Cette expérience m’a beaucoup apporté en termes de savoir-faire et d’astuces professionnels. Valérie - créatrice de robes de mariée -

artisan

Bâtiment, alimentation, création artistique, services : l’apprentissage est la voie royale pour accéder aux nombreux métiers de l’artisanat. Une fois ma formation terminée, je peux grâce à mon savoir-faire particulier choisir comme un apprenti sur deux de devenir mon propre patron !
 

Je dois avoir le bon diplôme pour devenir artisan

Pour avoir la qualification d’artisan, je dois être titulaire d’un diplôme de CAP, ou d’un diplôme ou titre de niveau égal ou supérieur, dans la spécialité exercée (ou à défaut justifier de 3 ans d’expérience professionnelle dans le métier, hors apprentissage).

De plus pour exercer certaines activités, il est obligatoire de détenir ces certifications ou d’avoir au moins 3 ans d’expérience professionnelle. C’est le cas si je veux exercer dans des domaines où la santé ou la sécurité des clients sont en jeu (par exemple, le bâtiment, l’alimentation, l’esthétique …). A défaut le professionnel peut exercer sous le contrôle du chef d’entreprise ou d’un salarié possédant la qualification requise. Il existe des cas particuliers, ainsi pour ouvrir un salon de coiffure, la qualification professionnelle de niveau CAP ne suffit pas, il faut justifier du brevet professionnel (BP) de coiffure ou du brevet de maîtrise (BM) de coiffeur ou bien exercer sous le contrôle effectif et permanent d’une personne disposant de cette qualification.
Pour en savoir plus sur les activités réglementées, je consulte le site www.guichet-entreprises.fr.

bon à savoir Dans le domaine des métiers d’art (selon la liste fixée par arrêté), je peux me prévaloir en plus de la qualité d’artisan d’art.
 

Je me forme à la gestion d’entreprise et à l’encadrement

Après mon CAP, j’ai la possibilité de poursuivre ma formation notamment au sein du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat qui propose aux artisans de nombreuses certifications permettant d’acquérir des compétences en gestion et en management. Celles-ci m’aideront à développer mon entreprise artisanale.

Parmi les titres spécifiques de l’artisanat, je peux préparer un Brevet Technique des Métiers (BTM), diplôme de niveau bac directement accessible après mon CAP. Le BTM me permet d'acquérir les compétences pratiques et technologiques nécessaires à la maîtrise technique d'un métier, ainsi que les compétences transversales relatives à la fonction de production : commercialisation, gestion des coûts de fabrication, organisation du travail, animation d'équipe... Il me prépare à la fonction de chef de fabrication ou chef d’atelier.

A noter : pour les prothésistes dentaires, les ébénistes et les tailleurs de pierre, il existe un Brevet Technique des Métiers Supérieur (BTMS), de niveau bac + 2.

bon à savoirDeux certifications spécifiques de niveau bac :
- La certification Assistant du Dirigeant d’Entreprise Artisanale (JADEA) est destiné aux conjoints, aux collaborateurs du chef d’entreprise. Elle atteste des compétences à exercer des responsabilités commerciales, comptables et de gestion administrative ;
- La certification d’Encadrant d’Entreprise Artisanale (EEA) s’adresse aux professionnels souhaitant accéder à des fonctions d’encadrement de la production et des équipes. Elle atteste des compétences à exercer des responsabilités commerciales, de gestion économique et financière et des ressources humaines. Elle reconnait également les compétences de maître d’apprentissage.

Avec de l’expérience professionnelle après un CAP ou un diplôme de niveau bac (bac professionnel, mention complémentaire ou BTM), je peux préparer un Brevet de Maîtrise (BM) qui est de niveau bac + 2. Cette certification est adaptée aux futurs chefs d’entreprise et à tout professionnel désireux de développer son activité et d’évoluer vers des responsabilités de gestion et d’encadrement. Le titre prépare notamment à la fonction de maître d’apprentissage et permet de reconnaître à son titulaire la qualité de maître artisan.

bon à savoirL'Université Régionale des Métiers et de l'Artisanat (URMA)

L'URMA Île-de-France représente le réseau formation des Chambres de Métiers et de l'Artisanat (CMA) sur les 8 départements du territoire francilien. Elle propose un choix de 50 métiers et de 80 diplômes du CAP au bac + 5 pour me former tout au long de la vie. C'est également une offre de formations courtes adaptées à des besoins spécifiques de développement de compétences.

Je choisis de créer ou reprendre une entreprise artisanale

Une entreprise artisanale exerce hors contexte industriel une activité économique indépendante de production, transformation, réparation ou prestations de service. L'entreprise doit générer l'essentiel de son revenu de la vente de produits et de services issus de son propre travail.

 Elle commercialise souvent elle-même ses produits sous forme sédentaire ou ambulante. Elle peut avoir différents statuts juridiques

Un artisan est un chef d'entreprise indépendant qui assure, seul ou avec son conjoint, la responsabilité de l'entreprise. Qualifié dans son métier, il est le dépositaire de nombreux savoir-faire transmis essentiellement par le biais de l’apprentissage.

L'artisan est inscrit au Répertoire des Métiers (RM) et exerce une activité manuelle professionnelle à son propre compte n'employant pas plus de dix salariés. Il est souvent aidé de sa famille et d'apprentis qu'il forme.

bon à savoir En France, le répertoire des métiers est le document officiel qui recense tous les artisans.
Ces derniers ont l'obligation de s'y inscrire. Le répertoire est tenu au niveau de chaque Chambre de métiers et de l'artisanat.
Chaque artisan dispose d’une carte professionnelle, reconnaissance pour l’artisan mais aussi garantie pour le consommateur. Cette carte vaut attestation annuelle d’immatriculation au Répertoire des Métiers. Cette inscription obligatoire offre à la clientèle une garantie de savoir-faire et de qualité.

 

 

 


Les métiers de l'artisanat sont regroupés en quatre grandes familles : l'alimentation, le bâtiment, la production et les services.  Il existe une grande diversité d’activités, des plus traditionnels (maçonnerie, menuiserie, boucherie…) aux plus modernes (micro-électronique, son et image, génie climatique…) y compris les services (mécaniques, coiffure, confection…) et la création artistique (céramique, bijouterie, arts graphiques, décoration).

 

bon à savoirJe découvre les 250 métiers de l'artisanat sur la plateforme interactive et ludique choisirlartisanat.fr.

Si je veux devenir chef d’une entreprise artisanale, deux solutions s’offrent à moi. La première, créer une entreprise, me permet de construire entièrement mon projet depuis le début et de le développer selon mes envies. La seconde est de reprendre une entreprise déjà existante. Un tiers des artisans ayant plus de 50 ans, les opportunités de reprise sont nombreuses (de l’ordre de 40 000 par an).

Cette solution me demandera un investissement financier de départ plus important, mais il est possible de reprendre d’abord l’entreprise en location gérance.  Une reprise me permettra de me lancer dans une activité qui « fonctionne » déjà, avec un outil de travail opérationnel et une clientèle déjà existante.

Elle m’offre de plus fortes probabilités de réussite : jusque 95 % à 100 % selon les métiers, contre 60 % pour une création.

 

bon à savoir Pour trouver une entreprise artisanale à reprendre dans mon département, je peux consulter  la Bourse Nationale d’Opportunités Artisanales (BNOA) mise en place par les Chambres de métiers et de l’artisanat.
Les sites  artisanat.fr et devenir-artisan.fr  m’informent et me conseillent sur les démarches et les formalités indispensables.

 

Focus sur l’Artisanat : un géant économique constitué petites entreprises

L’artisanat, souvent présenté comme la 1ère entreprise de France, compte 1,3 million d’entreprises (220 000 en Île-de-France) et 3,1 millions d’actifs. Son chiffre d’affaires est de 300 milliards d’euros par an. Son potentiel de croissance, d’innovation et d’emplois qualifiés est donc très important.

Chiffres clés de l'artisanat  

Source : https://www.artisanat.fr/lartisanat/un-secteur-cle-de-leconomie/lartisanat-premiere-entreprise-de-france
 

Pour en savoir plus sur l’artisanat francilien, je consulte le site régional de la Chambre de métiers et de l’artisanat.

 

Je me fais accompagner

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de mon département est mon interlocuteur privilégié pour mon projet de création ou de reprise d’entreprise artisanale. Celle-ci pourra m’accompagner dès l’élaboration de mon projet, puis lors des différentes étapes et démarches devant mener à sa concrétisation.

En Île-de-France, je peux contacter :

 

Je bénéficie du « Parcours Créateur »

créationJ’évite de me lancer sans être préparé et cherche les aides pour mettre toutes les chances de mon côté pour réussir mon projet en m’appuyant sur l’offre de formation de ma CMA !

Pour me former à mon futur rôle de chef d’entreprise, le réseau des Chambre de Métiers et de l'Artisanat d'Île-de-France me propose le "Parcours créateur" : un choix de formations à l'entrepreneuriat sur mesure de 2 à 5 jours.

Retrouvez informations détaillées et horaires sur les pages de chaque Chambre Départementale :

 

 Formalités des entreprises

Par l’intermédiaire de leurs CFE (Centre de Formalités des Entreprises), les Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Île-de-France vous proposent un accompagnement sur mesures pour toutes les étapes clés de la vie de votre entreprise.

Outre l’enregistrement de l’ensemble des formalités des personnes physiques et morales, les CFE proposent ainsi des prestations d’assistance aux entreprises dans différents domaines (entretiens, préparation des dossiers…).

 Pour plus d’informations, cliquez sur la carte ci-dessous afin d’accéder à votre CMA départementale :

75 - 77 - 78 - 91 - 92 - 93 - 94 - 95

https://www.crma-idf.com/fr/appui-aux-entreprises/formalites-des-entreprises.html

 

 

 

 

Crédits photos

© Alfred Cromback/Picturetank © Pauline Giroux © Magali Delporte/Picturetank.