lavandeLes professionnels de la beauté et du bien-être exercent dans des lieux multiples : salons de coiffure, d'esthétique, parfumerie, à domicile... Du coiffeur à la prothésiste ongulaire en passant par le créateur de parfum, le secteur de la beauté offre une large gamme de débouchés selon divers degrés de formation. Retenons trois chiffres pour ce secteur : 288 465 entreprises, 542 846 salariés, 37,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Panorama du secteur

Les artisans de la beauté mettent leur sens de l'esthétique et leur habileté manuelle au service du bien-être de leurs clients. Ils font tout pour sublimer la beauté des femmes et des hommes qui passent entre leurs mains.

La beauté tient son salon : Make up in Paris

Lamaquilleur 9e édition du salon MakeUp in Paris, entièrement consacré au maquillage, se déroulera les 21 et 22 juin 2018 au Carrousel du Louvre (Paris), une occasion unique d’aller à la rencontre de professionnels d’un secteur en pleine expansion.

 

Le secteur de la beauté et du bien être se porte très bien, en dépit d’un contexte économique difficile. Les ventes de produits cosmétiques progressent, les salons d’esthétique ne désemplissent pas... Les hommes et les femmes n’ont jamais eu autant envie de prendre soin d’eux ! Le marché de la beauté regroupe deux familles d’activités distinctes : la fabrication et la commercialisation de produits d’une part, les services à la personne, principalement dispensés en salon, de l'autre. Le marché de la beauté et du bien-être est un secteur porteur et lucratif. D'où la nécessité pour une entreprise de s'entourer de personnels compétents en matière de marketing, de conseils et de vente de produits. L’Île-de-France reste la première région de France pourvoyeuse d’emplois.

 

L'industrie des cosmétiques mise sur l'innovation

 

L'industrie des cosmétiques englobe tous les produits qui s'appliquent sur le corps pour le laver, le parfumer, l'embellir : parfums, produits de toilette, produits capillaires, maquillage, autobronzants, etc. Le secteur est composé à 80 % de PME, réparties dans toute la France. Il emploie 55 000 personnes, sans compter les salariés des sous-traitants et des distributeurs.

Elle mise sur des innovations de deux types : innovations techniques (nouveaux contenants ou de nouvelles textures pour l’utilisation des crèmes ou du maquillage) et innovations olfactives (orientées vers le développement de nouveaux arômes ou parfums).

 

L’essor des cosmétiques biocosmétiques

Les cosmétique bio (ou « naturels) progressent de 10 % chaque année.

Le label Cosmébio, par exemple, répond à l’évolution des comportements d’achat des consommateurs qui souhaitent des produits plus respectueux de l’environnement.

Source : Chiffres clés 2016 de la filière beauté bien-être parfumerie, CNEP (Confédération nationale de l’esthétique parfumerie), mars 2017.

 

L'industrie de la parfumerie: un secteur qui embauche

 

Selon la FFPS (Fédération française de la parfumerie sélective) du secteur avec un effectif de près de 17 000 salariés sur les 25 000 que compte le commerce de détail en parfumerie, produits de beauté, de toilette et d’hygiène et de cosmétiques dont relève la parfumerie. Les femmes représentent 94 % des effectifs.

 

Profils scientifiques et commerciaux

Comme l'industrie chimique, dont elle fait partie, l'industrie des cosmétiques emploie une grande part de profils scientifiques, ingénieurs et techniciens, ainsi que des spécialistes du marketing et de la vente.

Le niveau de qualification et de spécialisation requis à l'embauche progresse d'année en année. Le secteur doit en effet répondre à des critères toujours plus stricts en matière de sécurité, d'hygiène et de développement durable. L'intégration de profils hautement qualifiés constitue également une garantie dans un secteur où l'innovation est vitale tant dans le domaine de la fabrication des produits que pour leur commercialisation.

 

Les instituts de beauté de plus en plus nombreux

 

Si les marques de cosmétiques multiplient l'offre de soins, de coloration, de produits d'épilation à utiliser à domicile, les prestations proposées en salons et en instituts ne cessent aussi de se développer pour attirer une clientèle, qui se fait davantage désirer avec la crise... Les établissements de beauté se spécialisent, offrant un service variémassage et de pointe dans le secteur choisi : minceur, anti-âge, modelage, sauna, hammam, bronzage artificiel, épilation, onglerie, blanchiment des dents, etc.

 

Les salons d'esthétique classiques disparaissent peu à peu, au profit de lieux davantage tournés vers le bien-être et la relaxation, dans un décor souvent zen, cocooning et exotique.

La France compte environ 14 000 centres de beauté et bien-être qui emploient rarement plus de plus de 2 salariés. Un tiers de ces instituts sont franchisés et il existe plus d'une centaine de réseaux. Si quelques enseignes leaders dominent le marché, de nombreux petits réseaux parviennent à émerger en misant sur des offres différentes (concept « tout en un », low cost, abonnement, remise en forme...).

La démocratisation des soins esthétiques, la multiplication des gammes de produits bio et ethniques, de même que l'intérêt croissant des hommes et des seniors pour les soins du corps en institut laissent présager un bel avenir pour les professionnels du secteur dans les années à venir.

L'emploi dans les salons et instituts de beauté est féminin à 98 %. Actuellement, les diplômées en esthétique s'insèrent facilement à leur sortie de formation : le secteur compte plus d'offres d'emploi que de candidatures !

La coiffure dynamisée par la franchise

 

Côté coiffure, on dénombre 190 000 professionnels (dont 95 400 salariés en France et 20 347 en Île-de-France) répartis dans 85 700 salons dans toute la France (dont 12 370 en Île-de-France). Les créateurs de salon sont le plus souvent d'anciens salariés ayant plus de 10 ans d'expérience. Chaque salon emploie en moyenne moins de 3 personnes. En dépit d'une forte concurrence, le nombre d'entreprises de coiffure continue à progresser.

coiffeurLa crise engendre cependant une baisse de fréquentation de la clientèle et du CA de la profession. La rentabilité et la pérennité des activités sont également fragilisées par une clientèle plus exigeante et zappeuse. Dans ce contexte, la situation géographique, la disponibilité, la qualité, les tarifs, le concept marketing et l'innovation font la différence...

Les activités de coiffure à domicile (environ 11 000 professionnels) progressent rapidement en ciblant les personnes très actives et celles dépendantes, de plus en plus nombreuses.

Les salons franchisés représentent 10 % du secteur. Les grandes enseignes doivent désormais cohabiter avec des réseaux plus modestes et proposant des services différents, notamment low cost.

Cinq profils professionnels sont principalement recherchés : manager, coiffeur, coloriste, apprenti et hôtesse d'accueil.

Créatif, le secteur cherche toujours à susciter de nouvelles envies parmi la clientèle, comme en témoigne la vogue des extensions.

Cherchant à élargir leurs champs d'activité, les professionnels de la coiffure se préoccupent, eux aussi, de plus en plus du bien-être de leurs clients. Les salonscouleur s'enrichissent d'espaces beauté, proposant différents soins du corps réalisés par des diplômés en esthétique.

La santé du cheveu, avec l'utilisation de traitements doux et naturels, sont largement mis en avant. Le monde de la coiffure se dote également d'une nouvelle éthique en matière d'environnement, avec une volonté affichée de lutter contre le gaspillage. Autant de nouvelles préoccupations que le personnel des salons doit intégrer dans les conseils qu'il dispense chaque jour à la clientèle.

Les métiers de la beauté et du bien-être

Du coiffeur à l'esthéticienne en passant par la prothésiste ongulaire et le médecin esthétique, tous contribuent, par leur savoir-faire technique, à embellir l'apparence de leurs clients.

Coiffeur(euse)

 

Spécialiste des cheveux, des plus frisés aux plus raides, le coiffeur conseille ses clients, réalise des coupes ou des colorations. De plus en plus, il vend des produits capillaires, en particulier des shampoings et des crèmes de soins, ainsi que des accessoires pour les cheveux.coiffeur

Outre une grande habileté, vous devrez faire preuve d'un sens du contact humain et de créativité. Vous devrez aussi être résistant physiquement pour faire face aux longues heures de travail debout !

  • Sa formation

Pour exercer ce métier, vous devez posséder au minimum le CAP coiffure, qui se prépare en 2 ans après la 3e.

Si vous souhaitez par la suite vous spécialiser, vous avez le choix entre deux MC (mention complémentaire) : coloriste-permanentiste ou styliste-visagiste. Chacune de ces MC se déroule en un an et se prépare par la voie scolaire ou en apprentissage.

Diplôme de niveau bac, le BP (brevet professionnel) coiffure option coloriste-permanentiste ou styliste est obligatoire si vous projetez d'ouvrir un salon de coiffure. Il se prépare en 2 ans en alternance. Pour vous y présenter, vous devez justifier de 5 ans d'activité professionnelle (2 ans si vous avez le CAP).

Le bac pro perruquier posticheur se prépare quant à lui en 3 ans après la 3e ou 2 ans après le CAP coiffure. Seuls 9 établissements en France proposent cette formation dont un à Paris (le lycée Élisa Lemonnier dans le 12e arrondissement).

À bac + 2, le BM (brevet de maîtrise) coiffeur s’adresse aux professionnels qui souhaitent progresser dans la maîtrise de la technique et aussi la qualification de chef d’entreprise. Pour vous engager dans cette voie, vous devez posséder le CAP coiffure et 5 ans d'expérience, ou le bac pro et 4 ans d'expérience. Deux CFA de la chambre de métiers et de l’artisanat proposent ce BM en Île-de-France.

  • Où exerce-t-il?

coiffeuseLes salons indépendants ou franchisés emploient 1 à 5 coiffeurs. Plus le salon est grand, plus les coiffeurs spécialisés ont des chances d'exercer leur spécialité.

La coiffure à domicile prend de plus en plus d'ampleur. De grands groupes de coiffure recrutent des jeunes diplômés pour exercer chez les clients.

La mode, la télévision, le cinéma et le théâtre font souvent appel à des coiffeurs expérimentés et particulièrement créatifs. Ces « coiffeurs studio » ont le statut d'intermittents du spectacle. On en compte environ 2 000 en France, selon la Fédération nationale de la coiffure française.

Les entreprises spécialisées dans la distribution de produits capillaires recrutent occasionnellement des coiffeurs très expérimentés. Ceux-ci représentent alors une marque ou un produit auprès d'autres professionnels. Selon la dernière enquête BMO (besoin de main-d’œuvre) 2017, les coiffeurs et esthéticiens ont représenté, en 2017, 14 889 intentions d’embauches en France (dont plus de 55 % étaient jugées difficiles). En Île-de-France, on comptait 3 430 projets de recrutement pour près de 58 % jugés difficiles).

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Esthéticien(ne)-cosméticien(ne)

 

L'esthéticienne-cosméticienne prodigue des soins de beauté pour le visage et le corps. Sa clientèle attend d'elle un embellissement et une mise en valeur de son corps et de sa peau. Mais le métier évolue de plus en plus vers la vente de produits de beauté.

L'exercice de cette profession exige habileté manuelle et délicatesse. Il faut également aimer les contacts humains et avoir une présentation irréprochable.

  • Sa formation

Le CAP esthétique cosmétique parfumerie se prépare dès la fin de la classe de 3e, en 2 ans, en lycée professionnel ou en CFA.esthéticienne

Après le CAP, vous pouvez préparer un BP esthétique cosmétique parfumerie en un an. Il vous forme aux différents soins du corps.

Il existe également un bac pro esthétique cosmétique parfumerie proposé en 3 ans après la 3e (ou en 2 ans après le CAP).

Par rapport au BP, le bac pro enrichit l'offre avec les soins du corps, du visage, la parfumerie et la gestion d'entreprise

Après un bac scientifique ou éventuellement STL biochimie et génie biologique ou ST2S, le BTS métiers de l’esthétique-cosmétique-parfumerie vous permet d'accéder aux fonctions de démonstratrice ou de gérante de salon. Il se prépare en 2 ans.

NB : aucun diplôme préalable spécifique n'est requis pour ouvrir un salon d'esthétique.

  • Où exerce-t-il?

Les instituts de beauté constituent le débouché principal pour les esthéticiennes, suivis de très près par les centres de thalassothérapie.

Les grandes marques de cosmétiques embauchent également des esthéticiennes-cosméticiennes. Elles portent alors le titre de démonstratrice.

De plus en plus, les hôpitaux et les maisons de retraite recherchent des esthéticiennes pour prodiguer des soins aux malades.

Quelques rares esthéticiennes sont recrutées par les lycées techniques pour enseigner aux étudiantes.

Les soins à domicile se développent. Les plus expérimentées peuvent tenter cette expérience.

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Gérant(e) d'un institut de beauté

 

À la tête d'un salon, le gérant manage une équipe d'esthéticiennes et assure la bonne gestion des stocks de matériels et de produits, en vue de réaliser les bénéfices les plus importants.

Organiserdirigeante, planifier, veiller au bon accueil des clients et à la qualité des soins sont le quotidien du gérant d'institut de beauté. Dynamique, il sait également motiver ses collaborateurs et assure la comptabilité du salon.

  • Sa formation

Les recruteurs recherchent en premier lieu soit des titulaires de BP esthétique cosmétique parfumerie ou du BTS métiers de l’esthétique-cosmétique-parfumerie, soit des personnes ayant une formation ou un parcours professionnel de gérant, dans le secteur de la cosmétique ou non.

  • Quelles perspectives d'évolution?

De nombreuses années d'expérience en tant qu'esthéticienne et chef de cabine peuvent en effet permettre de prendre la tête d'un institut, à condition de faire preuve de solides qualités managériales et commerciales.

 

Hydrothérapeute

soins aquatiques

Dans un centre de remise en forme, de thalassothérapie ou de balnéothérapie, l'hydrothérapeute réalise les soins aquatiques dont les curistes ont besoin : applications d'algues, bains hydromassants, etc. L'hydrothérapeute est aussi appelée hydro-esthéticien(ne).

Pour exercer ce métier, vous devez aimer les contacts humains et, bien entendu, l'eau.

Très souvent titulaire d'un CAP esthétique cosmétique parfumerie ou d'un BTS métiers de l’esthétique-cosmétique-parfumerie, l'hydrothérapeute peut être amené à réaliser des soins esthétiques (visage et corps).

  • Les perspectives d'emploi

Le premier emploi que vous décrocherez sera vraisemblablement saisonnier, les postes à temps plein n'étant accessibles qu'après quelques expériences saisonnières.

 

Maquilleur(euse)

 

Sur un plateau de cinéma, dans les coulisses d'un théâtre ou d'un défilé de mode, le maquilleur réalise, selon des besoins, le maquillage d'acteurs ou de mannequins.

Exercer ce métier en institut de beauté ou dans un grand magasin constitue une autre alternative.

Quel que soit le contexte, appliquer les méthodes de base ne suffit pas : il faut aussi posséder ou développer un sens artistique personnel et faire preuve d'imagination et de créativité.

  • Sa formation

Aucun diplôme national n'existe pour ce métier. maquillageSeules des écoles privées dispensent des formations spécialisées. Profitez des journées portes ouvertes pour découvrir les locaux, se renseigner sur la pédagogie et le coût de la formation.

La fibre artistique étant au cœur du métier de maquilleuse pour le cinéma, les profils des élèves qui intègrent ces formations sont très variés : diplômés en couture, en arts plastiques, en coiffure, en esthétique-cosmétique, etc. On vous demandera souvent d'avoir au moins 18 ans. Pour travailler sur des défilés de mode ou pour tenter sa chance à l'étranger, il faut maîtriser l'anglais : pouvoir communiquer directement avec la personne à maquiller est indispensable !

Si vous souhaitez travailler en institut de beauté, vous devrez suivre au préalable une formation en esthétique : CAP, bac pro ou BP « esthétique-cosmétique-parfumerie » ; BTS métier de l’esthétique-cosmétique-parfumerie.

  • Où exerce-t-il?maquilleur

L'univers du spectacle et de la mode est l'une des 2 grandes filières d'activité des maquilleurs artistiques. Les places, très convoitées, y sont hélas peu nombreuses. Aux périodes de travail (souvent intenses) se succèdent de longs mois d'inactivité. Rémunérés au cachet, les maquilleurs artistiques sont intermittents du spectacle. Ceux qui ont fait leurs preuves et possèdent un bon réseau professionnel peuvent gagner très bien leur vie. Mais nombreux sont ceux qui n'arrivent pas à vivre de cette seule activité.

Il est également possible d'exercer ce métier en institut de beauté ou dans un grand magasin (par exemple pour le compte d'une marque de cosmétiques qui veut faire connaître ses produits). Une formation en esthétique est généralement demandée : CAP, bac pro ou BP « esthétique-cosmétique-parfumerie » ; BTS métier de l’esthétique-cosmétique-parfumerie.

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Perruquier(ère)

 

Parfaitement à l'aise avec les techniques de la coiffure, le perruquier posticheur crée puis assure la pose de perruques en tout genre.

  • Sa formation

Une seule formation vous mène à ce métier : le bac pro perruquier posticheur qui se prépare en 3 ans après la 3e ou en 2 ans après un CAP coiffure, dans un unique établissement francilien, le lycée Élisa Lemonnier à Paris).

  • Où exerce-t-il?

Il travaille essentiellement dans le monde du spectacle.

 

Prothésiste ongulaire

Mode venue des États-Unis, la pose de faux ongles et leur mise en beauté sont manucureréalisées par des prothésistes ongulaires, également appelés « stylistes des

  • Sa formation

Si aucune formation reconnue n'existe, il est fortement conseillé de suivre des formations proposées par les marques cosmétiques afin d'appréhender les différentes techniques et les soins à réaliser.

Attention : pour toute manucure ou soin des pieds, un diplôme en esthétique-cosmétique est exigé.

  • Où exerce-t-il?

Cette activité professionnelle peut être menée dans un salon spécialisé en onglerie ou être un complément à des activités d'esthéticienne, par exemple.

 

Médecin esthétique

 

botoxLe médecin esthétique pratique des actes médicaux (injections de botox et d'acide hyaluronique, lasers médicaux, peelings, épilations définitives...) visant à améliorer l'apparence physique de ses clients et retarder les effets du vieillissement.
Il intervient dans le traitement des rides, des cicatrices, des tâches pigmentaires et aussi dans le retrait des tatouages au laser.

Ce médecin possède des compétences polyvalentes en dermatologie, mésothérapie, endocrinologie, psychologie...

  • Sa formation

En France, la « médecine esthétique » n'est pas reconnue en tant que telle par le Conseil national de l'ordre des médecins. Il existe néanmoins des spécialités référencées : le diplôme interuniversitaire (DIU) de médecine morphologique et anti-âge et le DU de dermatologie esthétique lasers et cosmétologie. Une capacité en médecine esthétique pourrait voir le jour et, à terme, la profession devrait être juridiquement mieux encadrée.

De son côté, le collège national de médecine esthétique (CNME) propose un enseignement post-universitaire privé d'une durée de 2 ans qui débouche sur un diplôme privé reconnu par l'Union internationale de médecine esthétique (UIME).

La plupart des médecins ayant une qualification en médecine esthétique sont issus de la médecine générale, de la dermatologie, de la chirurgie plastique. Mais tout médecin peut avoir accès à une formation en médecine esthétique.médecin esthétique

Pour exercer la médecine esthétique, le diplômé d'un doctorat en médecine (bac + 9 minimum), doit être inscrit au Conseil de l'ordre, être autorisé à pratiquer sur le territoire français et justifier d'une formation dans le domaine de l'esthétique médicale. Des associations nationales répertorient les médecins esthétiques.

La pratique des actes classés chirurgicaux (implants mammaires, rhinoplastie, lifting, liposuccion....) lui est interdite et la quasi majorité de ses actes ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.

La France compte environ 3 000 médecins esthétiques (et 464 chirurgiens esthétiques).

La chirurgie esthétique est une spécialisation de la chirurgie plastique.

  • QUID du chirurgien esthétique ?

Après un cursus médical classique, le futur chirurgien esthétique doit suivre une spécialisation obligatoire en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique qui dure 4 ans. Sont également habilités à réaliser des actes de chirurgie esthétique, limités au cadre anatomique de leur spécialité, les médecins spécialisés en chirurgie : de la face et du cou, maxillo-faciale, stomatologique, oto-rhino-laryngologie, cervicofaciale, ophtalmologie, gynéco-obstétrique et urologique.

  • Où exerce-t-il?

Face aux lourds investissements, les médecins esthétiques se regroupent de plus en plus en centres de médecine esthétique où les actes lasers sont le plus pratiqués.

 

Tatoueur(euse)

 

tatoueurLe tatoueur réalise des tatouages esthétiques (fun, rétro, ethnique...) sur des clients majeurs et en bonne santé. Il injecte de l'encre dans la deuxième couche de la peau, c'est-à-dire le derme. À l'aide d'aiguilles, il fait partir l'épiderme (première couche de peau) en marquant le derme avec des pigments. Tout l'art du tatouage consiste donc à appuyer suffisamment mais pas trop pour parvenir juste à tatouer sous la peau. Il ne faut jamais toucher l'hypoderme !

Il a une très grande maîtrise du dessin et est capable de reproduire sur la peau un modèle choisi par son client. Certains tatouages sont de véritables œuvres d'art et couvrent tout le corps.

Activité plus méconnue, le tatoueur peut aussi exercer une activité réparatrice en lien avec le milieu hospitalier à destination de patients brûlés, accidentés ou opérés. Le tatouage permet par exemple de reconstituer une aréole mammaire sur un implant, de redessiner des sourcils, etc. Ce métier exige de l'habileté, de la concentration et un sens artistique développé. Il faut aussi avoir le sens des responsabilités : prévenir le client des risques encourus et respecter strictement les règles d'hygiène.
 

  • Sa formationtatoueuse

Pour réussir dans ce métier, vous devez vous-même être passionné par les tatouages et dessiner depuis longtemps. En France, la réglementation impose à toute personne effectuant des actes de tatouage de suivre une formation à l'hygiène. Aucun diplôme officiel aux techniques du tatouage n'est en revanche répertorié, mais une formation pratique vous est indispensable, ainsi que des connaissances en dermatologie. L'apprentissage du métier se fait généralement auprès d'un tatoueur professionnel.
 

  • Où exerce-t-il?

Ce métier s'exerce essentiellement en libéral. Le tatouage est une pratique actuellement en vogue.

Les métiers de la vente et du conseil

Dans un marché des produits cosmétiques très concurrentiel, les professionnels du conseil et de la vente doivent redoubler d'énergie et d'arguments pour séduire les clients et les fidéliser.

Les ventes de parfums et de produits cosmétiques dans les parfumeries françaises ont progressé de 3 % en 2010, soit un chiffre d’affaires de 2,9 milliards d’euros. Avec seulement une dizaine de réseaux, la franchise a beaucoup mal à se développer en raison de la suprématie des quelques grandes enseignes (Sephora, Marionnaud…) qui raflent l'essentiel des parts de marché (46 % en 2016).

Les dépenses en prestations de beauté et de soins du corps représentent aujourd'hui en moyenne 0,15 % du budget des ménages, soit l’équivalent des dépenses de médicaments... La population active est la plus consommatrice de soins.

Ces dernières années, les achats de produits de beauté sur internet se sont beaucoup développés.

 

Conseiller(ère) en image

 

conseiller en imageGuère développée en France, l'activité de relooking est encore peu règlementée. Elle consiste à modifier l'apparence physique d'une personne pour la mettre plus en harmonie avec la personnalité de celle-ci, ses projets professionnels, ses envies, etc. Cela va du changement de coiffure ou de couleurs de cheveux à l'acquisition d'une nouvelle garde-robe !

Vous devrez faire preuve d'empathie pour comprendre ce que ressent votre client et lui proposer la solution adéquate. Il faut aussi savoir conseiller en fonction de la morphologie, choisir les couleurs, déterminer un style, etc.

  • Sa formation

L'IDRI, Institut de relooking international (dans le 15e arrondissement de Paris) propose une formation de conseiller en image agrée par l'Éducation nationale. De son côté, l’école privée Jaëlys à Paris propose une formation de « conseil en image » d’un an post-bac enregistrée au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).

  • Où exerce-t-il?

Si de nombreux coiffeurs, esthéticiennes et stylistes se lancent dans une formation de conseil en image pour élargir leurs compétences, le conseiller peut aussi exercer en tant que salarié dans des secteurs variés tels que la mode, le luxe, l’esthétique, l’hôtellerie, la coiffure… il peut également créer sa propre structure.

 

Conseiller(ère) vendeur(euse)

 

En parfumerie, en parapharmacie ou dans une boutique de cosmétiques, la conseillère vendeuse renseigne les clients sur les produits vendus en magasin. Il peut s'agir aussi bien de crèmes de jour que du dernier parfum d'une marque célèbre, etc. La conseillère-vendeuse assure également l'encaissement des achats, participe à la gestion des stocks et à l'approvisionnement des rayonnages.

  • Sa formationvendeur

Les titulaires au minimum d'un CAP esthétique-cosmétique-parfumerie ont le droit de prodiguer des soins au sein de la boutique. Sans diplôme de la filière esthétique, cela est interdit ! Les connaissances théoriques sur la peau, les cosmétiques et la pratique des soins, acquises lors d'une formation en esthétique sont un atout majeur pour décrocher un emploi.

Vous pouvez également suivre la formation supérieure de conseiller de vente en parfumerie et cosmétique de la CCI (Chambre de commerce et d'industrie) de Lyon, la formation de conseiller de vente en parfumerie et cosmétique des CCI de Lyon et de Lens, la licence professionnelle technico-commercial parcours métiers de la nutricosmétique et de la cosmétologie (université de Grenoble).

  • Où exerce-t-il?

Une fois recrutée par une marque ou une enseigne, vous serez formée aux différentes gammes. Vous devrez connaître l'argumentaire de chaque produit, sa composition, etc., et mettre constamment vos connaissances à jour au rythme des nouveautés.

Après quelques années d'expérience, vous pourrez viser des postes de responsable de rayon ou de formateur de marque.

 

Démonstrateur(trice) de marques

 

Chargé de la promotion des produits d'une marque, par exemple au sein d'un grand magasin, le démonstrateur est à la disposition du public pour mettre en avant les qualités du produit et ainsi réaliser des ventes.démonstratrice

Une présentation irréprochable, une parfaite connaissance des produits présentés et un sens du commerce sont attendus. Par ailleurs, le métier de démonstrateur impose d'être debout toute la journée derrière son stand.

  • Sa formation

Le profil recherché est celui d'une titulaire de BTS métiers de l’esthétique-cosmétique-parfumerie ou de la formation d'animateur formateur conseiller en beauté de l'ISIPCA (après un bac + 2). Deux autres formations vous sont proposées hors Île-de-France : la formation supérieure de conseiller de vente en parfumerie et cosmétique de la CCI de Lyon.

  • Où exerce-t-il?

Les débouchés sont présents dans les entreprises de cosmétiques pour des postes au sein de grands magasins, de parapharmacies, voire des postes à l'étranger. Dans ce dernier cas, une pratique courante de l'anglais est fortement appréciée. Il existe également le métier d'animateur de marques. Son rôle est de se déplacer sur différents points de vente afin de « booster » les ventes par ses actions.

 

Formateur(trice) de marque

 

À chaque lancement de nouveautés, la formatrice de marque organise des sessions de formation destinées aux démonstratrices de la marque mais aussi aux esthéticiennes, vendeuses conseillères, etc. Lors des sessions de formation, la formatrice informe sur les nouveaux produits mais conseille aussi sur la façon de bien les présenter, de s'exprimer à leur sujet, etc. Cela demande une aisance orale et une excellente présentation.

formateur

Les sessions peuvent avoir lieu au siège de la marque mais également dans l'ensemble des points de vente, en France comme à l'étranger. Dans ce cas, la pratique de l'anglais est indispensable.

  • Sa formation

Pour se lancer dans le métier, il faut avoir déjà quelques années d'expérience dans la cosmétique. C'est le plus souvent un poste accessible par promotion interne aux démonstratrices ayant fait leurs preuves sur le terrain.

Si vous êtes titulaire d'un bac + 2, vous pouvez également suivre la formation d'animateur formateur conseiller en beauté proposée par l'ISIPCA (Versailles).

  • Et après?

Après plusieurs années en tant que formatrice, vous pouvez devenir responsable de formation au sein de la marque qui vous emploie.

Les métiers de l'industrie cosmétique

Les produits cosmétiques sont le fruit d'un long travail de réflexion, de création, de fabrication et de tests, auquel ont collaboré des professionnels, tous diplômés de l'enseignement supérieur. En France, l'industrie des produits de beauté est le 4e secteur de l'économie. Il s'agit d'un secteur très concurrentiel. En dehors des spécialistes en marketing, les profils scientifiques (ingénieurs, techniciens) sont parmi les plus recherchés.

Créateur(trice) de parfum, parfumeur(euse)

 

Professionnel très recherché, doté de fortes responsabilités, le créateur est à la tête d'une équipe de techniciens et de préparateurs. Il est le « nez » qui va permettre de créer un nouveau parfum. Il travaille continuellement les accords entre matières premières odorantes pour trouver de nouvelles « odeurs ».

Pour vous faire une place dans ce secteur de la création très convoité, vous devrez faire preuve d'une réelle passion pour les odeurs, les parfums, les arômes... et exercer en permanence votre sens olfactif.

  • Sa formationparfum

L'ISIPCA, à Versailles, propose un master pro formulation et évaluation sensorielle parfumerie. Pour vous inscrire, vous devez avoir moins de 26 ans (car la formation se fait en apprentissage) et justifier d'une licence (bac + 3) en chimie, biochimie ou toute licence à dominante chimie pour entrer en M1.

L'entrée directement en M2 se fait après un M1 en chimie ou biochimie, un diplôme d’ingénieur ou de pharmacien avec expérience.

Après sélection de votre dossier, il vous restera à franchir l'étape des épreuves d'admission (entretien de motivation et tests écrits de chimie et de culture générale sur le secteur).

  • Où exerce-t-il?

Beaucoup de créateurs de parfums travaillent pour des sociétés productrices de matières premières naturelles (fleurs) ou synthétiques (chimie). La plupart sont installées à Grasse ou dans sa région. Ces sociétés réalisent elles-mêmes les parfums qui serviront aux grandes marques et aux bases parfumantes de produits fonctionnels.

Le parfumeur peut travailler directement pour l’industrie du luxe (les cosmétiques). Parfumeur junior ou assistant, le jeune diplômé peut diversifier sa recherche d’emploi avec des postes de contrôle qualité ou d’évaluateur et testeur de parfum.

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Préparateur(trice) en parfum et cosmétique

 

Aide-chimiste du parfumeur, le préparateur réalise les mélanges demandés par le celui-ci. Il prépare les matières premières, vérifie leur qualité et le respect des dosages de chaque composant choisi par le « nez ». Il réalise les mélanges demandés, en vue de tests menés ensuite par les techniciens. Il est aussi capable de vérifier la cohérence de la feuille de formulation ou de l'ordre de fabrication.nez

  • Sa formation

L'ISIPCA, à Versailles (78), délivre une formation de préparateur en parfumerie, cosmétique, arôme. Cette formation est accessible après un bac S, un bac STL, un bac pro industries des procédés ou un bac pro bio-industries de transformation. Si votre dossier est retenu, vous devrez passer un entretien de motivation. Cette formation se déroule en un an en apprentissage, ce qui implique d'avoir moins de 26 ans pour signer le contrat.

 

  • Où exerce-t-il?

Les débouchés se situent dans les unités de recherche et développement des industries des parfums, des cosmétiques et des arômes.

 

Technicien(ne) supérieur(e) en cosmétique ou en parfumerie

 

Les postes de technicien supérieur en cosmétique ou parfum sont spécialisés : en formulation, en analyse sensorielle, en contrôle qualité, en développement produits, etc. Ainsi, chaque professionnel participe à une étape précise de l'élaboration d'un parfum ou d'un produit cosmétique. Le technicien supérieur en cosmétique peut être appelé assistant parfumeur.parfum

  • Sa formation

Pour exercer ce métier, vous devrez obtenir au minimum un diplôme bac + 2 dans le domaine des parfums et cosmétiques.

À l'université notamment, plusieurs licences professionnelles sont appropriées, telle la licence professionnelle chimie formulation : applications et analyse chimique et sensorielle pour les industries de la parfumerie, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire (Versailles).

L'accès est possible après un DUT, BTS ou une L2 en chimie, biochimie ou agroalimentaire. Après la sélection des dossiers, vous serez convoqué à un entretien de motivation. La formation dure ensuite un an en apprentissage. Il faut donc avoir moins de 26 ans à la date de signature du contrat d'apprentissage.

  • Où exerce-t-il?

Les débouchés se situent dans les unités de recherche et développement des industries des parfums, des cosmétiques et des arômes.

Mes ressources utiles

CNAIB, confédération nationale artisanale des instituts de beauté

64, rue de la Briquetterie, 17000 La Rochelle, tél. 05 46 41 69 79

http://www.cnaib.fr

 

CNEP, Confédération nationale de l'esthétique parfumerie

14, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, tél. 06 47 55 07 72

http://www.cnep-france.fr/

 

FEBEA, Fédération des entreprises de la beauté

137, rue de l'Université, 75007 Paris, tél. 01 56 69 67 89

http://www.febea.fr/

 

Association internationale des socio-esthéticiennes

Hôtel de ville, Maison des associations, 2, route de Lieusaint, BP 9 91250 Saint-Germain-Lès-Corbeil

https://www.socio-esthetique-ephelides.com/

 

Fédération internationale des écoles professionnelles de la parfumerie, de l'esthétique et de la cosmétique

53, place de la République, 69009 Lyon, tél. 02 40 48 28 48

http://www.fieppec.fr

 

Union nationale des entreprises de coiffure

36, rue du Sentier, 75002 Paris, tél. 01 42 61 53 24

http://www.unec.fr/

 

URMC, Union régionale de maîtres-coiffeurs d'Île-de-France

7, rue de l'Aqueduc, 75010 Paris, tél. 01 46 07 21 91

http://urmc.idf.free.fr/accueil/contacts.php

 

Métiers et secteurs

 

FEBEA, Fédération des entreprises de la beauté

Les professionnels des industries de la parfumerie développent sur ce site une information grand public. Vous y trouverez les chiffres clés sur ce secteur.

http://www.febea.fr/

 

Société française des parfumeurs

Outre les activités de l'association, le site présente une multitude d'informations sur les parfums et des portraits de parfumeurs.

http://www.parfumeurs-createurs.org/gene/main.php?sizeup_=&sizeup2009=&referer2=%2Fwww.google.fr%2F&poste=1536x864x24

 

L'éclaireur

Site web de l'hebdo des coiffeurs avec notamment des informations sur le métier, les grilles de salaire, la convention collective, etc.

https://www.leclaireur-coiffeurs.com/

 

Manucure.info

Forum dédié aux métiers de l'esthétique et du bien-être.

http://forum.manucure.info/metiers-de-la-beaute

 

Écoles - organismes de formation

 

ISIPCA, l’Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique, et de l'aromatique alimentaire

Site de l'institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire. Cet institut propose des formations spécialisées. Un odorat très développé est recommandé pour travailler dans les métiers de l'industrie de la parfumerie et de la cosmétique.

http://www.isipca.fr

 

Association des anciens élèves de l'ISIPCA

Site de l'association des élèves et anciens élèves de l'ISIPCA.

http://www.aeae-isipca.com

 

Juventhera

Institut supérieur d'esthétique-parfumerie-diététique-produits de luxe.

http://juventhera-formation.fr/

 

IDRI

Site de l'IDRI, Institut de relooking international.

http://www.institutderelooking.com

 

Emploi et recrutement

 

CNAIB, confédération national artisanale des instituts de beauté

Un site à consulter par celles et ceux qui souhaitent se lancer dans l'artisanat en tant qu'esthéticienne.

http://www.cnaib.fr

 

Union nationale des entreprises de coiffure

http://www.unec.fr/

La liste des concours ouverts aux coiffeurs diplômés, ainsi que des contacts et un agenda pour trouver du travail.

 

Beauté job

Site spécialisé dans les offres d'emploi du secteur de la beauté : coiffure, esthétique, cosmétologie, etc.

http://www.beaute-job.com

 

Annonce coiffure

Site mettant à disposition des offres d'emploi dans la coiffure.

http://www.annoncecoiffure.fr

 

Actualités spécialisées

 

Médecine thermale

Site du conseil national des exploitants thermaux, proposant l'annuaire du thermalisme en France.

http://www.medecinethermale.fr/

 

Fashions Addict

Ce site d'actualité sur la mode, la beauté, les jeunes créateurs ou encore les histoires des marques, propose une interview de Jean-Michel Duriez, parfumeur-créateur pour la marque Jean Patou.

http://fashions-addict.com/index.asp?ID=373&IDF=154&SearchCat=jean%20patou

 

Nouvelles esthétiques

Magazine spécialisé dans la pratique professionnelle de l'esthétique.

http://www.nouvelles-esthetiques.com

 

Profession beauté

Site à destination des professionnels de l'esthétique, de la cosmétique et de la parfumerie : actualité, annuaire, nouveautés.

http://www.profession-beaute.com

 

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