... Il effectue, ensuite, le chargement des trous de mine que le foreur avant lui à réaliser, puis relie les artifices entre eux pour créer une chaîne pyrotechnique. Enfin il met en place la procédure de tir. Après avoir vérifié que plus personne ne se trouvait sur la zone de tir et ne pouvait plus y accéder, l'explosion peut avoir lieu. Sa règle d'or : la sécurité. Il doit de façon stricte et impérative appliquer et faire appliquer les consignes de sécurité. Cela nécessite de la minutie, de l'attention et beaucoup de rigueur.Dans le domaine des travaux publics, le mineur boiseur construit et rénove des galeries souterraines (voies ferrés et routières, circuit d’assainissement)... Il réalise des travaux souterrains en traditionnel ou à l’aide d’un tunnelier selon l’importance des travaux et les particularités du terrain.Il travaille au sein d’une équipe aidée d’une grue pour réaliser l’implantation de puits, fabriquer et assembler les cadres porteurs, terrasser et creuser les puits et les galeries et remonter les gravas à l’aide de grues et de bennes, blinder au fur et à mesure de l’avancement du tunnel.De nombreux CAP et BEP techniques peuvent mener à ce poste, à condition de posséder le certificat professionnel de préposé aux tirs : CPTA noter : le certificat de préposé au tir délivré par l’Education nationale prépare au métier d’artificier ou de mineur-boutefeu opérant dans les carrières ou sur certains chantiers de démolition. Les métiers techniques et encadrement de chantierCette branche des travaux publics comptait, en 2013, 18 823 employés. Composée pour l’essentiel de techniciens (5 243), d’ingénieurs (4 355) et de chefs de chantier (2 146). Ce sont d’ailleurs ces trois métiers qui recruteront le plus d’ici 2018. Chef(fe) de chantierSous la responsabilité du conducteur de travaux, le chef de chantier gère l'organisation de la totalité d'un chantier. Il coordonne l'intervention des différents corps de métiers : maçons, électriciens, peintres...Voir la fiche détailléeGéomètre-topographeLe géomètre topographe est chargé de déterminer les limites physiques et juridiques d'une parcelle de terrain destinée à être construite ou aménagée. Il intervient dans les projets publics d'aménagement de routes, le tracé du territoire, la gestion immobilière et foncière.Voir la fiche détaillée Ingénieur(e) du génie civilL'ingénieur du génie civil a pour mission de développer les infrastructures d'une région ou d'un pays. Il conçoit des ponts, des barrages, des bâtiments, des routes, des tunnels... Il réalise également des aménagements liés à l'eau ou à l'énergie.Voir la fiche détaillée Les métiers administratifs et commerciauxD’un effectif total de 9 449, les employés de ces métiers sont répartis entre deux familles, les métiers administratifs (8 630) et les métiers commerciaux (819). Notons que les effectifs de ces secteur ne devraient pas évoluer d’ici 2018. Technico-commercial(e) BTPLe technico-commercial BTP est en charge l'interface entre le client, les opérations et les fournisseurs. Il prospecte, mène les négociations et s'assure du bon déroulement de l'affaire dans son intégralité. Il est en charge de la prospection et du développement commercial. Pour cela il réalise un suivi des indicateurs de performance commerciale (rentabilité des affaires, marges dégagées, délais de livraison) et développe les ventes afin d'augmenter le chiffre d'affaires. Il détecte les futurs appels d'offres par des relations de proximité avec les clients existant et l'élaboration d'un réseau de prospects. Il a également la charge de rechercher de nouveaux axes de développement en accord avec les orientations commerciales et les spécialités de l'entreprise, assurer le montage de nouveaux produits ou de services et valoriser et promouvoir le savoir-faire de l'entreprise.Autre axe essentiel de son métier, le technico-commercial BTP doit gérer la négociation des affaires. C’est-à-dire réceptionner et analyser le document de consultation des entreprises (DCE) ou le cahier des charges transmis par le client, intervenir en avant-vente auprès du client pour le conseiller sur les choix les plus adaptés à ses besoins ou encore déterminer la marge à réaliser et fixer le prix final avec le directeur commercial. Ce à quoi s’ajoute des activités de suivi des travaux. Il peut également être amené à prendre en charge des activités de développement produit (conception de nouveaux produits, adaptation à de nouvelles cibles commerciales). Il doit alors veiller au positionnement et à l'amélioration de l'offre de l'entreprise (veille technologique, analyse des ventes). Afin de réaliser au mieux ces missions, le technico-commercial BTP doit faire preuve d’un bon niveau de culture économique et d’une bonne culture juridique. La maîtrise des règles de négociation commerciale clients et fournisseurs est évidemment une prérogative, tout comme la capacité à manier les chiffres pour concevoir les propositions commerciales et la maîtrise de la gestion administrative des affaires. D’un point de vue personnel, il doit savoir faire preuve d’un très bon relationnel, d’adaptabilité, de persévérance et d’autorité. Pour accéder à cette fonction il est recommandé d’être diplômé d’une école d'ingénieur généraliste (ENSAM, ICAM, Écoles des mines...) ou spécialisée dans le secteur de la construction (ESTP : École spéciale des travaux publics, ESITC : École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction...) avec une dominante commerciale. Il est également possible de réaliser une école de commerce ou un master (bac +5) avec une spécialisation commerciale et technique (ingénierie, matériaux, marketing industriel), ou une formations universitaires bac +2 et 3 (BTS, DUT, licence professionnelle...) dans le secteur de la construction (génie civil, climatique, électrique, économie de la construction) avec une spécialisation commerciale (action commerciale, force de vente). A force de travail et de bons résultats, le technico-commercial BTP pourra aspirer à devenir directeur commercial ou responsable grands comptes.Voir la fiche détaillée. Zoom sur le secteur des travaux publics en Île-de-FranceEn Île de France, on compte 61 653 salariés des travaux publics, pour 245 015 salariés – ouvriers, ETAM ou cadres – et 7 500 entreprises dans toute la France, selon la FNTP (Fédération nationale des travaux publics). L’effet Grand ParisSi l’on ajoute les emplois nécessaires aux nouveaux besoins Transports et ceux destinés aux CDT (Contrats de développement territorial), on atteint les 18 500 nouveaux emplois à pourvoir d’ici 2020.En d’autres termes : l’Ile-de-France réunit 1/3 de la production nationale des travaux publics, même si elle ne concentre qu’ 1/5ème des activités du secteur.Le chiffre d’affaires en Ile-de-France était de 6,9 milliards d’euros en 2015, soit 18,9% du chiffre d’affaires national, selon le rapport d’activité 2016 de la FNTP.Si l’on compare le chiffre d’affaires avec celui de 2008 (8,2 milliards d’euros), la baisse est très importante. Un chiffre qui est appelé à évoluer avec les nombreux projets portés par le Grand Paris. Les prises de commandes ont par exemple progressées de 10,2% en 2016.L’impact du Grand Paris sur le secteur se ressent progressivement, avec la montée en charge des travaux depuis 2017, comprenant l’avancée des travaux de génie civil sur plusieurs projets de lignes (lignes 14 Nord, 15 Sud, 16, RER E...), l’équipement des prolongements de lignes comme les lignes 4, 11 et 12, et le début de travaux de dévoiements de réseaux sur d’autres lignes comme la ligne 14 Sud et Nord (phase 2 Saint-Ouen - Saint-Denis Pleyel), et la Ligne 17.Selon le président de la Fédération régionale des travaux publics José Ramos, le réseau Grand Paris Express devrait générer la création d’environ 18 000 emplois dans le BTP et les travaux publics.Le chantier de la future ligne de métro 15 sud, qui reliera Noisy-Champs à Pont de Sèvres en 2022, a par exemple mobilisé 156 PME et permis la création de 1300 emplois… Il en est prévu 5000 à l’horizon 2020.Au total, pour l’emploi dans les travaux publics franciliens, on estime, d'ici à 2020, à près de 22 000 postes les besoins supplémentaires et 6 500 postes pour le renouvellement du personnel pour les chantiers au fil de l’eau (Chiffres CEP 2015-2020).Dans cette dynamique, l’attribution des JO de 2024 devrait aussi contribuer au retour – en forme – du secteur des travaux publics. Mes ressource utiles Métiers et secteursFédération nationale des Travaux publics (FNTP)https://www.fntp.fr/ Fédération française du bâtiment (FFB)https://www.ffbatiment.fr/ Observatoire des métiers du BTPCe site propose de nombreux dossiers sur les perspectives d'emploi dans les prochaines années, l'évolution des compétences, les défis à relever. Près de 45 fiches métiers sont également proposées en ligne.http://www.metiers-btp.fr/ CCCA-BTP, Comité de concertation et de coordination du bâtiment et des travaux publicsQuelles que soient vos questions sur les métiers du bâtiment, elles trouveront sûrement une réponse sur ce site. Métiers, formations, alternance, adresses des CFA, recherche d'emploi, etc. Toutes les informations sont facilement accessibles.http://www.ccca-btp.fr Etudes et statistiquesLes Travaux publics en chiffres (FNTP)https://www.fntp.fr/data/secteur-en-chiffres/france/activiteLes Travaux publics en décembre 2023 (FNTP)https://www.fntp.fr/sites/default/files/content/bulletin-mensue/n287_bulletin_de_conjoncture_mensuel_de_decembre_2023_0.pdf Rapport d'activité 2022/2023 de la FRTP Île-de-France https://www.frtpidf.fr/ressources/communication/rapport-dactivite-20222023-de-la-frtp-ile-de-france Crédits photos© vitraux © hh5800 Pauline Giroux © morfous © lysenkoAlexander © spooh © kozmoat98 © kupicoo © fstop123 © Shinyfamily © MiguelMalo © tssaba © ExtremePhotographer © agnormark © microgen © Natee Meepian © serts
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