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Avec 235 000 entreprises (45 000 en Île-de-France) dans près de 40 secteurs professionnels, l’industrie française doit sans cesse innover pour répondre aux grands défis de l’avenir. Ce secteur, qui représente 10 % du PIB de la France, compte 2,7 millions de salariés (dont 455 280 en Île-de-France) et son chiffre d’affaires s’est élevé à 870 milliards d’euros en 2016.
 

Vers l'industrie du futur

Le projet "Industrie du Futur" vise à moderniser l'outil industriel et à transformer son modèle économique par le numérique.

La France concentre une grande partie de ses investissements dans l’innovation pour assurer la transition vers l’Industrie du Futur, l’industrie 4.0.  Cette dernière évoque la 4e révolution industrielle - la révolution numérique - après la mécanisation, l'industrialisation et l'automatisation.

Selon une enquête de 2016 menée par Deloitte, la France a gagné en compétitivité entre 2013 et 2016. Classée au 25e rang mondial des pays industrialisés en 2013, elle s’est hissée en 2016 en 22e position.

L’Île-de-France, elle, est la 1re région industrielle en termes d’établissements et la 2e en termes d’emplois.

Si les champions français ont pour noms Arianespace, Aibus Group (ex-EADS), Dassault Aviation et Safran (aérospatial), Areva (nucléaire), Alstom (ferroviaire) et Ubisoft (jeux vidéo), l'industrie s'appuie sur le savoir-faire et l'excellence d'une multitude de petites entreprises (90 %) qui, parfois, peinent à recruter comme celles de la chaudronnerie.

En quoi consiste le projet "Industrie du Futur" ?

Lancé en 2015, le projet « Industrie du Futur », de la Nouvelle France Industrielle (NFI), a pour objectif d’amener chaque entreprise à franchir un pas sur la voie de la modernisation de son outil industriel et de la transformation de son modèle économique par le numérique.

Outre la modernisation de l’outil de production, il s’agit aussi d’accompagner les entreprises dans la transformation de leurs modèles d’affaires, de leurs organisations, de leurs modes de conception et de commercialisation, dans un monde où les outils numériques font tomber la cloison entre industrie et services.

Le projet « Industrie du Futur » s’articule autour de 5 piliers :

 

Les 5 piliers de l’Industrie du futur

(Source : ministère de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics)

En plus de l’Industrie du Futur (pilier central), le projet se compose de 9 autres solutions, détaillées sur le site du ministère de l'Économie :

  • L’économie des données : créer de la valeur en exploitant la quantité exponentielle de données dont nous disposons.
  • Les objets intelligents : positionner la France en leader des objets intelligents et améliorer le quotidien des Français en développant de nouveaux usages.
  • La confiance numérique : préserver la souveraineté technologique de la France pour les filières stratégiques.
  • L’alimentation intelligente : l’agroalimentaire doit développer une alimentation soutenable, compétitive et saine, conforme aux attentes des consommateurs.
  • Les nouvelles ressources : produire autrement, c’est-à-dire plus efficacement et plus écologiquement en favorisant l’émergence de nouveaux matériaux, l’utilisation de ressources renouvelables, la valorisation des déchets et d’une manière générale l’économie circulaire.
  • La ville durable : développer les villes « intelligentes », pour faire face aux nouveaux enjeux environnementaux.
  • Mobilité écologique : transformer nos manières de nous déplacer au quotidien, pour les rendre plus écologiques, moins onéreuses et moins subies.
  • Les transports de demain : transporter les personnes et les marchandises de manière plus écologique et plus compétitive.
  • La médecine du futur : soigner mieux, de manière plus individualisée et au meilleur coût en utilisant les nouvelles technologies.

 

 Quelle réindustrialisation  possible ?

Alstom Belfort, Whirlpool, Seita, Florange… des noms qui font rimer industrie avec désindustrialisation, délocalisations et fermetures d’usines.

Le secteur industriel ne cesse depuis quelques décennies de perdre des emplois. Relocaliser est essentiel, l’industrie jouant un rôle important d’un point de vue économique. Elle génère la majorité des exportations et supporte une grande partie de l’effort d’innovation. L’emploi dans l’industrie y est plus qualifié que la moyenne, mais surtout il est générateur d’autres emplois. On estime qu’un emploi industriel génère 3 ou 4 emplois hors industrie.

Pour faciliter la relocalisation de la production en France, l’ancien ministère du Redressement productif a créé en 2013 le logiciel Colbert 2.0, qui permet de réaliser un autodiagnostic et de simplifier les démarches de relocalisation.
 

Quels sont les besoins en qualification  ?

L'Industrie du Futur aura besoin de jeunes talents. On estime que d’ici 2022, plusieurs secteurs de l’industrie auront enregistré une progression de leurs effectifs :

  •  l’électricité et l’électronique (+ 54 000) ;
  • les matériaux souples, bois et industries graphiques (+ 90 000) ;
  • la mécanique et le travail des métaux (+ 186 000) ;
  • l’informatique (+ 191 000) ;
  • les métiers des industries de process (+ 193 000).

L’industrie de demain va nécessiter une main d’œuvre de plus en plus qualifiée. Pour permettre aux salariés de réactualiser leurs compétences en fonction de ce dont les entreprises ont besoin, l’industrie investit dans la formation continue et propose une diversité de formations allant de la maintenance industrielle à la sécurité réglementaire en passant par la bureautique ou le numérique.

Par ailleurs, les nouveaux enjeux liés au développement durable et à l'efficacité énergétique poussent le secteur à se renouveler et à évoluer.

Selon la dernière enquête annuelle Besoin de Main d’œuvre (BMO) de Pôle Emploi, près de 150 000 projets de recrutement supplémentaires ont été comptabilisés en 2016.

Les emplois actuels demandent une formation technique et technologique conjuguée avec de réelles aptitudes à l'innovation et au travail d'équipe.

Les profils d'ouvriers qualifiés (CAP ou bac pro), de techniciens (bac + 2), d'acheteurs (bac + 3) tout comme ceux d'ingénieurs (bac + 5) en recherche & développement ou en informatique sont particulièrement recherchés actuellement et le seront à l'avenir.Une carrière dans l'industrie se fonde sur des compétences renouvelées à mesure des fonctions exercées. En effet, face aux mutations technologiques, le numérique va toucher tous les métiers et s’insérer de plus en plus dans l’environnement professionnel.

Quelles formations industrielles pour une insertion rapide ?

En dehors des diplômes professionnels de l'Éducation nationale (CAP, bac pro), il existe des titres professionnels délivrés par le ministère du Travail et des Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) créés par les branches professionnelles qui visent une insertion professionnelle rapide.

Un CQP est une certification spécifique créée et délivrée par une branche professionnelle. C'est un diplôme reconnu par les professionnels du secteur concerné. Il permet de reconnaître des savoir-faire propres à un métier quand il n’existe pas de diplôme correspondant. Il peut s’obtenir via la formation en alternance ou la VAE (validation des acquis de l’expérience).

Contrairement aux titres professionnels délivrés par le ministère du Travail, les CQP ne sont donc pas inscrits de droit au Répertoire National des Certifications professionnelles  (RNCP).

Quelle est la place de l'alternance ?

Les formations par alternance ne cessent de se développer dans l’industrie. Elles s’adressent aux jeunes de 16 à 25 ans qui sont embauchés sous contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. Les alternants sont rémunérés durant leur formation.

L’alternance facilite en plus l'insertion dans l'entreprise : environ 85 % des jeunes formés en alternance ou en apprentissage sont ensuite embauchés dans les entreprises qui les ont accueillis pendant leur formation.

Selon l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM)), plus de 42 000 alternants sont formés chaque année et l’objectif est de parvenir à 46 000 à l’horizon 2020.

En Île-de-France et dans le cadre d’un plan stratégique sur 5 ans (2017-2021), la région prévoit de former 25 000 apprentis aux métiers industriels en cinq ans.

Où sont les femmes ?

Idées reçues et stéréotypes découragent encore trop souvent les jeunes femmes de s’orienter vers l'industriel. Elles ont pourtant de belles opportunités de carrière à saisir dans ce secteur dans les années à venir. En Île-de-France, elles occupent un tiers des emplois.

Plusieurs associations d'ingénieures (comme Elles bougent ou l’Association des femmes ingénieurs) œuvrent pour une meilleure valorisation des femmes dans les sciences, les technologies et l'industrie.Par ailleurs, le 18 septembre 2017, L'Usine Nouvelle a, comme chaque année, distingué avec son Trophée des femmes de l'industrie, les trois meilleures entrepreneuses, chercheuses ou patronnes aux parcours exemplaires dans l'industrie : http://www.usinenouvelle.com/trophee-des-femmes-de-l-industrie/

Comment associer les jeunes à l'aventure de l'Industrie du Futur ?

L’industrie du futur ne saurait se passer des jeunes. Elle les concerne d’autant plus que ce sont eux qui lui donnerons vie demain. C’est pourquoi l’Agora Industrie a initié pour la première fois un challenge dédié aux jeunes, afin de synthétiser leurs meilleures idées sur la place de l’Homme au sein de l’Industrie du Futur.

Accessible via le site internet dédié, le challenge était ouvert dès octobre 2017 à toute personne souhaitant participer, seul ou en équipe, qu’il soit lycéen, étudiant ou jeune diplômé.

Zoom sur l'industrie du futur en Île-de-France

La région île-de-France demeure la 1ère région industrielle française avec plus de 450 000 emplois salariés et occupe une position de leader européen dans de nombreux secteurs : première région aéronautique d’Europe, deuxième dans l’automobile, la santé ou la chimie.

 

Une spécialisation par département

Durant les 20 dernières années, l'industrie francilienne a maintenu dans la région les emplois stratégiques ou à forte valeur ajoutée (R&D, innovation, design) et délocalisé vers la province les autres fonctions tertiaires (comptabilité, informatique, etc.).

En termes de localisation, la petite couronne a perdu son statut de premier employeur industriel de la région au profit de la grande couronne qui concentre désormais environ 50 % des emplois industriels. Le département des Yvelines est celui qui concentre le plus grand nombre d'emplois industriels de la région.

  • Le Comité mécanique a fait le constat d'une spécialisation industrielle par département :
  • Paris : fabrication de textiles, habillement cuir et chaussure ;
  • Seine-et-Marne : fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ;
  • Essonne : fabrication de produits informatiques, électronique et optique ;
  • Hauts-de-Seine : industrie pharmaceutique ;
  • Seine-Saint-Denis et Yvelines : fabrication de matériels de transport ;
  • Val-de-Marne : fabrication de denrées alimentaires et de boissons ;
  • Val d'Oise : métallurgie.
     

8 pôles majeurs de compétitivité

Les pôles de compétitivité rassemblent, sur un territoire donné, des entreprises, des centres de recherche et des organismes de formation, afin de développer des coopérations, notamment au travers de projets coopératifs innovants. Ils doivent s'inscrire dans une perspective internationale : l'enjeu est de permettre aux entreprises impliquées de prendre une position de premier plan dans leurs domaines, tant en France qu'à l'international.

En Île-de-France, on dénombre 8 pôles de compétitivité (71 au niveau national) :

  • Advancity Ville et Mobilité Durables (ingénierie/services) ;
  • AsTech Paris Région (aéronautique/Espace) ;
  • Cap Digital Paris Région (TIC) ;
  • Cosmetic Valley (biens de consommation) ;
  • Finance Innovation (ingénierie/services) ;
  • Medicen Paris Région (biotechnologies/santé) ;
  • Mov'eo (transports) ;
  • Systematic Paris Région (TIC).

bon à savoirD’autres pôles de compétitivité français, tels Elastopôle, spécialiste caoutchouc et polymères (chimie/matériaux) à Orléans, Novalog (ingénierie/services) au Havre, ou Vitagora (agriculture/agroalimentaire) à Dijon, ont des liens avec des universités et grandes écoles basés en Ile-de-France (Université Pierre-et-Marie-Curie, ENSCP, ENSAM…).

 

Industrie



L'industrie aéronautique

L'industrie française aéronautique, spatiale et électronique de défense se situe au premier rang européen et occupe une place leader en Île-de-France.

L'industrie française aéronautique, spatiale et électronique de défense propose une gamme complète de produits : avions et hélicoptères civils et militaires (Airbus, Rafale, Falcon, Mirage), moteurs d'avions, de fusées et d'hélicoptères, missiles, lanceurs spatiaux, satellites, systèmes de navigation (Ariane), systèmes de défense et de sécurité, etc.

En Île-de-France,  cette industrie compte 2 000 établissements industriels.

Premier bassin d'emplois du secteur, la région abrite les sièges sociaux d'entreprises d'envergure internationale (Safran, Thales, Dassault, Airbus Group). Le département des Hauts-de-Seine regroupe à lui seul 25 % des établissements franciliens du secteur.

Un secteur qui ne connaît pas la crise

Les difficultés du secteur du transport aérien auraient pu avoir un impact direct sur la construction aéronautique.

Mais il n'en est rien : après avoir battu des records de livraisons et de commandes en 2011, les constructeurs (Airbus Group, Dassault aviation) ont continué à bénéficier de solides carnets commandes notamment dans les constructions d'avions civils.

Ainsi, Airbus a enregistré 731 commandes en 2016 (pour 688 appareils livrés).

C’est l'un des rares secteurs connaissant une stabilité au niveau du nombre d'établissements. Il s'agit majoritairement de grandes entreprises : 28 % des structures emploient plus de 500 salariés.

D’après le président du GIFAS, 2016 a été une année record en termes d’emplois avec 10 000 recrutements et 2 000 emplois nets créés. Et 2017 s’annonce tout aussi bon !

Selon une enquête 2016 du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), le secteur compte 172 500 salariés, majoritairement des hommes.

 

Situation de l'emploi 2016

(Source : « Situation de l’emploi 2016 », GIFAS)

 

Des recrutements à tous les niveaux

Selon une étude du Gifas d’avril 2017 sur la situation de l’emploi en 2016, les recrutements portaient sur l'ensemble des fonctions, mais avec une prépondérance sur les métiers de la production de façon générale.

Les jeunes diplômés ont représenté un quart des recrutements. Certains recruteurs peinent à trouver les profils qualifiés dont ils ont besoin. Ces difficultés concernent en particulier les profils d'ingénieurs calcul, d'architecte logiciel aéronautique ou encore de chaudronnier aéronautique, de tourneur-fraiseur et de rectifieur.

Les mécaniciens et opérateurs doivent avoir de bonnes notions d'anglais car la documentation technique est rédigée en anglais. Les techniciens supérieurs et ingénieurs doivent maîtriser l'anglais car ils travaillent avec des partenaires et des clients internationaux.

Une large gamme de formations

Les métiers de l'aéronautique sont accessibles avec des diplômes ou qualifications aéronautiques comme le CAP aéronautique et ses 3 options (avionique ; structure ; systèmes), le bac pro aéronautique et ses 3 options (avionique ; structure ; systèmes), ou encore la mention complémentaire aéronautique et ses 5 spécialisations (avions à moteurs à turbines ; avions à moteurs à pistons ; hélicoptères à moteurs à turbines ; hélicoptères à moteurs à pistons ; avionique) - mais aussi avec des diplômes ou qualifications industrielles en structures métallique ou composite, productique mécanique, électrotechnique, électronique, maintenance, etc.

 

Exemples de métiers

Mécanicien(ne) d'entretien d'avions
Le mécanicien d’entretien d’avions joue un rôle essentiel en matière de sécurité et de régularité du transport aérien.

Technicien(ne) d'essais en aéronautique
Le technicien d’essais travaille sur des prototypes de pièces ou d'engins aéronautiques, avant le lancement de leur fabrication.. Un métier très excitant !

Ingénieur(e) en construction aéronautique et automobile
L’ingénieur en construction aéronautique et automobile conçoit des pièces et des composants pour l’aéronautique, l’automobile et l’électronique. Un métier où l'innovation est constante !

À découvrir : Air Emploi
Airemploi Espace Orientation informe sur les activités des entreprises, l'actualité du secteur, la réalité des métiers et les compétences requises et oriente tous ceux qui souhaitent faire carrière dans la maintenance et construction aéronautique, le transport aérien civil ou l'assistance en escale.
http://www.airemploi.org/

 

L'industrie automobile

L'automobile est un secteur majeur de l'économie française, qui emploie environ 700 000 salariés. Avec 71 337 salariés en 2014, l’Île-de-France est la première région automobile.

Ses métiers se déploient dans deux branches aux caractéristiques distinctes : l'industrie automobile (constructeurs et équipementiers, faisant travailler un grand nombre de sous-traitants) et les services (vente et location, réparation, recyclage, etc.).

Alors que le secteur de la construction automobile peine à sortir de la crise économique mondiale, celui des services automobiles - entretien, dépannage, contrôles techniques, location - se développe.

Des effectifs  franciliens en baisse chez les constructeurs

L'Île-de-France, qui concentrait autrefois une grande partie de l'industrie automobile française, a vu le poids de celle-ci diminuer.

L'annonce de la fermeture de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (93) courant 2014 a sonné la disparition d'un site qui employait plus de 3 000 salariés. Le constructeur garde néanmoins un important site à Poissy et son concurrent Renault, à Flins (78), auxquels s'ajoutent plusieurs usines mécaniques et plateformes logistiques.

Avec 71 337 salariés en 2014, l’Île-de-France est la première région automobile. 88 % des emplois de l’industrie automobile francilienne sont concentrés dans la construction de véhicules automobile.

Plus de 80 % des emplois sont situés dans dix communes franciliennes : il s’agit de villes accueillant aussi bien des sièges sociaux que des usines et/ou des centres de recherche.

Exception faite de l’implantation de PSA et de son siège social dans le 16e arrondissement de Paris, il s’agit de communes des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Et 59 % des emplois salariés de la région sont situés dans les Yvelines, qui accueillent notamment l’usine Renault de Flins-sur-Seine, le Centre technique PSA à Vélizy-Villacoublay, une usine et un pôle tertiaire PSA à Poissy et le Technocentre de Renault à Guyancourt.

À contrario la sous-traitance de la fabrication d’autres équipements automobiles est peu représentée en Île-de-France.

L'Île-de-France est la région où les effectifs des équipementiers sont les plus importants, avec 11 424 salariés employés par 50 entreprises en 2016, selon la Fédération des Industries des Equipements pour Véhicules (FIEV).

Géographiquement, la plupart des établissements de l'industrie automobile se concentrent dans les départements des Yvelines (78) et des Hauts-de-Seine (92).

Des opportunités en R&D

Les fonctions Recherche et Développement sont aussi au cœur des activités des constructeurs et équipementiers franciliens. La région compte en effet 3 sites R&D majeurs de Renault et PSA, employant 25 000 personnes. Les sièges sociaux et les directions commerciales implantés sur le territoire représentent également une source d'emplois importante pour des cadres hautement qualifiés.

La voiture de demain sera moins polluante, plus autonome et plus connectée. L’innovation sera donc au cœur des métiers du secteur. Si les métiers habituellement en tension dans le commerce et la réparation (mécaniciens, vendeurs), sont toujours recherchés, pour construire la voiture du futur le secteur aura besoin de recruter des experts du numérique : ingénieurs software, spécialistes de l’intelligence artificielle, du big data, de la sécurité informatique, de l'impression 3D... 

A niveau national, 1 000 recrutements de ce type ont été annoncés chez Volkswagen, 300 chez Renault-Nissan, 600 chez BMW... Idem chez leurs équipementiers (Bosch, Valéo...).

Moins d'un quart des emplois occupés par de femmes !

C’est un secteur essentiellement masculin, plus de 75 % de ses emplois sont occupés par des hommes. Dans les ateliers, la part des femmes dans les ateliers n'est estimée qu'à 1 % !

Part de femmes salariées

Part de femmes salariées

Source : Régioscope 2016, Anfa (chiffres 2013).

Mécaniciens et réparateurs automobiles, des métiers recherchés dans les services

Dans la région, les services automobiles occupent plus de 55 500 salariés en 2016, principalement employés dans le secteur du commerce et de la réparation automobile (41 936 salariés), selon l'observatoire de l'Association Nationale pour la Formation Automobile (ANFA).

Les départements des Yvelines (78), des Hauts-de-Seine (92) et de la Seine-et-Marne (77) regroupent près de la moitié des emplois de la branche en Île-de-France.

En Île-de-France, l'emploi dans le secteur des services résiste mieux qu'en province, et certains métiers affichent des recrutements en tension. C'est le cas de ceux de la mécanique et de la réparation. À cela s'ajoutent des départs à la retraite attendus dans les années à venir, dans les fonctions de cadre et d'ouvrier qualifié.

Sur le long terme, les métiers de l'automobile sont amenés à être de plus en plus qualifiés. Industrie automobile et services (mécanique, réparation, recyclage) devront en effet s'adapter à la voiture du futur comportant de plus en plus d'informatique et d'électronique embarquée, et respectueuse de normes environnementales et de sécurité de plus en plus contraignantes.
 

Des formations du CAP à bac + 5

En Île-de-France, on dénombre plus de 40 formations spécifiques aux services de l'automobile, du CAP à la licence pro en passant par les certificats de qualification professionnelle.

Selon l'observatoire de l'Association Nationale pour la Formation dans l'Automobile (ANFA), dans le domaine des services, le niveau minimum de qualification requis par les employeurs progresse. C'est la maintenance qui attire le plus de candidats.

La maintenance comptait à la rentrée 2015 plus de 77 % d’étudiants sur la totalité des jeunes en formation. Si la carrosserie voit ses effectifs diminuer chaque année, elle recherche toujours des profils jeunes et compte un peu plus de 19 % des jeunes en formation.

Dans les activités de vente et de conseil, les vendeurs les plus expérimentés représentent la cible la plus recherchée et aussi la plus difficile à recruter en raison notamment d'une faible mobilité. C'est surtout par le biais du bouche à oreille entre vendeurs et via le débauchage que sont recrutés les vendeurs. Heureusement, les jeunes vendeurs sont plus mobiles.

Pour les postes de R&D, les profils d'ingénieurs (bac + 5) sont incontournables.

Exemples de métiers

Électricien(ne) automobile
Dans le domaine de l’automobile, électricité rime avec électronique : l’électricien automobile utilise des outils de diagnostic sophistiqués, notamment des bancs de test informatisés.

Ingénieur(e) en construction aéronautique et automobile
L’ingénieur en construction aéronautique et automobile fait généralement carrière dans des groupes industriels emblématiques de l’économie française ou européenne.

Mécanicien(ne) réparateur automobile
Électronique et informatique sont omniprésents dans les voitures modernes. Si le mécanicien porte toujours le bleu de travail, il a moins les mains dans le cambouis qu'autrefois.

Responsable d'agence automobile :
Certains modèles de voitures valent plusieurs dizaines de milliers d’euros. Chaque vente réalisée par les commerciaux qu’il encadre est une victoire personnelle pour le concessionnaire automobile.

À découvrir : "Les métiers de l'automobile"
L'Association Nationale pour la Formation Automobile (ANFA) a développé un site d'information à destination des jeunes.
http://www.metiersdelauto.com/

 

Les éco-industries

Les éco-industries recouvrent les domaines de l'eau, des déchets, des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. En Île-de-France, les éco-industries enregistrent une forte croissance, notamment sur les segments liés à l’énergie.

Selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, les éco-activités concernent les industries qui produisent des biens et des services destinés à mesurer, prévenir, limiter ou corriger les dégâts occasionnés à l'environnement (exemple : la qualité de l'eau). Le terme d'éco-industries est employé pour les entreprises proposant des technologies et des produits, le terme d'éco-services étant utilisé pour celles proposant des services.

Prévenir et traiter les pollutions, réussir la transition énergétique, nécessitent des solutions innovantes partout dans l'industrie et les services. Les éco-entreprises ont été les premières à percevoir que la protection de l'environnement était une opportunité pour stimuler l'économie et créer des emplois.

Les fonctions R&D des éco-entreprises doivent être innovantes et compétitives pour faire face aux défis éco-industriels.

La France possède une industrie manufacturière et de services dans le domaine des éco-activités qui équivaut à 447 000 emplois temps plein (chiffres 2014), en hausse de 0,7 % par rapport à 2013.

Le secteur de la Valorisation Industrielle des Déchets (VID) représente plus de 118 200 emplois. On compte près de 92 100 salariés dans le secteur des déchets (dont les déchets radioactifs), 75 700 dans celui des eaux usées, et 6 800 pour la filière air.

Pour sa part, la filière des énergies renouvelables regroupe l'ensemble des entreprises travaillant dans les secteurs des biocarburants, du biogaz, de l'éolien, de l'hydroélectricité, de la géothermie, du solaire, et des pompes à chaleur. Elle représente 85 450 emplois directs aussi bien dans la R &D que dans la fabrication des équipements.

L'ensemble du secteur a la volonté de créer une véritable filière industrielle française des énergies renouvelables et, à ce titre, s'engage à créer 125 000 emplois supplémentaires en France à l'échéance 2020.

Enfin, la filière efficacité énergétique travaille sur le développement de bâtiments durables, de réseaux électriques intelligents et d'efficacité énergétique. Elle regroupe aussi bien des laboratoires de recherche que des distributeurs spécialisés ou des cabinets d'architecture spécialisés et de l'ingénierie. Il s'agit de profils hautement qualifiés. On dénombre 23 350 emplois.

Des éco-industries franciliennes dynamiques

En Île-de-France, les éco-industries enregistrent une forte croissance, notamment sur les segments liés à l’énergie. La région est particulièrement dynamique, avec une représentation particulière des TPE/PME éco-innovantes au sein de Durapole qui compte aujourd'hui 41 entreprises et plus de 900 emplois directs.

En 2014, selon son Institut d'Aménagement et d'urbanisme (IAU), l'Île-de-France employait 26 400 salariés dans des établissements liés à l’industrie verte.

L'Île-de-France concentre à elle seule 38 % des emplois lié au traitement des déchets, 46 % à la distribution d’énergie et d’eau, 15 % à l’environnement et au traitement des pollutions.

De son côté, la R&D dans les éco-activités est bien implantée en Île-de-France et présente un fort potentiel de recherche et d'innovation.

En effet la région compte, outre des sièges sociaux, directions régionales, filiales internationales de distribution, PME-PMI, des pôles de R&D publics et privés majeurs dans ce domaine.

La filière éco-industrie est ainsi dominée par deux groupes industriels majeurs, Veolia et Suez, qui ont des activités d'assemblier et réalisent une partie importante de leurs activités R&D en Île-de-France, via leurs filiales.

À découvrir

Durapole est la vitrine des PME/TPE éco-innovantes francilienne. Son objectif est la construction d’une offre globale d’écotechnologies et d’éco-services innovants capable d’adresser tout type de problématique environnementale : http://www.durapole.org/

Une industrie plus verte

En France en 2016, les employeurs ont déposé à Pôle emploi près de 423 000 offres sur les métiers de l’économie verte : environ 23 000 offres sur les métiers verts et 401 000 sur les métiers verdissants.

Selon une étude Adzuna publiée en 2016, le domaine d’activité qui représente le plus grand vivier d’offres d’emplois verts en France est le marché de l’eau (21,4 % des offres d’emploi).

Viennent ensuite les métiers liés à la prévention des risques environnementaux (15 % des offres d’emploi). Puis les emplois liés à la performance énergétique des bâtiments et l'éco-construction (13,4 %), ceux liés à la production et la distribution des énergies renouvelables (13,4 %), au traitement des déchets (13,2 %), et à la protection et l'entretien des espaces verts (12,4 %).

En Île-de-France, les perspectives d’emplois sont encourageantes, reconnaît-on à l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Île-de-France. À moyen terme (5 à 10 ans), la dynamique sera portée, à la fois, par les normes environnementales et les importants investissements publics consentis dans le cadre de projets tels que celui du Grand Paris ou du Schéma Régional du Climat, de l’air et de l’Energie (SRCAE).

Au total, à l’horizon 2020, entre 95 000 et 153 000 emplois supplémentaires pourraient être créés pour couvrir les besoins du Grand Paris et du SRCAE. Le secteur de la construction est le domaine d’activité qui devrait le plus bénéficier de ces investissements.

Des profils techniques du CAP à bac + 5

Les métiers deviennent de plus en plus techniques pour intégrer à tous les niveaux la prise en charge du développement durable. Ce sont surtout des profils de techniciens (techniciens de maintenance à bac + 2 essentiellement) qui seront de plus en plus recherchés dans le secteur des énergies renouvelables (éolien, solaire).

Dans le secteur du traitement des eaux usées, on attend à la fois des agents pour suivre les opérations de traitement courant (niveau CAP ou bac pro) mais aussi des techniciens de laboratoire (à bac + 2) pour procéder à des analyses de l’eau. Enfin, les ingénieurs spécialisés en chimie (bac + 5) sont aussi appréciés pour conduire des stations d’épuration et superviser des équipes.

 

Les trois principales professions vertes  :

Les trois principales professions vertes

(Source : France stratégie, Emplois et transition écologique en Île-de-France, juin 2017)

 

Des formations spécialisées

Le CAP agent d'assainissement et de collecte des déchets liquides spéciaux, le CAP Propreté de l'environnement urbain - collecte et recyclage (première session en 2017, ex CAP gestion des déchets et propreté urbaine) sont les diplômes recherchés pour les postes de traitement des déchets : agent de tri, agent de déchetterie ou encore collecteur des déchets toxiques.

Pour des postes de technicien des déchets, des profils bac + 2 sont attendus, idéalement diplômés d'un BTS métiers de l'eau, DUT génie biologique, option génie de l'environnement, DUT hygiène, sécurité et environnement. Il en est de même pour des postes d'agent de la qualité de l'eau (après un bac pro, BTSA gestion et maîtrise de l'eau, BTS métiers des services à l'environnement).

Les postes d'ingénieur en environnement sont ouverts aux bac + 5 à la suite d'un cursus universitaire ou d'un diplôme d'ingénieur.

Exemples de métiers

 Chef(fe) de projet dans l'éolien
Spécialiste des énergies renouvelables, le chef de projet dans l'éolien est un ingénieur qui participe au développement des parcs éoliens.

Responsable de station d'épuration
Aux commandes d’un centre de traitement des eaux usées, le responsable de station d’épuration gère et conduit le processus de dépollution.

Technicien(ne) de traitement des déchets
Métier au service de l’environnement, le technicien de traitement des déchets veille au bon déroulement du processus de tri, de recyclage ou d’élimination des déchets.

Rudologue
Le rudologue analyse les modes de productions de nos déchets afin de proposer des solutions permettant d’en diminuer la quantité et les nuisances.

Ingénieur(e) en efficacité énergétique du bâtiment
Acteur du développement durable, l’ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment réalise des études permettant de diminuer la consommation énergétique ou d’intégrer des énergies renouvelables dans les bâtiments.

 

Les industries graphiques

Les industries graphiques placent l’Île-de-France en première position des régions de par sa production, son nombre d’établissements et de salariés employés (10 129).

Livres, journaux, emballages, cartons sont au cœur de la production des industries graphiques et de l'imprimerie. L'offre d'impressions flexibles et personnalisées devient une partie essentielle de nombreuses entreprises, et un nombre croissant d'imprimeurs possèdent aujourd'hui du matériel d'impression numérique.

La branche compte 4 155 établissements dont une grande majorité de petites entreprises et d’imprimeries (3 325). Cinq régions en termes de nombre d’entreprises se distinguent : l'Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle Aquitaine, l’Occitanie et le Grand Est.

Selon l'Institut de Développement et d’Expertise du plurimedia (IDEP), l'industrie graphique regroupe 56 551 professionnels en France dont 33,1 % de femmes et 56 % d’ouvriers.

Les activités de ces établissements ont toutes un lien avec l'imprimerie :

  • prépresse, c'est-à-dire préparation des documents à imprimer (composition, photocomposition) ;
  • impression dite "de labeur" (impression offset, impression numérique, sérigraphie, etc.) ;
  • finitions (façonnage, reliure, brochage, etc.).

Sous l'effet du développement des technologies numériques et de la mondialisation, les métiers de l'imprimerie ont beaucoup évolué. La formation continue ne cesse d’ailleurs de prendre de l’ampleur au fil des années.

Récemment, l'activité de l'imprimerie a fléchi sous l'effet de la crise mondiale. La filière se composait majoritairement de TPE opérant sur des marchés locaux sans activité à l'international : 96 % des entreprises ont moins de 50 salariés.

Si différents procédés techniques existent, l'imprimerie de labeur reste la principale composante de l'industrie graphique. Elle couvre plus de 80 % de l'emploi et l'essentiel du chiffre d'affaires total. Une très large prédominance qui s'explique par le fait que les imprimeries de labeur ont la faculté d'intégrer le prépresse en amont et la finition en aval.

Des activités d'avenir ?

On constate un recul constant de la technologie offset, qui reste cependant majoritaire en volume, avec en parallèle une croissance forte des outils numériques. Les imprimés publicitaires sont aujourd'hui des marchés porteurs pour les imprimeurs.

La pré-presse reste incontournable dans le domaine du packaging, beaucoup moins dans les productions faisant appel aux nouvelles technologies.

Les secteurs porteurs sur lesquels doivent se positionner les imprimeurs sont ceux où la matière papier aura plus d'importance que l'information en elle-même : c'est le cas notamment pour des productions haut de gamme (décoration d'intérieur et autres produits visuels). Les imprimeurs peuvent aussi se positionner sur les nouveaux médias en proposant à leurs clients de faire la mise en page des articles pour tout type de support : imprimé, publication sur internet, publication pour smartphones et tablettes.

Une 1ère place

Les industries graphiques placent l’Île-de-France en première position des régions de par sa production, son nombre d’établissements et de salariés employés (10 129). L’arrivée des technologies numériques et le développement d’internet ont fait émerger de nouveaux savoir-faire nécessitant de fortes compétences techniques et ont permis l’ouverture de nouveaux marchés comme les impressions personnalisées ou des impressions sur de nouveaux supports.

La région Île-de-France concentre à elle seule 18,3 % des emplois du secteur, 375 entreprises relevant de l'industrie graphique y étant implantées. L'arrivée des technologies numériques et le développement d'Internet ont fait émerger de nouveaux savoir-faire nécessitant de fortes compétences techniques.

Plus de la moitié des emplois accessibles avec un CAP ou un bac pro

Le secteur se modernise, mais reste fortement mécanisé : les ouvriers représentent encore la majorité de la main d'œuvre. Il s'agit essentiellement d'ouvriers qualifiés (CAP, bac pro, 56 %) ou d’employés (22 %). On compte aussi 9 % de techniciens (bac + 2).

Côté cadres (13 %), les entreprises donnent actuellement la priorité aux profils expérimentés. Les ingénieurs de production et les commerciaux (bac + 5) sont les plus recherchés.

Pénurie d'apprentis et peu de vocation du côté des jeunes

Comme dans toutes les industries, la maîtrise de gestes techniques passe par leur répétition.

À la rentrée scolaire 2015, 837 jeunes avaient choisi de préparer un diplôme d’industries graphiques en apprentissage. Parmi eux, 9 % préparaient un CAP sérigraphie industrielle, 44 % un bac pro réalisation de produits imprimés et plurimedia, 39 % un BTS communication et industries graphiques et 8 % une licence pro ou un diplôme d’ingénieur en industries graphiques.

Le secteur bénéficie d’une quinzaine de CFA répartis en France et de formations prestigieuses reconnues par la profession mais il souffre d’un problème d’image auprès des jeunes et les entreprises peinent à les recruter.

Exemples de métiers

Chef(fe) d'atelier des industries graphiques
Le chef d'atelier des industries graphiques supervise la production de livres, magazines et plaquettes commerciales au sein d'une imprimerie.

Directeur(trice) de production des industries graphiques
A la tête d'une imprimerie, le directeur de production des industries graphiques gère aussi bien l'utilisation des machines que l'emploi du temps de son équipe.

Façonnier(ière) des industries graphiques
Le façonnier des industries graphiques assure la phase de pliage et de montage final du document imprimé. 

Technicien(ne) de fabrication des industries graphiques
Le technicien de fabrication des industries graphiques évalue le coût d'une impression avant qu'un client ne passe commande auprès de son imprimerie.

 

L'industrie de la plasturgie

Avec 290 entreprises de plasturgie franciliennes, l'Île-de-France est la deuxième région française derrière l’Auvergne-Rhône-Alpes.

La plasturgie regroupe l'ensemble des entreprises qui conçoivent et fabriquent les produits en matière plastique. Les métiers de la plasturgie concernent la conception, la production, la maintenance et de nombreuses fonctions transverses : qualité, recherche et développement, commercial et marketing.

Avec seulement 50 ans d'existence, c'est une industrie jeune, innovante et créatrice d'emplois. Présente dans tous les domaines de notre quotidien, la matière plastique est le matériau du 3e millénaire. La matière plastique étant omniprésente, les débouchés sont très diversifiés : emballage, automobile, bâtiment, aéronautique, médical, etc.

Selon la Fédération de la plasturgie, le secteur compte 3 350 entreprises, dont deux leaders mondiaux (Michelin et Hutchinson), une trentaine de grandes entreprises françaises (telles Plastic Omnium et Faurecia) et de nombreuses PME de moins de 20 salariés (73 %). Elle emploie au total 125 040 personnes, dont 35 % de femmes environ.

La répartition des effectifs par activité est la suivante :

  • 35 % : pièces techniques ;
  • 24 % : emballages ;
  • 20 % : construction ;
  • 13 % : plaques, feuilles, tubes et profilés ;
  • 8 % : autres produits de consommation courante.

Pour faire face à la concurrence internationale et moins dépendre des cours du pétrole, les industriels misent sur la recherche et le développement de produits de substitution : plastiques intelligents, biomatériaux, matériaux composites, etc.

Les effectifs ouvriers dans toute la France sont importants dans la plasturgie (62 %). La proportion des employés est de 8 % des salariés du secteur. Les salariés de niveau bac + 2 et plus représentent 18 % des effectifs et les cadres 12 %.

Une place de second

La Fédération de la plasturgie et des composites dénombre 290 entreprises de plasturgie franciliennes, ce qui en fait la deuxième région française derrière l’Auvergne-Rhône-Alpes. Elles font travailler 6 159 personnes. Les effectifs ouvriers sont de 43 %. La proportion des employés est de 11 %. Les salariés de niveau bac + 2 et plus représentent 18 % des effectifs et les cadres 25 %.

Avec d’autres régions la région Île-de-France participe au pôle Elastopôle, qui fédère les acteurs du secteur du caoutchouc. Ce pôle a pour ambition de renforcer la recherche et le développement, notamment au sein des PME.

 

L'avenir est l'innovation

Si l'agroalimentaire connaît une légère stagnation, ce sont les commandes dans les domaines de l'hygiène, de la santé et de la beauté qui boostent actuellement la filière Emballage.

Pour faire face à la concurrence internationale et moins dépendre des cours des matières premières, les industriels misent sur la recherche et le développement de produits de substitution : plastiques intelligents, biomatériaux, matériaux composites, etc.

Enfin, la valorisation des déchets plastiques repose à la fois sur le recyclage et sur la valorisation énergétique (utilisation du pouvoir calorifique du déchet en le brûlant et en récupérant cette énergie sous forme de chaleur ou d'électricité), deux voies complémentaires qu'il convient de développer plus largement en France.

 

Des recrutements du CAP à bac + 5

Les embauches pour le secteur de la plasturgie ont été estimées à 5 449 en 2017, en hausse de 26 % par rapport à 2016. Selon l’Observatoire de la plasturgie, ces besoins s’expriment principalement pour les métiers de la production. Les entreprises peinent à trouver des profils ayant des compétences techniques en plasturgie dans les fonctions production, administration, commercial, maintenance, méthode, outillage. Certains métiers clés du secteur sont même en pénurie absolue : c’est le cas des régleurs (95 %), des cadres technico-commerciaux (69 %) et des chaudronniers plastiques (100 %). Les métiers « peu diplômés » ont tendance à décliner alors que d’autres métiers avec qualification progressent (34 % des offres d’emploi demandent au minimum le bac).

La plasturgie dispose d'une filière complète de formations du CAP au diplôme d'ingénieur spécialisé en plasturgie, en passant par le bac pro, le BTS et la licence professionnelle. En 2014 on comptait en Île-de-France 67 % de diplômés d’un niveau V, 16 % d’un niveau IV et 17 % d’un niveau III.

Les diplômes phares du secteur sont : le CAP plasturgie ; CAP composites, plastiques chaudronnés ; le bac pro plastiques et composites ; le BTS europlastics et composites ; la licence pro plasturgie et matériaux composites.

Seul un lycée francilien dispense des formations en plasturgie : le lycée Galilée, qui se situe à Gennevilliers (92).

 

Exemples de métiers

Mouleur(euse)-noyauteur(euse)
Toutes les usines utilisent des moules pour fabriquer des pièces en série. Le mouleur-noyauteur réalise ces moules ou ces empreintes ainsi que les parties pleines à l'intérieur du moule qui s'appellent les noyaux. Tout est réalisé à partir de métal en fusion : attention aux grosses chaleurs !

Ingénieur(e) en plasturgie 
L'ingénieur plasturgiste participe à la conception de produits en plastique servant à la fabrication d'éléments de carrosserie de voitures, d'appareils électroménagers, d'emballages, d'équipements intérieurs d'avions, de lunettes de vue, etc.

À découvrir

Plastic Génération
http://plasticsgeneration.com/
Préparez votre avenir avec la plasturgie : formations, métiers, emplois et stages... Ce site de la fédération de la plasturgie a été réalisé avec l'appui du ministère de l'Éducation nationale.

 

L'industrie mécanique

Avec plus de 4 200 établissements et près de 73 000 emplois,  l’Île-de-France se situe au troisième rang des régions mécaniciennes françaises, juste après la région Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est.

Les industries mécaniques interviennent dans de nombreux domaines, de l'extraction des matières à leur distribution, de la conception, de la fabrication et du traitement des produits à leur commercialisation et leur utilisation. La mécanique de précision, notamment, parvient à tirer son épingle du jeu.

En 2016, la mécanique française se maintient au 6e rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. L'industrie mécanique représente 20 % des emplois industriels en France avec 619 362 salariés en 2016 dans un peu plus de 30 587 entreprises. Plus de 9 entreprises sur 10 sont des TPE ou PME (entre 10 et 250 salariés). Les femmes ne représentent que 19 % des effectifs du secteur en moyenne, selon l'Insee.

Labellisé Grappe d'entreprises exemplaire, le cluster Mecanic Vallée étend son territoire sur deux régions : la Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie. La Mecanic Vallée regroupe 195 entreprises - des grands groupes (Bosch, Figeac Aero) et des PME - et fait travailler 12 800 personnes répartis sur trois principaux secteurs d'activité que sont l'aéronautique, l'équipement automobile et la machine-outil.

Une 3ème place

L’industrie mécanique est un secteur traditionnel beaucoup moins concentré, essentiel pour l’industrie francilienne. Avec plus de 4 200 établissements et près de 73 000 emplois, elle place l’Île-de-France au troisième rang des régions mécaniciennes françaises, juste après la région Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est.

Selon le Comité mécanique Île-de-France, en 20 ans, l'Île-de-France a perdu la moitié de ses effectifs tandis que le reste de la France ne perdait qu'un quart des siens. Ce sont les activités du commerce de gros dans la mécanique et la filière de la fabrication d'instruments à usage médical et dentaire qui ont le mieux résisté à la réduction d'activité de la filière régionale.

On estime aujourd'hui que 10 % des salariés français de l'industrie mécanique sont employés en Île-de-France. La petite couronne a perdu son statut de premier employeur industriel de la région au profit de la grande couronne qui concentre désormais 50 % des emplois industriels franciliens.

Dans le cadre du plan filière régional, le Centre francilien de l'innovation et ses partenaires accompagnent de 12 à 18 mois des entreprises de la mécanique en vue de favoriser l'innovation et les stratégies de diversification dans les PME de la mécanique ou utilisatrices de la mécanique.

Selon la Fédération des Industries Mécaniques (FIM), le secteur regroupe 11 500 entreprises de plus de 10 salariés en Île-de-France, intervenant dans 3 principaux domaines d'activité :

  • la transformation des métaux en plaques, tubes, éléments pour alimenter l'industrie (45,7 % des entreprises) ;
  • la production et la maintenance des équipements industriels et agricoles : machines-outils, citernes, ensileuses, etc. (45,2 %) ;
  • la fabrication de matériel de précision (9,1 %).

Malgré la crise, le secteur de l'industrie mécanique se maintient avec un chiffre d'affaires en hausse de 2 % en 2015, porté notamment par l'activité des filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie.

 

Une élévation du niveau de qualification

L’industrie mécanique projette de recruter entre 40 000 et 50 000 personnes par an d’ici à 2020, dont 30 à 40 % de jeunes.

Les recrutements sont prévus à tous les niveaux, du CAP au diplôme d’ingénieur. Le niveau bac pro est de plus en plus privilégié pour les métiers d'ouvriers comme dans la chaudronnerie par exemple et les techniciens supérieurs dans certaines filières comme le soudage sont recrutés avec un niveau licence (bac + 3) au lieu du bac + 2.

Selon la FIM, cette élévation du niveau de qualification est particulièrement marquante dans les secteurs à haute intensité technologique, tels que l'aéronautique, le naval, le ferroviaire et l'optique.

En outre, l'apprentissage se développe à tous les niveaux dans l'industrie mécanique. Chaque année, près de 25 000 jeunes de 16 à 26 ans signent des contrats d'apprentissage et sont formés dans les Centre de Formation des Apprentis de l'Industrie (CFAI)) et les Institut des Ttechniques d'Ingénieur et de l'Industrie (ITII), en partenariat avec des écoles d'ingénieurs et des universités).

Des métiers en tension

La mécanique affiche des métiers en tension à tous les niveaux de qualification et concerne des profils ultra-spécialisés :

• Métiers de la chaudronnerie, tuyauterie et de la maintenance industrielle.

• Métiers des technologies de production : les technico-commerciaux avec une double compétence technique et les techniciens de service après-vente.

• Maintenance des matériels, de manutention et de travaux publics : mécanicien de maintenance, technicien d’intervention, technicien d’atelier.

• Production d’énergie : les techniciens en mécanique ou en maintenance industrielle spécialisés en équipement nucléaire ou énergies renouvelables sont particulièrement recherchés.

• Mécatronique, discipline émergente, à cheval sur la mécanique, l’informatique et l’électronique. Ses applications dans plusieurs secteurs (automobile, aérospatial, électroménager...) autorisent de nombreux débouchés.

• Robotique : techniciens robotique et process, techniciens installation (intégrateur) et service après-vente, techniciens de maintenance, ingénieurs robotique, ingénieurs R&D.

Exemples de métiers

Chaudronnier(ère)
Le chaudronnier réalise des pièces destinées principalement aux industries automobile, aéronautique ou aérospatiale. Il travaille des plaques ou des tubes de métal, qu'il s'agisse de tôle, d'acier, de cuivre ou encore d'aluminium.

Métallier(ère)
Le métallier est capable de façonner toutes sortes de métaux : fer, bronze, étain, cuivre, aluminium, etc. Il crée des objets décoratifs ou des éléments d'aménagement pour le bâtiment. Il fabrique aussi bien des parties de charpente métallique que des clés !

Opérateur(trice) d'usinage sur machine à commande numérique
L'opérateur d'usinage, autrefois appelé « tourneur-fraiseur », fabrique des pièces métalliques destinées à être utilisées dans la construction d'automobiles, d'avions, d'équipements industriels ou d'appareils ménagers, par exemple. Grâce aux nouveaux équipements industriels, il travaille de moins en moins la matière à la main et pilote des machines-outils automatisées.

Soudeur(euse)
Le soudeur assemble des pièces métalliques de toutes sortes, du chauffe-eau à la baignoire, en passant par les chariots de supermarché, les pièces automobiles, les tuyauteries industrielles, les rails ferroviaires, certaines toitures, des pièces navales ou aéronautiques...

À découvrir

Les métiers de la mécanique

Réalisé par la Fédération des Industries Mécaniques (FIM), ce site fait la promotion des carrières de la mécanique auprès des jeunes. À tester : le quiz ludique
http://lesmetiersdelamecanique.net/

 

L'industrie chimique

La région francilienne reste la première région de l'industrie chimique avec plus de 52 000 salariés, soit 27 % des effectifs nationaux.

Science de la transformation de la matière, la chimie est omniprésente dans notre quotidien. Dans un contexte très concurrentiel, l'industrie chimique française mise sur l'innovation. Aujourd'hui elle est présente partout du smartphone à l'écran plasma en passant par des produits liés à l'hygiène ou à la protection de l'environnement. L'industrie chimique française se situe au 2e rang européen et au 6e rang mondial des pays producteurs, pour un chiffre d’affaires de 71,2 Mds d’euros.

Dans le domaine de la chimie, on distingue 5 grands domaines :

  • L'industrie pharmaceutique (41 % du chiffre d'affaires) : production de principes actifs et de médicaments ;
  • La chimie organique (22 %) : fabrication de produits organiques de base (éthylène, propylène...), de matières plastiques, de goudron, de caoutchouc, etc. La pétrochimie relève de la chimie organique ;
  • Les savons, parfums et produits d'entretien (16 %) : élaboration des formules de base des détergents et des produits aromatiques naturels et synthétiques ;
  • La parachimie (14 %) : production de "spécialités" comme les peintures, encres, colles, produits phytosanitaires, etc. ;
  • La chimie minérale (7 %) : fabrication de gaz comprimés, de chlore, d'acide sulfurique et d'engrais, essentiellement à partir de l'eau, de l'air et des minéraux.

Avec la montée en puissance des fonctions R&D, mais aussi Qualité et Risques, l'industrie chimique est un secteur à haute technicité. Elle a de plus en plus besoin d'experts et fait preuve d'une exigence accrue en termes de diplômes.

On compte 3 335 entreprises de l’industrie chimique en France. De nombreuses petites et moyennes entreprises dynamiques y côtoient des grands groupes internationaux, tels Total, L'Oréal et Air Liquide. 94 % des entreprises du secteur sont toutefois des TPE ! Au total, la chimie réunit 164 000 salariés, dont un peu plus d'un tiers de femmes.

Au cours des 10 dernières années, 30 000 emplois ont été supprimés, du fait notamment de l'automatisation croissante des tâches de fabrication. La chimie continue cependant à recruter activement des jeunes diplômés, même si ces derniers semblent peu séduits ou peu informés sur le secteur.

Près d'un quart des cadres recrutés chaque année intègrent des services Recherche & Développement. Au total, cette branche emploie 13 136 personnes. La recherche fondamentale en chimie est importante également, notamment dans les laboratoires publics (CNRS). Les 2/3 des chimistes sont employés dans d'autres secteurs que la chimie comme les entreprises du médicament, le pétrole, la plasturgie, l’agroalimentaire, l’aéronautique, etc.

L'Île-de-France est numéro 1 de la Chimie en France

La région francilienne reste la première région de l'industrie chimique avec plus de 52 000 salariés, soit 27 % des effectifs nationaux, et quelques 1 920 établissements dont 2/3 de PME/ETI, soit près d’1/4 de l’industrie chimique en France. Les sociétés de plus de 1 000 salariés ne sont que 3,5 %, mais emploient près de la moitié des salariés. Plus de 40 % des sociétés appartiennent à un groupe étranger. L'implantation est forte à Paris (46 %) et dans les Hauts-de-Seine (15 %) en raison du poids des sièges sociaux et des fonctions supports.

Des profils d'experts recherchés

Avec la montée en puissance des fonctions R&D, mais aussi Qualité et Risques (les contraintes réglementaires et environnementales sont chaque jour plus fortes), l'industrie chimique a de plus en plus besoin d'experts. La recherche de compétences est surtout orientée vers les domaines techniques et/ou de management, ainsi que vers des postes de commerciaux.

La part d'ingénieurs et de techniciens progresse. La chimie embauche des techniciens supérieurs, surtout en production, et des ingénieurs, notamment en recherche et développement. Elle a également besoin d'ingénieurs généralistes pour des travaux sur les installations, la gestion de production, les méthodes, etc. Le nombre de qualiticiens et d'écotoxicologues est en augmentation. De même, la fonction d'ingénieur commercial se développe. La commercialisation et le marketing des produits de l'industrie chimique et pharmaceutique offrent une multitude de débouchés. Le secteur n'est cependant pas réservé aux « surdiplômés » : la généralisation des systèmes de contrôle induit également un fort besoin d'opérateurs de fabrication qualifiés.

Une enquête en ligne a été menée durant le mois de mars 2017 auprès de 1 500 entreprises de la chimie basées en Île-de-France. Il en ressort que les commerciaux sont les premiers profils recherchés. Les entreprises ont recruté en priorité sur les postes de commerciaux et les métiers opérationnels / logistique, ainsi qu’en R&D / innovation.

 

Types de postes recherchés  :

types de postes recherchés

(Source : UIC-IDF, 2016)

 

Une large palette de formations

Les formations à privilégier pour intégrer les entreprises des industries chimiques dépendent avant tout du métier visé.

Les bacs professionnels, qui mènent notamment vers les métiers d’opérateur et de pilote ; les BTS, DUT et licences professionnelles pour les métiers de techniciens et d’agents de maîtrise ; les masters, doctorats et diplômes d’ingénieur préparent aux métiers d’ingénieur et de cadre tels que chercheurs en chimie, responsable de laboratoire, spécialiste des risques industriels.

Citons, par exemple, pour le bac pro procédés de la chimie, de l’eau et des papiers-cartons et à bac + 2, le BTS métiers de la chimie ou le DUT génie chimique, génie des procédés.

Par ailleurs, de nombreux certificats de qualification professionnelle (CQP) existent dans ce secteur. Ce ne sont pas des diplômes, mais des certifications lancées par une branche professionnelle. Citons les CQP animateur d’équipe de production des industries chimiques ; conducteur de ligne de conditionnement des industries chimiques ; conducteur d’équipement de fabrication des industries chimiques ; opérateur de fabrication des industries chimiques ; pilote de ligne de conditionnement H/F des industries chimiques ; pilote d'installation de fabrication H/F des industries chimiques...

Il est intéressant de noter que chaque année, selon Union des Industries Chimiques (UIC) plus de 4 800 jeunes ont été accueillis en alternance par les entreprises, dont 2 197 en contrat de professionnalisation et 2 400 en contrat d’apprentissage.

La formation continue constitue également un enjeu majeur pour les entreprises du secteur pour continuer à formerles salariés tout au long de leur vie.

 

De nombreuses actions de sensibilisation en faveur des jeunes

Pour séduire les jeunes talents, signalons trois initiatives remarquables :

  • Le Village de la Chimie est soutenu et animé par les entreprises et les organismes de formations des disciplines scientifiques concernées. Ce salon invite les jeunes à découvrir les métiers, les emplois, et les formations de la chimie et des sciences de la nature et de la vie.
  • Le Chemical World Tour est une opération lancée en 2010 par l'Union des Industries Chimiques (UIC) et la Fondation de la Maison de la Chimie, ayant pour but de faire découvrir la chimie, et son industrie à des étudiants.
  • Les olympiades de la chimie en Île-de-France. Il s'agit d'un concours à 2 niveaux, régional et national, axé sur un thème illustrant un domaine d'application de chimie (santé, alimentation, communication, sports, arts, etc.).

 

Exemples de métiers 

Ingénieur(e) chimiste
Secteur industriel innovant, la chimie est un formidable terrain d’expérimentation pour l’ingénieur chimiste. Un métier pour les esprits créatifs !

Ingénieur(e) plasturgiste
L’industrie plastique est un secteur jeune et dynamique, très stimulant pour l'ingénieur plasturgiste.

Technicien(ne) chimiste
Le travail du technicien chimiste est souvent connecté aux grandes problématiques du XXIe siècle : l’énergie, l’environnement, la santé.

Conducteur(trice) d'appareils de l'industrie chimique
Le conducteur d’appareils de l’industrie chimique évolue dans un environnement très automatisé : on le trouve plus souvent en salle de contrôle qu’au milieu des machines.

À découvrir

Les métiers de la chimie
Réalisé par l'Union des Industries Chimiques (UIC) en partenariat avec l'Éducation nationale, ce site s'adresse particulièrement aux jeunes et aux équipes éducatives. Il permet de découvrir le secteur de la chimie, ses métiers et les formations y conduisant.
http://www.lesmetiersdelachimie.com/

 

Mes ressources utiles

Une sélection de sites, d'outils, de services et d'études pour approfondir ce Focus.

 

Métiers et secteurs
 

Semaine de l'industrie

https://www.entreprises.gouv.fr/semaine-industrie

 

Les industries technologiques

Lancé par l'Union des industries et métiers de la métallurgie, ce site est une mine d'informations sur l'industrie, ses formations et débouchés.

http://www.les-industries-technologiques.fr/

 

Fédération des industries mécaniques (FIM)

Ce site offre un panorama complet de l'activité des industries mécaniques : chiffres clés, emplois et qualifications.

http://www.fim.net

 

Advancity

Site du pôle de compétitivité francilien consacré à la ville durable en France : aide au montage de projets, présentation aux financeurs publics et mise en relation des acteurs franciliens.

http://www.advancity.eu/

 

Astech

Site du pôle de compétitivité francilien dans le domaine de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués. Il rassemble plus de 100 000 personnes et regroupe la majorité des emplois de R&D français.

http://www.pole-astech.org/

 

Cap Digital

Créé en 2006, Cap Digital est le pôle des industries des services et contenus numériques. Il regroupe plus de 850 entreprises. Plus de 80 organismes de recherche et de formation sont en relation directe avec les entreprises au travers de plusieurs centaines de projets collaboratifs en cours.

http://www.capdigital.com/

 

Cosmetic Valley

Ce pôle de compétitivité se présente comme le premier centre de ressources mondial de la parfumerie cosmétique en matière de savoir-faire, de recherche et de formation.

http://www.cosmetic-valley.com/

 

Elastopôle

Elastopôle est le pôle de compétitivité français du secteur du caoutchouc et des polymères. Il a pour ambition de créer un réseau d’échanges industrie, recherche et formation, d’accroître l’effort d’innovation, de susciter et d’accompagner l’émergence et le montage de projets de recherche collaboratifs.

http://www.elastopole.com/

 

Finance Innovation

Le Pôle a été créé pour fédérer les énergies de la place financière de Paris et apporter sa contribution à la vitalité de l'économie et de la société.

http://www.finance-innovation.org/

 

Medicen Paris Région

Créé en 2005, le pôle de compétitivité mondial Medicen Paris Region a l’ambition de donner à l'Île-de-France sa place de leader européen, au plan industriel, dans les domaines de l'innovation diagnostique et thérapeutique ainsi que des hautes technologies pour la santé.

http://www.medicen.org/

 

Mov'eo

Pôle de compétitivité en R&D automobile et transports publics, Mov'eo développe des projets collaboratifs innovants pour renforcer la compétitivité internationale des entreprises françaises et des territoires.

http://www.pole-moveo.org/

 

Nov@log

Pôle de compétitivité, Nov@log vise tout particulièrement à imaginer le métier de la logistique et de la supply chain de demain.

http://www.novalog.eu/

 

Systematic Paris Région

Le Pôle Systematic a pour finalité de faire de l’Île-de-France l’un des territoires visibles au niveau mondial sur le thème de la conception, de la réalisation et de la maîtrise des systèmes complexes.

http://www.systematic-paris-region.org/

 

La fabrique de l'industrie

La Fabrique de l'industrie est un laboratoire d'idées créé en 2011 par l'Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM), le Cercle de l'industrie et le Groupe des fédérations industrielles. Présidée par Louis Gallois et Denis Ranque, elle a vocation à encourager et à alimenter le débat autour de la dynamique industrielle, en France et en Europe, avec le double souci d'indépendance et d'ouverture vers un large public. Son site web est un centre de ressources sur l'industrie accessible au plus grand nombre, notamment aux jeunes. Elle publie de nombreuses études.

http://www.la-fabrique.fr/

 

Association française des pôles de compétitivité

L’Association Française des Pôles de Compétitivité (AFPC) a été créée en 2013 avec le soutien de la Caisse des dépôts et consignations et de la Direction Générale des Entreprises (DGE) du ministère de l'Économie. L'AFPC réunit 57 pôles nationaux. À découvrir sur le site.

http://www.afpc.eu/#!a-propos/c2rq

 

Choix de formations - orientation

 

Les formations en CFA en Île-de-France

Ce site réalisé par la Région Île-de-France propose l'ensemble des formations dispensées dans les centres de formation d'apprentis franciliens. La recherche se fait par secteurs professionnels, départements, niveaux.

http://formation-en-cfa.iledefrance.fr/

 

ONISEP - Ma voie pro

Ce site dédié à la voie professionnelle permet aux collégiens, lycéens ou apprentis de découvrir ce parcours d'orientation, les formations et métiers possibles à travers des informations pratiques et des témoignages de jeunes.

http://www.onisep.fr/Voie-Pro

 

Ma voie scientifique

Ce site pédagogique de l'ONISEP permet de se projeter dans des études puis une carrière scientifique : débouchés de chaque formation, résultats d'une étude sur les jeunes dans les métiers scientifiques et techniques, 100 vidéos métiers, etc.

http://mavoiescientifique.onisep.fr/

 

Écoles - organismes de formation

ENSAM

Site de l'école d'ingénieur qui réalise chaque année une enquête sur « les jeunes et l'industrie ».

http://www.ensam.fr/

 

Paris Tech

Institut des sciences et technologies, Paris Tech est un établissement public de coopération scientifique (EPCS) qui rassemble 10 Grandes Écoles franciliennes, parmi les plus prestigieuses dans leur domaine.

http://www.paristech.fr/fr/les-%C3%A9coles-de-paristech/pr%C3%A9sentation-des-%C3%A9coles

 

AFORP

Pôle formation des industries technologiques en Île-de-France, l'AFORP propose de découvrir les formations et les métiers de l'industrie.

http://www.aforp.fr

 

Outils pédagogiques

 

Mon industrie

Outil pédagogique développé par l'Onisep en partenariat avec différentes fédérations professionnelles, il permet de s'immerger dans la variété des métiers de l'industrie et d'y découvrir quelques témoignages.

http://monindustrie.onisep.fr/

 

Comment résoudre les difficultés de recrutement dans l'industrie ?

Découvrez cette vidéo de la Fabrique de l'industrie qui témoigne de la diversité des métiers et de la richesse des parcours dans le secteur industriel.

https://www.youtube.com/watch?v=7O1hlD-jSVM

 

L'industrie racontée à mes ados

Savez-vous que 75 % des biens exportés restent des produits manufacturés ? Que l'innovation est tirée par l'industrie ? Qu'elle offre de meilleurs salaires que bien d'autres secteurs d'activités ? Qu'elle est au cœur des activités d'avenir comme la santé, la transition énergétique ou la connectivité numérique ? Au-delà des idées préconçues, découvrez les réalités de l'industrie du XXIe au travers de cette interview filmée de Christel Bories, vice-présidente de La Fabrique de l'industrie et auteur de L'Industrie racontée à mes ados... qui s'en fichent (Dunod).

https://www.youtube.com/watch?v=a_-0eMXmDFY

 

Espace pédagogique des industries technologiques

Enseignants, professionnels de l’orientation et de l’emploi, découvrez dans cet espace un ensemble d’outils et de contenus pour appréhender et faire connaître les métiers et secteurs des industries technologiques.

http://www.les-industries-technologiques.fr/espace-pedagogique/

 

Osez la voie pro

La Fabrique de l'industrie a publié, en partenariat avec l'Onisep, un ouvrage intitulé "Osez la voie pro : 12 parcours de réussite pour s'en convaincre".

http://www.onisep.fr/Pres-de-chez-vous/Ile-de-France/Creteil-Paris-Versailles/Toute-l-actualite/Osez-la-Voie-pro-une-publication-de-La-Fabrique-de-l-industrie-et-de-l-Onisep-reeditee

 

10 bonnes raisons de s'orienter vers les métiers de l'industrie

Découvrez la plaquette flyer « 10 bonnes raisons pour s’orienter vers les métiers de l'industrie », fruit d'une collaboration d'acteurs du champ de l'emploi-formation : Défi métiers, le carif-oref francilien, Pôle emploi, Agefiph, ARML, Fongecif IDF, Région Île-de-France et Conseil départemental des Hauts-de-Seine.

https://www.defi-metiers.fr/sites/default/files/users/229/fiche_metier_industrie_ok.pdf

 

20 idées reçues sur le secteur industriel et ses métiers

Un argumentaire élaboré par le Cesi pour combattre les idées reçues concernant l'industrie et ses métiers.

http://www.lesmetiers.net/orientation/p1_453723/20-idees-recues-sur-le-secteur-industriel-et-ses-metiers

 

Beau travail - livret interactif industrie

Découvrez ce kit pédagogique édité par le Medef dans le cadre de son opération « Beau travail » (115 métiers qui recrutent présentés sous forme de témoignages vidéo).

http://www.beautravail.org/images/kits-pedagogiques/BEAU-TRAVAIL_Livret-interactif-industrie.pdf

 

La carte de l’Industrie du Futur

150 sites industriels ont été identifiés sur le territoire (dont 21 en Île-de-France) pour fournir des exemples de transformation par l’Industrie du Futur. Ces sites sont aisément identifiables sur une carte en ligne élaborée par Alliance Industrie du Futur. Elle permet également de filtrer par thématiques et par région. Les entreprises intéressées peuvent proposer d’apparaître sur la carte, en complétant un formulaire disponible en ligne.

http://exemples-aif.industrie-dufutur.org

 

Études et statistiques

 

L'emploi salarié francilien dans l'industrie divisé par deux en vingt ans

Publié en janvier 2013, cette publication offre un panorama de l'industrie française et francilienne depuis 20 ans.

http://www.crocis.cci-paris-idf.fr/telecharger-533-documents-emploi_salarie_francilien_industrie.pdf

 

L'industrie en Île-de-France

Chiffres clés de l'industrie francilienne, parus en 2017.

http://www.cci-paris-idf.fr/etudes/organisation/crocis/economie-sectorielle/la-semaine-de-lindustrie-en-ile-de-france-crocis