Accueil Tous les zooms Les métiers de la sécurité Les métiers de la sécurité Prévenir, assister, protéger, sécuriser sont les missions principales des professionnels de la sécurité, qu'ils travaillent au sein de la police, de la gendarmerie, ou de sociétés privées. Imprimer cet article Partager sur Facebook (Nouvelle fenêtre) La sécurité est au cœur du débat public. En France, la sécurité des biens et des personnes a longtemps été le pré carré de l'État, via la police nationale et la gendarmerie.De la police de proximité à la sécurité intérieure, du renseignement à l'enquête criminelle, de la lutte antidrogue aux recherches balistiques, les carrières sur le terrain sont nombreuses et variées. Mais, sous la pression conjuguée des restrictions budgétaires, de la montée du sentiment d'insécurité et du développement de la menace terroriste, l'État et les collectivités cèdent certaines de leurs missions au profit de sociétés privées. Pour le Crocis (le centre d’observation du commerce, de l'industrie et des services) d'Île-de-France, « le marché des services de sécurité comprend les services de sécurité relevant des prestations humaines (transport de fonds, gardiennage, protection rapprochée ou enquêtes privées) et les services électroniques (systèmes d’alarme, télésurveillance, vidéosurveillance ou contrôle d’accès) ».Panorama du secteurL'Île-de-France abrite 40 % des sociétés privées de sécurité et compte 30 % des emplois du secteur. Selon le Crocis, depuis 2000, l'ensemble du secteur de la sécurité a vu ses effectifs augmenter de 30 %.L'activité de surveillance arrive en tête et représente les 3/4 du chiffre d'affaires du secteur. Viennent ensuite, loin derrière, l'intervention, la télésurveillance et l'activité de sécurité aérienne et aéroportuaire.En plus des emplois votés par le ministère de l’Intérieur pour le recrutement de policiers et de gendarmes, plusieurs plans de renfort ont été annoncés par le gouvernement au cours de l’année 2015 suite aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en janvier. Au total ce sont donc 2 031 policiers qui ont été recrutés en 2017 et 255 gendarmes (soit 2 286 au total).Sur la période 2013-2017, 8 837 emplois ont été votés par le ministère (5 649 policiers et 3 188 gendarmes).Forces publiques et entreprises privées contribuent à la sécurité des biens et des personnes en France. Retrouvez sur www.lapolicenationalerecrute.fr, pour chaque corps des métiers, les différents calendriers des concours organisés, les modalités de participation et de déroulement des épreuves, les résultats et les annales des concours.Les technologies les plus performantes (investigations techniques et scientifiques pointues, maîtrise des réseaux de communication et de transmission de données, robots d'intervention, drones, équipements de protection, etc.) sont mises à contribution par les pouvoirs publiques et les entreprises privées dans leurs missions de sécurité des personnes et des biens qui concernent la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité, le contrôle des frontières, la prévention des risques majeurs, les enjeux sécuritaires liés aux nouvelles technologies...Protéger, prévoir et sanctionnerSi policiers et gendarmes ont tous des missions de sécurité, ils interviennent dans des contextes différents et bien définis.De la police de proximité à la sécurité intérieure, du renseignement à l'enquête criminelle, de la lutte antidrogue aux recherches balistiques, les métiers de la Police nationale sont variés tout comme les niveaux de recrutement : gardien de la paix, lieutenant, commissaire.Près de 90 % des 148 400 policiers travaillent sur le terrain assurant, selon leur profil et leur affectation, 4 missions prioritaires : la sécurité, l'ordre public, l'investigation, la police technique et scientifique. La police emploie également du personnel administratif, technique et scientifique : comptables, gestionnaires, informaticiens, techniciens de laboratoire, démineurs, toxicologues, etc.Un quart des effectifs sont des femmes.De son côté, la gendarmerie réunit près de 99 000 personnels militaires. Actuellement, leurs missions se concentrent sur la sécurité routière, le maintien de l'ordre et le contrôle du respect des dispositions administratives.Pour intégrer la police nationale ou la gendarmerie, il faut passer un concours. Du diplôme national du brevet (gendarme adjoint volontaire) au master (commissaire de police), tous les niveaux d'entrée sont possibles. À chaque niveau correspondent une position hiérarchique et une famille de métiers au sein de la police ou de la gendarmerie.Porter secours dans l'urgencePorter secours et sécuriser l'espace public fait aussi partie des attributions des sapeurs-pompiers. En France, 80 % des 234 700 sapeurs-pompiers sont des volontaires, les autres sont des professionnels ou des militaires. Les pompiers militaires exercent principalement en Île-de-France et à Marseille.À noter : Un pompier sur 7 est une femme !En 2016, Les sapeurs-pompiers de France ont réalisé 4 500 000 interventions, soit 1 intervention toutes les 7 secondes.Le secours aux victimes (75 % des interventions : personnes malades, blessées, intoxiquées, noyées…), les incendies (7 %), et les accidents (6 % : accidents de la circulation, accidents maritimes, ferroviaires ou aériens) sont les 3 principaux domaines d'intervention des sapeurs-pompiers. Mais ce corps dispose aussi de cellules spécialisées lui permettant d'être immédiatement opérationnel en cas d'accident chimique ou nucléaire, de tremblement de terre, de naufrage, etc. Qu'ils soient professionnels ou militaires, les pompiers sont recrutés sur concours, avec ou sans condition de diplôme. L'essor de la sécurité privéeAvec le développement des sociétés de sécurité privée, la sécurité devient un produit de consommation courante, facilement accessible aux particuliers et aux entreprises. Le secteur a connu en 2016 148 300 départs, largement compensés par 155 800 embauches.La création nette d’emplois se monte à 7 500 emplois. À elle seule, l’Île-de-France pèse pour 44 % des effectifs de la branche. La féminisation du secteur continue malheureusement à diminuer, puisque les femmes représentaient en 2016 13 % des effectifs, contre 14 % en 2015 et 15 % en 2014 (Synthèse du Rapport de Branche de la Sécurité Privée 2017 – Observatoire des Métiers de la Prévention et de la Sécurité).Le marché de la sécurité privée comprend les vigiles, maîtres-chiens, gardes du corps, surveillants d’aéroports ou de grands magasins…) dans plus de 10 000 entreprises. Malgré la croissance constante des activités du secteur (+ 10 % en 2016), ce dernier peine cependant à recruter un personnel qualifié et souffre d’un taux élevé de turn over de ses salariés.L'activité de surveillance arrive en tête et représente les 3/4 du CA du secteur.Viennent ensuite, loin derrière, l'intervention, la télésurveillance et l'activité de sécurité aérienne et aéroportuaire. Des connaissances en vidéosurveillance, secourisme et sécurité incendie sont appréciées, de même que la maîtrise de logiciels du type Word ou Excel (indispensable pour établir des rapports).La sécurité est devenue un métier où l'on manipule des technologies toujours plus sophistiquées faisant la part belle aux télécommunications, à l'informatique et à l'ingénierie. Cybersécurité, cyberdéfense : l’ANSSI recruteL’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) engage des centaines d’experts en cybersécurité. Des jeunes diplômés aux plus expérimentés, des laboratoires techniques au centre opérationnel en passant par les relations extérieures, les occasions de faire carrière au sein de l’ANSSI sont nombreuses. Quelques exemples de profils recherchés : analyste technique des modes opératoires des cyberattaques ; ingénieur spécialisé en système et sécurité ; architecte de systèmes d’information de gestion sécurisés ; chargé de mission « exercices de cybersécurité » ; responsable d’opérations de cyberdéfense…Pour aller plus loin : la page recrutement de l’NSSI : http://www.ssi.gouv.fr/recrutement/ Les métiers de la sécurité publiqueEn uniforme et au contact de la population le plus souvent, différentes catégories d'agents de l'État et des collectivités territoriales contribuent au maintien de l'ordre et à la sécurité des citoyens. La gendarmerie offre des possibilités de carrières variées :opérationnelles : les gendarmes assurent des missions de police judiciaire, d'assistance aux personnes, de maintien de l'ordre et participe à la défense de la Nation, y compris sur les théâtres d'opérations extérieures.administrative et technique : il s'agit de personnels dans les domaines de l’administration, la mécanique, la logistique, l’armurerie, l'imprimerie, l'immobilier et la restauration collective. La gendarmerie nationale compte 100 488 personnels militaires, hors réservistes (chiffres 2015).6 732 officiers et 71 794 sous-officiers de gendarmerie : emplois directement opérationnels ou nécessitant une expérience professionnelle fondée sur l’alternance entre des emplois en unité opérationnelle et des emplois en état-major ;481 officiers et 4 650 sous-officiers des corps techniques et de soutien de la gendarmerie : emplois qui imposent des dispositions particulières découlant du statut militaire (disponibilité et mobilité) ou une spécialisation poussée dans le domaine administratif ou technique ;12 862 gendarmes adjoints volontaires : emplois opérationnels ou de soutien qui peuvent être tenus par des personnels disposant soit d’une qualification professionnelle directement exploitable, soit d’une formation élémentaire de courte durée ;3 954 personnels civils : emplois d’encadrement, d’experts ou de spécialistes dans les domaines administratifs, logistiques et techniques non soumis aux exigences découlant du statut militaire mais nécessitant l’emploi d’un professionnel.Du côté de la police nationale, on dénombre 148 000 policiers travaillant sur le terrain et du personnel administratif, technique et scientifique.Le RAID (unité recherche, assistance, intervention et dissuasion) est composé de plus de 350 fonctionnaires issus de l’ensemble des effectifs de la police nationale dont plus de 100 opérationnels, véritables spécialistes en sport de combat, tir de haute précision, varappe, plongée parachutisme, effraction ainsi qu’un groupe cynophile et une équipe médicale de réanimateurs. Il participe sur l’ensemble du territoire à la lutte contre toutes les formes de terrorisme et de grand banditisme. Il existe 10 « antennes RAID » en France.La Force d’intervention de la Police Nationale (FIPN) est l'unité d'élite de la Police nationale. C'est une structure opérationnelle visant à coordonner les actions des unités d'interventions de la Police nationale : le RAID et la BRI/BAC (Brigade de recherche et d'intervention et Brigade Anti-commandos). La formation des gendarmesLa préparation à l'emploi des personnels militaires de la gendarmerie nationale constitue l'une des priorités avec le souci constant d'en adapter le contenu aux besoins opérationnels des unités. Chaque année, ce sont près de 30 000 personnes qui sont formées.Dès son admission en école, l'élève, quel que soit son statut, est administré au même titre que les personnels en poste. Une rémunération est perçue au cours de cette période selon les indices de soldes définis pour chaque statut.La formation initiale des officiers, sous-officiers et volontaires, constitue l'un des principaux socles de la gendarmerie nationale. Cette période obligatoire prépare les élèves à leur premier emploi :en unité opérationnelle de la gendarmerie départementale (sécurité publique générale), de la gendarmerie mobile (maintien de l'ordre public), de la garde républicaine (services d'honneur et de sécurité des palais nationaux) ;au sein d'un service de soutien technique ou administratif (gestion logistique et financière, gestion du personnel, mécanique générale, affaires immobilières, armement et pyrotechnie, restauration collective, entretien des espaces verts, imprimeur de labeur).Les élèves sont, en règle générale, hébergés à titre gratuit sous le régime de l'internat.La formation initiale des officiers de gendarmerie (OG) et des officiers du corps technique et administratif (OCTA) est dispensée à l'École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) implantée à Melun (Seine-et-Marne).La formation initiale des sous-officiers de gendarmerie est dispensée au sein des écoles de gendarmerie de Montluçon (Allier), Chaumont (Haute-Marne), Chateaulin (Finistère) et de Tulle (Corrèze).La formation initiale des élèves sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (ESO CSTAGN) est dispensée principalement à l'école de gendarmerie de Rochefort (Charente-Maritime) puis en fonction de la spécialité choisie, le lieu de formation varie.Le GIGN, Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale est implanté à Versailles (Yvelines). Il compte plus de 380 hommes et femmes (officiers et sous-officiers) regroupés au sein de 5 forces : intervention, protection, observation/recherche, appui opérationnel, formation. La formation des policiersPour devenir policier, il faut réussir l'un des concours organisé par la police nationale :Adjoint de sécurité, accessible sans diplôme ;Gardien de la paix, accessible avec le bac ou équivalent ;Officier de police, accessible avec un bac + 3 ou équivalent ;Commissaire de police, accessible avec un bac + 5 ou équivalent.Dans la filière de la police scientifique et technique, le concours d'agent spécialisé est accessible au niveau CAP ou équivalent, celui de technicien avec un bac + 2 et celui d'ingénieur à partir d'un bac + 5.Concernant la filière administrative, le recrutement se fait sans condition de diplôme pour les adjoints administratifs, à partir du bac pour le concours de secrétaire administratif, et du bac + 2 pour celui d'attaché d'administration.Être de nationalité française et avoir un casier judiciaire vierge sont 2 conditions d'accès aux différents concours. Le cadet de la RépubliqueIl bénéficie d’un dispositif intégrant la formation à l’emploi d’ADS (adjoint de sécurité) et d’une préparation à un concours spécifique de gardien de la paix. Ce programme se déroule sur une année scolaire (septembre à août) en alternance entre lycée professionnel, structure de formation et services de police. À l’issue de la scolarité, le cadet poursuit son contrat en qualité d’ADS. Adjoint(e) de sécuritéL'adjoint de sécurité (ADS) est un agent contractuel de la police nationale. Sous les ordres et la responsabilité de fonctionnaires de la Police nationale, il assure des missions de prévention, d'assistance et de soutien.Les critères de sélectionPour postuler, vous devez être de nationalité française, avoir entre 18 et 26 ans et répondre à des critères précis d'aptitudes physiques. Aucune condition de diplôme n'est exigée. Après avoir réussi les tests psychologiques, vous aurez un entretien de motivation. Lors du recrutement, un dépistage de l'usage des produits illicites sera également pratiqué.Une formation de 14 semainesUne fois sélectionné, vous suivrez un module de formation générale de 12 semaines en école de police et un stage d'adaptation au site d'une durée de 2 semaines. Une attestation d'aptitude générale à l'emploi est délivrée à l'issue de la période de formation initiale.Et après ?À sa sortie d'école de police, l'adjoint de sécurité est affecté dans un service de police du département dans lequel il a déposé sa candidature. Selon les cas, il intervient dans le cadre de la sécurité publique, les CRS, la police aux frontières, la Préfecture de police de Paris. Le contrat proposé est d'une durée de 3 ans. Cadet de la République, option police nationaleTout jeune de 18 à 30 ans de nationalité française peut devenir cadet de la République et viser à terme le concours de gardien de la paix.Les critères de sélectionPour bénéficier de l'année de formation (rémunérée), il faut réussir les épreuves de sélection (tests psychotechniques, entretien, visite médicale et enquête de moralité).Une formation d’un anLa formation alterne pendant un an cours en lycée professionnel (français, histoire-géographie, maths, anglais, informatique) et en école de police (prépa au concours de gardien de la paix et formation pro à l'exercice des missions d'adjoint de sécurité) ainsi que des stages au sein d'un commissariat.Et après ?À l’issue de la scolarité, le cadet poursuit son contrat en qualité d’ADS, adjoint de sécurité, durant 3 ans. Gardien(ne) de la paixLe gardien de la paix fait partie du corps de maîtrise et d'application de la police nationale. Il est garant de l'ordre public et veille à la protection des personnes et des biens. Son emploi du temps peut être très fluctuant : il dépend des urgences de son service.Les critères de sélectionLe recrutement se fait par la voie, soit des concours nationaux (à affectation nationale ou à affectation régionale Île-de-France), soit des concours déconcentrés en outre-mer. Au programme : des épreuves d'admissibilité, de pré-admission et des épreuves d'admission. Depuis 2014, une épreuve de gestion du stress a été ajoutée aux épreuves classiques (étude de textes, épreuves psychotechniques, QCM, exercices physiques).Ces concours sont ouverts à tout candidat de nationalité française, âgé de 17 au moins et de 35 ans au plus, et titulaire du bac (ou équivalent). Une bonne condition physique est exigée.Une formation d’un anUne fois ces épreuves réussies, les élèves gardiens de la paix, qui s’engagent à rester 5 à 8 ans au service de l’État, suivent un an de formation rémunérée, alternant périodes dans l'une des écoles de la police nationale et services actifs.Et après ?À l'issue du stage, les gardiens de la paix reconnus aptes sont titularisés. La titularisation est en outre subordonnée à la possession du permis de conduire (catégorie B). Voir la fiche détaillée Gardien(ne) de police municipaleSous l'autorité du maire, le gardien de la police municipale assure des missions de prévention et de surveillance sur le territoire de la municipalité. Il peut dresser des procès verbaux en cas d'infraction mais aussi réaliser des rondes dans les quartiers, etc. En 2017, la police municipale, avec un effectif de 20 000 agents répartis dans plus de 4 500 communes, fait partie des filières de la fonction publique qui ont connu la plus forte progression au cours de la dernière décennie.Les critères de sélectionPour passer le concours de catégorie C de gardien de police municipale, vous devez être âgé d'au moins 18 ans, avoir un casier judiciaire vierge et justifier d'un diplôme de niveau CAP. Vous devez être ressortissant d'un état membre de l'Union européenne.Les épreuves d'admissibilité consistent à rédiger un rapport s'appuyant sur un dossier relatif à un événement survenu dans un lieu public et à répondre à des questions de compréhension d'un texte. Vous aurez ensuite des épreuves d'admission (entretien avec un jury, et deux épreuves sportives). Depuis janvier 2015, les candidats passent des tests psychotechniques pour évaluer leur profil psychologique. Ces tests sont interprétés par des psychologues. Les résultats sont ensuite transmis aux membres du jury de l'épreuve d'admission. Ils ne sont pas éliminatoires, mais servent d'aide à la décision pour le recrutement des futurs agents.Une formation d’un anUne fois reçu au concours, vous avez 3 ans pour postuler sur des postes vacants au sein des municipalités. Les postes offerts au concours par les centres de gestion de la fonction publique territoriale varient fortement d'une année sur l'autre et d'un centre à l'autre. Une fois recruté, vous serez alors nommé gardien de police stagiaire pour une durée d'un an et suivrez une période de formation d’un an (théorique et pratique).Et après ?Vous serez titularisé.Voir la fiche détaillée Lieutenant(e) de police La mission principale du lieutenant de police est d'assurer la protection des personnes, des biens et du territoire. De fait, ses fonctions sont des plus diverses et s'orientent soit vers la répression des crimes et des délits, soit vers la prévention.Les critères de sélectionÊtre de nationalité française, être âgé au plus de 35 ans au 1er janvier de l'année du concours, être de bonne moralité, avoir un casier judiciaire vierge et être agréé par le préfet territorialement compétent. Il faut en outre avoir été déclaré « apte » physiquement après un examen avec un médecin de la police nationale.Le concours compte des épreuves d’admissibilité (une épreuve de culture générale, un cas pratique à résoudre et des QCM de droit pénal), des épreuves de pré-admission (épreuves physiques), et des épreuves d’admission (tests psychotechnique non-notés pour évaluer le profil psychologique), une épreuve de gestion du stress, une mise en situation individuelle à partir d’un cas pratique, une épreuve orale de langues et un entretien avec un jury).Une formation de 18 moisLa formation a lieu à l’École nationale supérieure de la police (ENSP Cannes-Écluse) et se répartir entre enseignement généraux (informatique, droit pénal…) et enseignements plus spécifiques (techniques radio, armement et tir…).Et après ?Le choix des postes s'effectue en fin de scolarité, sur une liste de postes vacants, en fonction du rang de classement de sortie d'école.Voir la fiche détaillée Commissaire de policeLe commissaire de police est garant de l'ordre public. Il assure la sécurité des biens et des lieux publics. En police judiciaire, il est un spécialiste de la recherche criminelle et de la collecte des preuves.Les critères de sélectionÊtre de nationalité française, être âgé au plus de 35 ans au 1er janvier de l'année du concours, être de bonne moralité, avoir un casier judiciaire vierge et être agréé par le préfet territorialement compétent. Il faut en outre avoir été déclaré « apte » physiquement après un examen avec un médecin de la police nationale et posséder un master 2.Le concours comporte des épreuves d’admissibilité (dissertation de culture générale, épreuve de résolution d'un cas pratiqueà partir d’un dossier documentaire à caractère administratif, QCM sur l’actualité politique française et internationale, deux compositions – une de droit administratif et une de droit pénal –) ; des épreuves d’admission (tests psychotechnique non-notés pour évaluer le profil psychologique, une épreuve de gestion du stress, une mise en situation individuelle à partir d’un cas pratique, une épreuve collective, une épreuve orale de langues et un entretien avec un jury).Une formation de 22 moisElle a lieu à l’ENSP (École nationale supérieure de la police) à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (69) et elle est émaillée de nombreux stages (36 semaines en tout). Enfin, un jury d’aptitude et de la scolarité émet son avis sur l’aptitude à être titularisé à la fin du dernier stage.Et après ?L’affectation est fonction du rang de classement et des postes disponibles.Voir la fiche détaillée Technicien(ne) de la police scientifiquePar ses connaissances pointues en balistique, faux papiers, explosifs, chimie ou encore en recherche génétique, le technicien de la police scientifique apporte une aide technique dans le cadre d'enquêtes de police. Les critères de sélectionIl faut être de nationalité française, en règle avec la législation sur le service national, remplir les conditions d’aptitude physique (visite médicale) et avoir un dossier agréé par le préfet territorialement compétent. Le concours est ouvert aux titulaires d’un bac + 2 mais les candidats ont souvent un niveau plus élevé. Le nombre de candidats est relativement élevé ce qui rend le concours plus difficile. Avant de passer l’épreuve d’admissibilité ils doivent choisir une spécialité (balistique, biologie, chimie analytique, mesures physiques, physique, qualité, traitement du signal…). Les épreuves écrites d’admissibilité sont au nombre de 2 : une épreuve de connaissances et une étude de cas. La partie déterminante est l’oral d’admission avec le jury (coefficient 3, soit autant que les deux épreuves écrites réunies).Une formation de 10 à 18 semainesUn socle commun d’enseignements est dispensé pendant 10 semaines et les futurs techniciens choisissent ensuite une spécialité technique dont la durée de formation est variable entre 2 et 8 semaines. Ils doivent également suivre 5 jours de sensibilisation aux fondamentaux de la police scientifique.Voir la fiche détaillée Ingénieur de la police scientifiqueL'ingénieur de la police scientifique coordonne les activités d'une équipe d'agents spécialisés et de techniciens dans sa spécialité. Il veille à la mise en œuvre correcte des procédures en vigueur, gère les plannings, mais peut aussi participer à l'analyse technique de certains dossiers très pointus.Les critères de sélectionVous devez avoir entre 18 et 35 ans, être de nationalité française et justifier d'un diplôme de niveau bac + 5 (ingénieur ou parcours universitaire, par exemple). Vous devrez ainsi constituer un dossier comportant votre CV, une lettre de motivation et les justificatifs de vos diplômes.La phase d'admissibilité du concours consiste en l'examen des dossiers des candidats. Si vous êtes retenu, vous devrez satisfaire à l'épreuve d'admission : un entretien de 40 minutes avec un jury sur vos travaux personnels portant sur la spécialité choisie.Une formation d’un an sous forme de stageReçu au concours, vous aurez un stage d'1 an avant d'être titularisé.Et après ?Les postes sont très rares (moins d'une dizaine par an) ! Le concours n'est pas ouvert chaque année, et l'ensemble des spécialités (biologie, chimie, mesures physiques, informatique, toxicologie, dactyloscopie, photographie, balistique, documents, qualité) n'est pas proposé à chaque session. Le candidat est obligé de choisir une spécialité dès son inscription au concours. GendarmeLe gendarme a pour mission d'assurer la protection du territoire, des personnes et des biens, comme les bâtiments ou les infrastructures publiques : autoroute, ponts ou encore centrales électriques. Il est également chargé de lutter contre la délinquance.Les critères de sélectionLe concours de recrutement pour devenir sous-officier de gendarmerie est ouvert aux candidats âgés de 18 ans au moins et de 35 ans au plus, titulaires d’un bac, de nationalité française.Les épreuves d’admissibilité (écrit) sont composées d’une rédaction, d’un questionnaire à choix multiples de logique, de tests psychologiques et d’une épreuve de langue étrangère. Les épreuves d’admission (oral) comportent 2 entretiens et une épreuve physique.Une formation d’un anAprès réussite au concours, la formation rémunérée dure un an et se déroule au sein des écoles de la gendarmerie de Montluçon (Allier), Chaumont (Haute-Marne), Châteaulin (Finistère) et de Tulle (Corrèze). L'enseignement est à la fois professionnel, militaire et général.Et après ?À l'issue de cette formation, l'élève gendarme obtient le CAG, certificat d'aptitude à la gendarmerie (reconnu de niveau bac) et sont affectés, selon leur classement : dans une gendarmerie départementale (sécurité publique générale) ; une gendarmerie mobile (maintien de l'ordre public/défense) ; ou au sein de la garde républicaine (services d'honneur – sécurité des palais nationaux).Voir la fiche détaillée Sapeur-pompierLe sapeur-pompier est en première ligne pour gérer les risques. Sa mission est de protéger et de secourir les personnes et les biens. Ses terrains d'intervention sont multiples : incendies, accidents de la route, noyades, appels d'urgence, catastrophes naturelles ou industrielles.Les critères de sélectionNe jamais avoir été condamné, avoir au moins 16 ans, résider en France, justifier d’un diplôme de niveau V c’est-à-dire équivalent au CAP (certificat d’aptitude professionnelle), ou au DNB (diplôme national du brevet et répondre à des conditions physiques et médicales strictes évaluées au moyen de tests : tests de vision, tests d’audition, tests psychotechniques. Par ailleurs, il est impératif d’être à jour de ses vaccins (surtout le BCG et l’hépatite) et de signaler toute affection allergique ou asthmatique.Le concours comprend trois épreuves : des épreuves écrites de pré-admissibilité (dictée, maths), des épreuves physiques d’amission (natation, endurance cardio-respiratoire, souplesse, endurance musculaire de la ceinture dorso-abdominale, endurance musculaire des membres supérieurs ou endurance musculaire des membres inférieurs). Si vous passez chacune de ces étapes, la dernière épreuve d’admission se déroule sous la forme d’un entretien de motivation avec un jury. En pratique, l’inscription au concours se fait directement auprès des SDIS (service départementaux d’incendie et de secours).Une formation de 4 moisUne fois réussi le concours, le SPP est inscrit sur une liste d’aptitude. Il doit déposer sa candidature dans les SDIS (services départementaux d’incendie et de secours). Une fois recruté, le SPP suit alors une formation initiale de 4 mois à temps plein.Et après ?À l'issue de sa formation, s'il valide chacun des modules, le stagiaire devient sapeur-pompier professionnel dans son SDIS d'appartenance.Voir la fiche détaillée Surveillant(e) d'établissement pénitentiaireLe surveillant d'établissement pénitentiaire est chargé de la sécurité des prisons et de leur fonctionnement quotidien. Dans les maisons d'arrêt, où les détenus attendent leur jugement, il remplit des missions de contrôle et de garde.Les critères de sélectionLe diplôme national du brevet est nécessaire pour se présenter au concours de recrutement de surveillant. Il faut, en plus, respecter des conditions physiques, être âgé au moins de 19 ans, avoir un casier judiciaire vierge et la nationalité française. Parmi les épreuves d'admissibilité : une série de questions de raisonnement logique, des QCM et la rédaction d’un compte rendu d’incident.Les épreuves d’admission sont au nombre de 3 : des tests psychotechniques, des épreuves sportives (course et lancer de poids) et un entretien avec un jury.Une formation de 8 moisUne fois admis, les élèves surveillants passent 8 mois en formation rémunérée à l'ENAP, École nationale d'administration pénitentiaire d'Agen (47). Ils alternent cours et stages, avec évaluation, avant d'être titularisés.Et après ?À l’issue de la formation, un an de stage est à effectuer dans un établissement pénitentiaire. Selon votre rang de classement obtenu, vous serez affecté à l’établissement de votre choix. La localisation des postes à pourvoir n’est connue qu’à l’issue de la scolarité. Toutefois, une majorité de ces postes se situe en Île-de-France. Au bout de l’année de stage, vous êtes titularisé si vous avez donné satisfaction.Voir la fiche détaillée Contrôleur(euse) des douanesLe contrôleur des douanes exerce dans 2 branches distinctes. Il contrôle les opérations commerciales et gère l'administration générale, qu'il s'agisse de comptabilité ou d'informatique. Il peut également surveiller des lieux de transport qui accueillent passagers et bagages, comme les aéroports ou les gares.Les critères de sélectionTout candidat français ou ressortissant d'un État membre de l'Union européenne, titulaire d‘un bac ou équivalent, peut s'inscrire au concours de contrôleur des douanes et droits indirects. Il s'agit d'un concours de catégorie B. Il est également possible de se présenter au concours en justifiant de 3 ans d'expérience dans un poste dont le niveau est équivalent à celui d'un contrôleur des douanes.Les lauréats du concours sont nommés contrôleurs stagiaires. Ils peuvent alors choisir entre 2 écoles nationales : l'École nationale des douanes de Rouen, qui prépare au contrôle des opérations commerciales et d'administration générale, ou l'École nationale des brigades des douanes de la Rochelle, tournée vers la surveillance.Une formation d’un anLe stage, avant titularisation, dure un an et se décompose en 2 cycles de 6 mois : l’un d’enseignements professionnels et l’autre de formation pratique dans un service des douanes.Et après ?Suite à cette année d'apprentissage, les stagiaires peuvent être titularisés.Voir la fiche détaillée Les métiers de la sécurité privéeLa sécurité privée est un secteur d'avenir. Face à cet enjeu citoyen majeur, une délégation interministérielle à la sécurité privée a été créée en 2010 puis devenue Délégation aux coopérations de sécurité en 2014. Rattachée au ministère de l'Intérieur, son rôle est notamment de contribuer à la professionnalisation des métiers de la sécurité. Plusieurs décrets, circulaires et textes de loi régissent les activités de la sécurité privée : le transport de fonds, la télésurveillance, les stadiers, la sécurité aéroportuaire, les agents de sécurité privés, etc.Chaque jour, ils prennent en charge sur le territoire national la sécurité des biens et des personnes dans les espaces privés, qu'ils soient ouverts ou non au public. Ces professionnels, qui interviennent dans un cadre réglementaire précis, représentent une force complémentaire à la police nationale et à la gendarmerie pour garantir la sécurité des citoyens, des entreprises et du territoire.Selon le ministère de l'Intérieur, l'activité « surveillance » reste prédominante, avec plus de 70 % du chiffre d'affaires global des entreprises à plus de 1 salarié. Elle est suivie par la télésurveillance (657 millions de CA). Le secteur est marqué par un taux de turn over de 60 %. L'âge moyen est de 38,5 ans, avec seulement 13 % de femmes dans les effectifs. La main d'œuvre est majoritairement peu qualifiée : 86 % des salariés sont agents d'exploitation et seuls 3 % sont cadres.Si l'activité de la sécurité privée augmente chaque année, ce n'est pas le cas de la filière du gardiennage qui connait un recul de ses activités.Lors des 4 assises de la sécurité privée en décembre 2016 et dans le contexte des attentats, le thème était « Nouvelles menaces, nouveaux défis pour une sécurité privée en pleine mutation », les intervenants privés comme publics ont réaffirmé la nécessité d'une coopération accrue entre le privé et l'action publique, le besoin d'une nouvelle règlementation, et également la question de la formation.La carte professionnelle : incontournableAvant de débuter une formation dans le secteur de la sécurité, vous devez demander au CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité), une autorisation préalable ou une autorisation provisoire en application du Livre VI du Code de la sécurité intérieure.Après instruction de votre demande par la délégation territoriale du CNAPS compétente pour la région administrative où vous habitez – et si la décision est positive – vous recevrez une notification comportant un numéro d'autorisation préalable, valable 3 mois, que vous devrez remettre à votre organisme de formation lors de votre inscription.Cette demande concerne toute personne souhaitant satisfaire à la condition d'aptitude professionnelle requise pour demander une carte professionnelle, en vue d'exercer la (les) profession(s) d'agent privé de sécurité, dans l'un des domaines suivants :surveillance humaine ou surveillance par des systèmes électroniques de sécurité ou gardiennage ;agent cynophile ;opérateur de vidéoprotection ;sûreté aéroportuaire ;transport de fonds ;maintenance et gestion de distributeurs automatiques de billets (DAB) ;protection physique de personnes ;recherches privées.Ensuite, en application du Livre VI du Code de la sécurité intérieure, l'exercice de la profession d'agent privé de sécurité est également soumis à l'obtention préalable d'une carte professionnelle dématérialisée délivrée par le CNAPS.C'est l'agent de sécurité (déjà salarié ou futur candidat) qui doit en faire la demande auprès de la délégation territoriale du CNAPS compétente pour la région administrative dans laquelle il habite.Après vérifications et accord de la Commission interrégionale d'agrément et de contrôle, la délégation territoriale du CNAPS attribue un numéro qui est unique, personnel et valable 5 ans sur tout le territoire national. En cas de changement de domicile ou d'employeur, la carte professionnelle reste valable.Toute personne qui travaille ou veut travailler dans le domaine de la sécurité privée, dans l'une des catégories suivantes est concernée :surveillance humaine ou surveillance par des systèmes électroniques de sécurité ou gardiennage ;agent cynophile ;opérateur de vidéoprotection ;sûreté aéroportuaire ;transport de fonds ;maintenance et gestion de distributeurs automatiques de billets (DAB) ;protection physique de personnes ;recherches privées. À connaître : Le CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité) est un établissement public administratif placé sous tutelle du ministère de l'Intérieur. Il est chargé de l'agrément, du contrôle et du conseil des professions de sécurité privées. http://www.cnaps-securite.fr/ Les emplois en Île-de-FranceEn 2015, l'Île-de-France comptait 71 142 salariés. L’Île-de-France regroupe ainsi 44,5 % des effectifs de la branche. (Source : Enquête de branche prévention-sécurité 2016).62 % des entreprises franciliennes du secteur n'ont pas de salarié. Il s'agit souvent d'entreprises unipersonnelles où un agent de sécurité vend sa force de travail. Moins de 1 % des établissements ont plus de 200 salariés. Agent(e) de sécuritéL'agent de sécurité assure la surveillance tels que des bureaux, des hangars, des parkings souterrains, des magasins et, suivant sa spécialisation (rondier, agent cynophile, etc.), il peut aussi être en charge de la sécurité du public, du personnel et d'invités prestigieux lors d'événementiels.Les critères de sélectionPour exercer, les salariés des entreprises de sécurité privée doivent être majeurs et avoir un casier judiciaire vierge.Une formation de 2 ou 3 ansPlusieurs diplômes ou titres permettent de devenir agent de sécurité :- Le CAP agent de sécurité, qui se prépare en 2 ans après la 3e, est le premier diplôme de la filière sécurité. Il existe également un CQP (certificat de qualification professionnelle) agent de prévention et sécurité, accessible en 70 heures sans condition de diplôme et du même niveau que le CAP.En un an après le CAP, il est possible de préparer une MC (mention complémentaire) : MC sûreté des espaces ouverts au public ou MC sécurité civile et d’entreprise. Ces spécialisations ne sont pas dispensées en Île-de-France.- Au niveau bac on peut citer le bac pro métiers de la sécurité qui s'obtient en 2 ans après un CAP et un très bon dossier, ou bien directement après la 3e, en 3 ans. Il prépare à l'exercice des différents métiers de la sécurité dans la fonction publique (police nationale, gendarmerie...) ou au sein d'entreprises privées. Le BP (brevet professionnel) agent technique de prévention et de sécurité, accessible en 2 ans après un CAP est un diplôme approprié également, de niveau bac.Et après ?Avec de l'expérience, un agent de prévention et de sécurité peut devenir chef de poste, responsable de site ou chef d'équipe.En complément, les formations qualifiantes SSIAP 1 (service de sécurité incendie et assistance à personnes), SSIAP 2 et SSIAP 3 sont aussi appréciées des employeurs.Voir la fiche détaillée. Garde du corpsAgent de la sécurité rapprochée de personnalités (politiciens, hommes d'affaires, célébrités), le garde du corps assure la sécurité d'une ou plusieurs personnes pour un déplacement ou la durée d'un séjour en France, par exemple.Les critères de sélectionDeux profils de recruteurs existent : les entreprises privées et la police nationale.Au sein du service de protection des hautes personnalités (SPHP), des fonctionnaires de police de tous grades sont recrutés au sein de la police nationale pour 5 ans après avoir satisfait à des tests sélectifs rigoureux. Il faut notamment être discret, rigoureux, pratiquer les arts martiaux, avoir un sens aigu de l'observation.Dans le privé, les gardes du corps sont recrutés après une première expérience d'agent de sécurité réussie.Quelle formation ?Justifier du CAP agent de sécurité, du BP agent technique de prévention et de sécurité ou du BP agent technique de sécurité dans les transports peut aussi faciliter votre recrutement.Une très bonne condition physique est attendue, ce qui demande de se maintenir en forme constamment.Voir la fiche détaillée Maître-chienLe maître-chien éduque et dresse un chien afin que ce dernier remplisse des fonctions de protection, de gardiennage, de surveillance, d'aide ou de secours. Il est notamment amené à intervenir sur les lieux de catastrophes naturelles comme les avalanches, sur des missions de contrôle, en douane, par exemple, ou sur des opérations de recherche de stupéfiants. Parallèlement, il doit nourrir et apporter les soins nécessaires à son chien.Les critères de sélectionÊtre majeur, avoir un niveau scolaire de fin de 3e et un casier judiciaire vierge et disposer du permis de conduire B. Il faut aussi posséder son propre chien (pas moins de 18 mois).Une formation de 2 à 3 ans suivant les diplômesDix établissements proposent une formation menant au certificat professionnel d'agent cynophile de sécurité : CFPPA de Blanquefort (33), Centre de Formation des Personnels de Sécurité de Gentilly (94), Centre de Formation de la Vallée du Rhône (26), CFPPA du Lot à Gramat (46), le Domaine Canin aux Abymes (97), CFPPA d’Aix Valabre à Gardanne (13), CFPPA de Montmorillon (86), Maison familiale rurale de Maltot (14), CFPPA des Landes (40) et Centre de Formation des Torrieres (88).La gendarmerie nationale propose à ses sous-officiers la formation de maître-chien. L'armée de terre, de l'air, la Marine et la police forment également directement leurs maîtres-chiens.Dans le domaine de la sécurité, il existe le CAP agent de sécurité, adapté pour se former à la surveillance. Plutôt demandé par les sociétés privées de sécurité, il se prépare en 2 ans après la classe de troisième.Au niveau bac, on trouve le BP (brevet professionnel) agent technique de prévention et de sécurité (en 2 ans après le CAP) ou le bac pro métiers de la sécurité, qui se prépare en 3 ans après une classe de 3e.Depuis le 1er janvier 2011, en plus de la carte professionnelle d’agent privé de sécurité, le maître-chien doit être titulaire d’une certification spécifique d’agent cynophile.Et après ?Il est possible de se spécialiser sur des sauvetages en montagne, dans l’eau ou devenir éducateur de chiens guides d’aveugle.L’ANENA (Association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches) dispense un stage qui permet d’obtenir le brevet national de maître-chien d’avalanches. Seuls impératifs : bien connaître la montagne et avoir un niveau parfait en ski.Par exemple, la Fédération nationale des maîtres-chiens sauveteurs aquatiques (FNMCSA), à Bandol (83), forme au brevet de maître-chien sauveteur aquatique.La Fédération française des associations de chiens guides d'aveugles (FFAC) propose une formation en alternance, d’une durée de 3 ans, menant au diplôme d'éducateur de chiens guides d'aveugles (certifié niveau bac + 2).Voir la fiche détaillée Agent(e) de la surveillance ferroviaireSalarié de la SNCF, l'agent de la surveillance ferroviaire veille à la sécurité des clients, du personnel et des biens de l'entreprise. Au quotidien il surveille les locaux (par exemple, les entrepôts de fret) et assiste les voyageurs sur les quais ou dans les rames de train. Par sa présence, il prévient les actes de malveillance et les agressions dans les trains et les gares. Dans certains cas, il est habilité à accompagner les contrôleurs de la SNCF.Les critères de sélectionPour postuler, vous devez avoir un niveau CAP/BEP, voire le bac. Vous devez aussi avoir au moins 21 ans pour pouvoir obtenir l'assermentation de port d'arme de la Préfecture (obtention après enquête). Par ailleurs, une première expérience dans un métier de la sécurité est un plus.Une formation de 26 semainesSi vous êtes retenu, vous suivrez une formation de 26 semaines portant sur les différents domaines d'activité de l'entreprise, se déroulant en école et sur le terrain, comportant notamment l'apprentissage des techniques d'intervention, de défense et de tir. Une évaluation professionnelle valide votre formation.L'esprit d'équipe, une bonne forme physique et de la diplomatie sont attendus sur ce genre de postes.Et après ?Après quelques années d'expérience, il peut devenir chef d'une brigade d'agents de la surveillance. Grâce à la formation continue il peut aussi accéder à d'autres métiers, comme par exemple celui de contrôleur.À la RATP, l'agent qui a pour mission de protéger, assister, sécuriser les voyageurs et les agents de l'entreprise, secourir et intervenir si besoin est appelé agent de sécurité RATP. Pour postuler, vous devez avoir 21 ans, être titulaire du permis B. Il n'y a pas de condition de diplôme mais des conditions physiques à remplir. Renseignez-vous directement auprès de la RATP. À l'issue des étapes sélectives d'embauche, vous serez accueilli dans le centre de formation pour y suivre un stage rémunéré en alternance de 14 semaines, vous permettant d'acquérir la qualification au métier. Elle ne pourra être obtenue qu'après avoir satisfait aux épreuves de contrôle continu. Convoyeur(euse) de fondsLe convoyeur de fonds est chargé de sécuriser les transports d'argent ou d'objets confiés par un de ses clients, des banques par exemple. Il peut exercer trois fonctions : garde, conducteur ou messager.Les critères de sélectionLe convoyeur de fonds doit obligatoirement être titulaire d'une carte professionnelle, délivrée par le CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité). Celle-ci est délivrée sous condition de ne pas avoir commis d'actes répréhensibles et incompatibles avec la profession et d'avoir suivi une formation professionnelle reconnue.Par ailleurs, les entreprises de sécurité proposent leurs propres formations et un entraînement au tir. Les candidats doivent être âgés d'au moins 21 ans et avoir un casier judiciaire vierge. Pour les conducteurs de véhicules blindés, le permis poids lourd est parfois exigé.La formationLe secteur du transport de fonds et de valeurs a mis en place un certificat de qualification professionnelle (CQP) pour le métier de convoyeur de fonds : le CQP métiers de convoyage de fonds et de valeurs et activités assimilées.Le CAP agent de sécurité assure également, en 2 ans après la 3e, le niveau minimum de connaissances souhaitées pour exercer ce métier.Le bac pro métiers de la sécurité (en 2 ans après le CAP ou 3 ans après la 3e) permet d'acquérir des compétences dans le domaine de la sécurité et une évolution professionnelle plus rapide.Et après ?Après plusieurs années d’expérience, le convoyeur de fonds peut devenir chef d’équipe.Voir la fiche détaillée Agent(e) de sureté aéroportuaireCe spécialiste de la sécurité de l'aviation civile veille à ce que toutes les mesures de prévention visant à empêcher l'introduction à bord d'un avion de toute personne ou élément de nature à compromettre la sûreté du vol soient respectées.Son activité concerne à la fois la sûreté des aéroports (inspection filtrage des passagers, des bagages cabine et soute, et du personnel...) du fret (contrôle des accès aux zones de stockage et de traitement du fret, inspection filtrage des personnels accédant à la zone réservée des aéroports...) et des compagnies aériennes (contrôle passeport, passager, billet, gabarit des bagages cabine, contrôle du, surveillance et accompagnement des bagages, inspection filtrage des personnels au sol et des personnels navigants..).L'agent de sureté remplit une mission anti-terroriste dans un contexte privé concurrentiel. Il a pour objectif d'éviter l'embarquement d'engins explosifs, d'armes, ou bien de marchandises dangereuses à bord des avions.Les critères de sélectionL'exercice de ce métier nécessite d'avoir une bonne capacité de mémorisation et une grande adaptabilité car l’emploi du temps des agents change chaque mois.Cette profession s'adresse aux ressortissants des pays de l'Union Européenne. Vous devez avoir des papiers d'identité en règle et un casier judiciaire vierge. Il faut aussi obtenir de la préfecture un récépissé de carte d'identité professionnelle. Une formation de 186 heuresCôté formation, le certificat de qualification professionnelle d'agent de sureté aéroportuaire (CQP ASA) est indispensable. Il peut être complété par une formation en sûreté aéroportuaire (conventionnée DGAC). Un niveau d'anglais correct est souhaité. Enfin posséder le permis B est un plus, car les aéroports sont situés à distance des villes.La profession, récente, reste en mal de reconnaissance même si plus de 90 % des personnels sont en CDI. Les personnels de sûreté des aéroports qui ont affaire à la fois aux gestionnaires d'aéroport, aux compagnies aériennes et à l'État ont encore du mal à bien définir leur place.Et après ?Les agents de sûreté aéroportuaire peuvent évoluer vers des postes de responsable d'équipe. Détective privéLe détective privé ou agent de recherches privé exerce une profession libérale consistant à recueillir dans la discrétion des informations destinées à des tiers, en vue de la défense de leurs intérêts.Son activité n'a que peu de rapport avec l'image véhiculée dans les films et les romans policiers. En France, un enquêteur privé ne porte aucune arme.Auxiliaire des entreprises et des professions juridiques, l'enquêteur privé est au service de la recherche de renseignements légitimes. Il intervient pour rechercher, établir et fixer la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d'un litige ou la réparation d'un préjudice. Il peut, par exemple, rechercher des éléments nouveaux pour permettre la révision d'un procès ou un appel.Travaillant pour le compte de juristes, d'entreprises, et de particuliers, ce professionnel peut être saisi dans le cadre de très nombreux dossiers ayant trait à des conflits familiaux, des litiges professionnels, économiques, financiers ou d'assurances, à des recherches en vue de procédures...Observateur, intuitif et doté d'un esprit de déduction, l'enquêteur s'appuie aussi dans son travail sur de solides connaissances juridiques, pratiques et techniques.Les critères de sélectionPour exercer ce métier, vous devez justifier d'une qualification professionnelle certifiée et d'un casier judiciaire vierge. Cette activité est placée sous le contrôle des autorités administratives, avec délivrance d'un agrément de l'État.Une formation en un an après un bac + 2En France, le premier diplôme d'État a été instauré en 2006. Il s'agit de la licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, spécialité activité juridique, directeur d'enquêtes privées délivrée par l'université Panthéon-Assas et inscrite au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).Il existe 2 autres formations inscrites au RNCP : la formation privée de « responsable d'investigations et d'opérations de recherches privées » dispensée par l'IFAR accessibles à des bac + 2 (Montpellier) et la licence professionnelle agent de recherches privées (université de Nîmes).Deux formations post-bac dispensées par l’ESARP (école supérieure des agents de recherches privées) à Paris sont récemment venues s’ajouter à l’offre de formations déjà existante. Elles sont de 2 niveaux différents :- Le Certificat de qualification professionnelle de « salarié détective » en 360 h (hors période de stage) accessible avec un baccalauréat.- Le titre de « détective, agent de recherches privées, directeur des opérations » en 700 h (hors période de stage) en partenariat avec l'IFAR accessible avec un bac + 2.En France, on dénombre environ 700 détectives dont près de 200 en Île-de-France. Parmi eux, on trouve 20 % d'anciens policiers et gendarmes. Le marché se répartit entre 40 % d'affaires familiales et 60 % d'affaires industrielles.Et après ?Il n’est pas évident de durer dans le métier de détective privé car c’est un métier éprouvant et chronophage. La majorité des professionnels du secteur quitte la profession après quelques années.Voir la fiche détaillée Responsable de la sécurité de l’informationLe responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) a la responsabilité opérationnelle d’appliquer les règles de sécurité à l’ensemble des systèmes informatiques et télécoms d’une entreprise. Rattaché à la direction informatique, il assure un rôle de conseil, d’assistance, d’information, de formation et d’alerte.Il effectue un travail de veille technologique et réglementaire et propose les évolutions nécessaires au maintien de la sécurité des systèmes d’information.Les enjeux sécuritaires liés aux nouvelles technologies (réseaux sociaux, mobiles...) sont un défi auquel les entreprises doivent faire face. De plus en plus dépendantes du numérique, elles sont vulnérables. En Europe, elles ne consacrent que 4,3 % de leur budget à leur sécurité informatique. Pourtant l’indisponibilité, même brève, de leurs systèmes d'information pèse lourd financièrement puisque le coût moyen d’un incident de sécurité est évalué à 40 000 euros. Les impacts liés aux incidents de sécurité (pertes financières, vol de données, compromission de l’image...) ont presque triplé au cours des 5 dernières années.Les critères de sélectionLe RSSI dispose d'un savoir-faire d’architecte technique de la sécurité et d'une parfaite connaissance des processus et des systèmes d'information. Ce poste s’adresse à des profils expérimentés d’ingénieur ou équivalent en informatique.Les enjeux de ce poste sont importants pour les entreprises. Dans les PME, les RSSI sont encore rares, la fonction sécurité étant exercée par le directeur de l’informatique. Elle peut aussi être externalisée.La formationCette mission peut être confiée à un ingénieur informatique après plusieurs années d’expérience, mais de nombreux établissements dispensent des formations de quelques jours en sécurité de l’information pour accéder à ce métier ou compléter ses connaissances.Le CFSSI (Centre de formation à la sécurité des systèmes d’information) intervient dans la définition et la mise en œuvre de la politique de formation à la sécurité des systèmes d’information.Il propose des formations dispensées par des experts de l’ANSSI au profit du personnel de l’État sous la forme de stages courts et d’un cycle long permettant d’obtenir le titre d’expert en sécurité des systèmes d’information (ESSI).L’ANSSI est également impliquée dans plusieurs programmes visant à promouvoir la reconnaissance de formations continues ou initiales dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information.Et après ?Il peut devenir directeur des systèmes d’information (DSI).Voir la fiche détaillée Ingénieur cryptologueCet ingénieur est un expert en sécurité des systèmes de communication. Il met en place le cryptage (méthode de chiffrement à partir d'algorithmes) permettant de communiquer des informations en toute confidentialité et sécurité, notamment dans le domaine du Secret Défense, du commerce électronique, des cartes à puce, des transactions bancaires et de la téléphonie mobile. Il s'agit aussi d'éprouver la solidité des algorithmes développés en cas de piraterie informatique. La sécurité des systèmes informatiques repose sur des protocoles cryptographiques de plus en plus complexes.Les critères de sélectionSeul un mathématicien est capable d'inventer ces méthodes de cryptage et de décryptage. Ce métier exige un solide bagage à la fois en informatique et en mathématiques (arithmétique, algèbre, probabilités et statistiques). Les applications de la cryptologie à la sécurisation des échanges informatiques nécessitent aussi des connaissances approfondies en structure des réseaux, en programmation, en électronique.Une formation en 5 ansLe niveau d'études requis pour devenir cryptologue est le bac + 5 (université ou école d'ingénieurs). Vous pouvez notamment opter pour les mentions suivantes des masters professionnels : mathématiques et applications, spécialité MIC (Mathématiques-informatique-cryptologie) à l'université Paris-Diderot ; mathématiques et applications parcours mathématiques pour la protection de l’information à Paris 8 (Vincennes-Saint-Denis).De même, en école d'ingénieurs, vous avez la possibilité de suivre une spécialisation en cryptographie et sécurité des systèmes d'information (ENSIMAG Grenoble, ESIEA Paris-Laval...).Les besoins en matière de protection de l'information numérique se sont considérablement multipliés. Autrefois réservé aux militaires et aux politiques, les domaines d'application de la cryptographie, avec l'essor des télécommunications, se sont en effet étendus aux secteurs de banque, de la finance, d'Internet et du commerce électronique. La recherche est très active dans ce domaine, en raison des risques constants de piratage.Voir la fiche détaillée Mes ressources utiles Préfecture de police de Paris9, bd du Palais, 75004 Paris, tél. 01 53 71 53 71http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/ Site de la police nationalehttps://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/ La gendarmerie recrutehttps://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/recrutement/contactService national de police scientifique (SNPS)https://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/nous-decouvrir/notre-organisation/organisation/service-national-de-police-scientifique-snps Sapeurs-pompiers de Francehttp://www.pompiers.fr/ Brigade de sapeurs-pompiers de Parishttp://www.pompiersparis.fr/fr/ CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité)Etablissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de l'Intérieur, chargé de l'agrément, du contrôle et du conseil des professions de sécurité privéeshttps://www.cnaps.interieur.gouv.fr/ Observatoire des métiers de la branche Sécurité privéehttps://www.profession-securite.org/ Syndicat des entreprises de sûreté aéroportuaireLe SESA (Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire) est un syndicat professionnel des entreprises de sécurité œuvrant dans le domaine de sûreté aérienne en France. Son but est la défense des entreprises du secteur de sûreté aérienne et les relations avec les organismes parties prenantes dans ce domaine (DGAC, ADP...)http://www.sesa-surete.com/ Fédération des entreprises de la sécurité fiduciaireLa FEDESFI (Fédération des entreprises de la sécurité fiduciaire) représente les sociétés de transports et de traitement des valeurs en France (10 000 salariés).http://www.fedesfi.com/ Centre d'information sur les détectives et enquêteurs privésCe site renseigne sur les détectives privés et conseille pour choisir une agence : statut, formation du détective privé, annuaire de détectives, actualité de la profession....http://ufedp.online.fr/ Conseil national supérieur professionnel des agents de recherches privéesPour tout savoir sur la profession libérale de détective privé : formation, déontologie, installation...http://www.cnsp.org/ Club des directeurs de sécurité et de sûreté des entreprisesLe CDSE (Club des directeurs de sécurité et de sûreté des entreprises) a été créé pour fédérer les expériences des professionnels de la sécurité et de la sûreté au sein des plus grandes entreprises françaises.https://www.cdse.fr/ Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informationL’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) est l’autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d’information.https://cyber.gouv.fr/ Métiers et secteursLes métiers de la police nationaleUn site décrivant les différents métiers proposés par la police nationale.https://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/nous-rejoindre Site officiel de la Gendarmerie nationalehttps://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/ La Justice recrutehttps://lajusticerecrute.fr/ Rejoindre la Douanehttps://www.douane.gouv.fr/dossier/rejoindre-la-douane Ecole nationale d'administration pénitentiairehttps://www.enap.justice.fr/metiers-et-concours Les métiers de la sécurité privéehttps://www.francetravail.fr/actualites/le-dossier/services-a-la-personne/securite-1.htmlLes métiers de la branche Sécurité privéehttps://www.profession-securite.org/liens-utiles/ Les métiers qui recrutent : AKTO (Opérateur de compétences de la branche Prévention sécurité)https://icicestmaplace.akto.fr/prevention-et-securite/ Écoles - organismes de formation École nationale supérieure de PolicePrésentation de l'école et de ses formations.http://www.ensp.interieur.gouv.fr/ École Nationale des sous-officiers d'activePrésentation de l'école, de sa philosophie, des voies d'accès, des formations dispensées.https://www.defense.gouv.fr/terre/ecole-nationale-officiers-dactive École des officiers de la gendarmerie nationaleDécouvrez les objectifs, missions, traditions et formations de cette école.http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eogn Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI)L'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) est un service à compétence nationale. Il propose des formations à des hauts responsables des secteurs public et privé et mène des travaux de recherche scientifique. L’IHEMI organise également des conférences et publie deux revues.http://www.inhesj.fr/ Emploi et recrutement Sapeurs-Pompiers de FranceTout ce que vous souhaitez savoir sur le monde des hommes du feu ! Notamment un dossier sur les voies d'accès au métier de pompier, ainsi que la liste des postes vacants et le calendrier des examens et concours d'officier.http://www.pompiers.fr/ Conseil national des activités privées de sécuritéEtablissement public sous tutelle du ministère de l'Intérieur, en charge de la mise en œuvre de la réglementation de la sécurité privée.https://www.cnaps.interieur.gouv.fr/Vos-demarches/Vous-etes-un-particulier/Exercer-le-metier-d-agent-de-securite-privee/Exercer-le-metier-d-agent-de-securite-privee Études et statistiquesLoi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertéshttps://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043530276 En toute sécuritéUne sélection d'informations économiques sur le marché de la sécurité en France.http://www.security-info.com/fr/ La Gendarmerie en quelques chiffreshttps://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/actualites/2022/le-barometre-numerique-retrouvez-la-gendarmerie-en-quelques-chiffres Les chiffres clés de la sécurité intérieurehttps://mobile.interieur.gouv.fr/Interstats/Datavisualisation/Chiffres-cles-de-la-securite-interieure
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