Accueil Tous les zooms Les métiers de la Recherche et de l’innovation Les métiers de la Recherche et de l’innovation Anticiper, créer, générer, coordonner : tel est l’enjeu porté par les acteurs et décideurs de la Recherche et de l’innovation en France, et dans ses régions phares, comme en Ile-de-France. Imprimer cet article Partager sur Facebook (Nouvelle fenêtre) Pour les entreprises, l'innovation est un enjeu majeur de croissance et de compétitivité. Et les doctorants sont porteurs de cette capacité d'innovation. Les chercheurs développent des méthodes, une créativité, une faculté à maîtriser les problèmes complexes particulièrement précieuses pour la Recherche mais aussi pour les grandes entreprises comme les PME. Un développement qui se veut technologique, économique, et durable, avec l’appui et une vision plus réfléchie, concertée, de l’Etat et des collectivités. Un défi à relever pour la France de demain. La Recherche en France Avec 48 milliards d’euros d’investissement en R&D, plus de 260 000 chercheurs dont 60 % en entreprise et près de 75 000 doctorants, la France est tournée vers l'avenir et maintient sa bonne place à l'International grâce au nombre de publications scientifiques, de dépôt de brevets et de prix obtenus. En France, la politique de recherche est conduite par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Les initiatives régionales sont également sources de stratégies, notamment en Île-de-France. Les activités de recherche sont réalisées soit dans les établissements d'enseignement supérieur ou les organismes de recherche (recherche publique), soit dans les entreprises (recherche privée). Plus de 400 000 personnes travaillent dans ce secteur, dont 266 700 chercheurs : 104 950 dans le public et 161 760 dans le privé. Si l'on rapporte le nombre de chercheurs à la population active, la France, avec 9,3 chercheurs pour mille actifs, se situe à la 6e place derrière la Corée du sud (13 pour mille), le Japon (10,4 pour mille), mais devant le Royaume-Uni (8,4 pour mille), l'Allemagne (8,4 pour mille) et les Etats-Unis (8,3 pour mille). La Recherche publique est menée majoritairement au sein des universités, et aussi au sein d'une centaine de grandes écoles et établissements d'enseignement supérieur, d'une trentaine d'organismes de recherche (Cnrs, Inserm, Inra, Inria, Cnes, Ifremer, CEA, etc.), et de 2 fondations (instituts Pasteur et Curie). Les pôles d’attraction, mondialement reconnus, ne manquent pas, par exemple l'Institut des hautes études scientifiques (IHÉS) de Bures-sur-Yvette, en mathématiques. La France se situe au 2e rang mondial pour les Médailles Fiels (prix récompensant une contribution majeure en mathématiques) et au 4e rang mondial pour les prix Nobel. Toutefois les docteurs en France connaissent un taux de chômage de 10 %, près de quatre fois supérieur à celui de leurs collègues étrangers, selon l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE). Si les profils d'ingénieurs se tournent vers les services Recherche et Développement (R&D) des entreprises privées, les docteurs des autres filières de l'enseignement supérieur se tournent traditionnellement vers la recherche fondamentale aux débouchés plus restreints. Quel soutien aux jeunes chercheurs ? Les Conventions Industrielles de Formation par la Recherche (CIFRE) permettent à de jeunes chercheurs de réaliser leur thèse en entreprise, en liaison avec une équipe de recherche extérieure et en étant rémunérés par l'entreprise. Les CIFRE sont intégralement financées par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Leur mise en œuvre est gérée par l'Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT). Depuis plus de 30 ans, le dispositif CIFRE subventionne toute entreprise de droit français qui embauche un doctorant pour le placer au cœur d'une collaboration de recherche avec un laboratoire public. Les travaux aboutiront à la soutenance d'une thèse en 3 ans. Environ 10% des doctorants bénéficient de ce dispositif. (Source : ANRT et MENESR-DGRI) En 2016, 1 377 nouvelles CIFRE ont été acceptées. Les demandes, qui étaient en baisse depuis 2011, sont de nouveau en augmentation (+ 8 % avec 2015). Le taux de réussite des CIFRE (rapport entre les demandes et le nombre de CIFRE allouées) s’élève à 83 %. Pour en savoir plus sur la procédure CIFRE : principe, conditions d'attribution, instruction du dossier, critères d'acceptation ; http://www.anrt.asso.fr/fr/cifre-7843 Pour déposer en ligne votre dossier de demande de CIFRE : http://www.anrt.asso.fr/fr/depot-de-dossier-en-ligne-7849 Quelle est la place des femmes dans le Recherche ? Dans les équipes de R&D publiques ou privées, les femmes ne représentent que 26 % des chercheurs. Quelques exceptions existent dans le domaine des sciences du vivant et de la nature vers lequel les jeunes filles sont plus nombreuses à s'orienter : à l'Institut National de la Santé et de la Recherche médicale (Inserm) et à l'Institut Pasteur-Paris, les femmes sont à égalité avec les hommes parmi les chercheurs (respectivement 53 % et 52 %). L'Institut National de Recherche Agronomique (Inra) compte également une part importante de chercheures (46 %). Mais dans les tous les autres domaines scientifiques, les femmes restent largement minoritaires. La part des femmes parmi le nombre total de personnels de recherche s'élève à seulement 30%. Elle est plus faible dans les entreprises (22%) que dans les administrations (42%). Elle est également plus faible parmi les chercheurs (26%) que parmi les personnels de soutien (38%). Partant de ces constats, de nombreuses actions de sensibilisation sont menées par les pouvoirs publics (ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation) et les associations (Elles bougent, Femmes & Sciences, Voxfemina, etc.) en faveur de l'égalité des chances et d'une plus grande représentation des femmes dans le monde scientifique (Prix Irène Joliot-Curie). Comment faire face à la concurrence internationale ? La dépense de recherche et développement en France s’élève à 45 milliards d’euros, ce qui correspond à une multiplication par deux depuis 1981 (en prix constants). En termes de dépenses de Recherche et Développement, la France se situe à la 7e place européenne, selon l'OCDE. Elle a alloué 2,23 % de son PIB en 2015 (contre 2,04 en 2005) aux activités de Recherche publique et privée. A l’échelle mondiale, elle se situe à la 9e place, derrière la Corée du Sud (4,29 %), le Japon (3,59 %), la Suède (3,26%), l’Autriche, le Danemark et la Finlande (environ 3% pour chacun), l'Allemagne (2,88 %) et les Etats-Unis (2,77 %), mais devant la Chine (2,1%), le Royaume-Uni (1,76 %), et la Russie (1,3%). Dans sa stratégie quinquennale, le président Macron ambitionne d’allouer 3% du PIB à la Recherche et au Développement. La dépense de recherche du secteur public est effectuée essentiellement par les organismes de recherche et les établissements d'enseignement supérieur. Le Centre national de recherche scientifique (CNRS) et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies durables (CEA), les deux plus gros organismes de Recherche publique en termes de dépenses de R&D, effectuent à eux deux 34 % des dépenses de recherche publique (19 % pour le CNRS et 15 % pour le CEA civil). Dans le privé, les activités de haute et moyenne technologies représentent les 2/3 des dépenses, le reste étant réservé aux branches de services. La diversification des branches dans l’hexagone est plus marquée en île-de-France et Rhône-Alpes – deux des régions les plus influentes d’Europe. L’île-de-France se distingue notamment dans les industries automobiles, pharmaceutiques, et les activités informatiques et services d’information. Ces 3 branches de recherche représentent un peu moins de 40 % des dépenses de R&D privée. Quelles sont les mesures incitatives ? Depuis la loi de juillet 2013, le transfert des résultats de la Recherche vers les secteurs socio-économiques est devenu une mission de l'enseignement supérieur et de la Recherche publique. Un décret instaure ainsi le principe d'un mandataire unique pour les brevets en copropriété, ce qui fluidifie le transfert de la propriété intellectuelle issue de la Recherche publique vers les entreprises S'ajoute à ces nouveautés la stabilité des dispositifs Crédit d'Impôt Recherche (CIR) et Jeune Entreprise Innovante (JEI), symboles eux aussi de la volonté gouvernementale de rapprocher le monde de la recherche publique et le monde socio-économique, au bénéfice de l'émergence d'innovations et de la création d'emplois. Les nouvelles entreprises qui investissent dans la recherche et le développement (R&D), ayant le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) ou de jeune entreprise universitaire (JEU), peuvent en effet bénéficier d'exonérations fiscales et sociales. Pour en savoir plus : http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F31188.xhtml Le Crédit d'Impôt Recherche (CIR) est une mesure générique de soutien aux activités de recherche et développement des entreprises, sans restriction de secteur ou de taille. Créé en 1983, il permet aux entreprises d'obtenir un crédit d'impôt correspondant à 30 % (ou 50 % dans les départements d'outre-mer) de leurs dépenses de recherche et développement jusqu'à 100 millions d'euros, puis de 5 % au-delà. Depuis sa réforme en 2008, il est considéré comme le régime le plus attractif au monde. La France a été, avec les Etats-Unis et le Canada, l’un des premiers pays à miser sur ce type de dispositif. Pour aller plus loin : http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F23533.xhtm Quel avenir pour la Recherche ? L'avenir de la recherche semble se dessiner avec plus d'échanges entre les filières, les spécialités, les institutions pour nourrir les expériences et les réflexions de chacun. Par ailleurs, il faut noter que, ces dernières années, les financements réguliers ont été largement diminués au profit des financements par projet ce qui modifie la façon de fonctionner des laboratoires, entre équipe permanente et contrats courts. Horizon 2020, le programme européen de financement de la recherche et de l’innovation, a démarré le 1er janvier 2014 pour 7 ans. Doté de 80 milliards d'euros pour la période 2014-2020, il regroupe des financements de l'Union européenne en matière de recherche et d'innovation et s’articule autour de trois grandes priorités : l’excellence scientifique, la primauté industrielle et les défis sociétaux (urbanisation, allongement de la durée de la vie, tensions grandissantes sur l’énergie, l’eau potable et les matières premières, essor du numérique, etc.). Le programme Horizon 2020 présente des appels à projets moins prescriptifs et des programmes s’étalant sur 2 ans, une simplification des procédures, un objectif d’allocation de 20 % du budget des piliers 2 (primauté industrielle) et 3 (défis de société) aux PME soit environ 8 Md €. Des crédits accrus pour le Conseil européen de la recherche (ERC) offre des possibilités importantes pour les chercheurs de talent. A télécharger : http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Strategie_Recherche/26/9/strategie_nationale_recherche_397269.pdf Étoiles de l'Europe est un trophée qui récompense des coordinateurs et coordinatrices de projets européens de recherche et d'innovation portés par une structure française. Douze leaders français de la recherche européenne (à l'image des douze étoiles du drapeau européen symbolisant les idéaux d'unité, de solidarité et d'harmonie entre les peuples) ont ainsi été sélectionnés par un jury de haut niveau. Plus de détails sur : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid110319/4e-edition-des-etoiles-de-l-europe.html Les formations et métiers de la Recherche 74 450 étudiants sont inscrits en doctorat, majoritairement à l’université. Environ 14 500 doctorats sont délivrés par an. La majorité des débouchés en R&D se situe en entreprise. Quelle est la formation des chercheurs ? Si dans la Recherche publique, la majorité des chercheurs sont titulaires d'un doctorat, seulement 12 % des chercheurs en entreprise disposent d'un doctorat. Pour un tiers d'entre eux, ce diplôme vient compléter leur titre d'ingénieur. A noter : pour plus d'un chercheur sur deux en entreprise, le diplôme d'ingénieur est le diplôme le plus élevé. Quels sont les caractéristiques de l'emploi ? En France, 575 800 personnes participent à une activité liée à la recherche (chercheurs et personnels de soutien), soit 417 100 équivalents temps plein (ETP). Parmi eux, on compte 266 700 chercheurs. Les entreprises emploient 161 760 chercheurs dans le privé, un effectif en augmentation. Dans le secteur public, le nombre de chercheurs a progressé moins rapidement pour atteindre 104 950. Dans les instituts de recherche publics, 25 à 30% des chercheurs recrutés sont étrangers. Pratiquement la moitié des chercheurs travaillant en France et de nationalité étrangère sont issus de pays membres de l'Union européenne. Dans les secteurs des services (audiovisuel, informatique et ingénierie), la moitié des chercheurs est âgée de moins de 35 ans alors que dans d'autres secteurs de recherche (équipements de communication, appareils de mesure, agriculture) l'âge médian est supérieur à 41 ans. Enfin rappelons que seulement 26% des chercheurs sont des femmes. Où travaillent-ils ? 60 % des chercheurs sont en entreprise. Diplômes d’ingénieur et doctorats sont privilégiés dans les services R&D des entreprises privées. Plus de la moitié des chercheurs en entreprise sont issus d’une école d’ingénieurs. La recherche privée exécutée sur le territoire national reste concentrée dans les grandes entreprises : 1 % des entreprises regroupent 55 % des chercheurs et réalisent 63 % de la dépense intérieure de R&D (DIRD). En entreprise, 5 branches emploient à elles seules près de la moitié des chercheurs : Parmi les 161 760 chercheurs du privé, près d'un sur deux travaille dans l’une des 5 branches de recherche suivantes : activités informatiques et services d’information ; industrie automobile ; activités spécialisées, scientifiques et techniques ; construction aéronautique et spatiale ; fabrication d’instruments et appareils de mesure, essai et navigation, horlogerie De plus en plus de docteurs de toutes disciplines s'orientent vers le privé et l'entreprise qui représentent désormais la majorité des débouchés de la formation doctorale. Certaines entreprises, qui apprécient la capacité des chercheurs à concevoir des solutions innovantes tout en mesurant les risques, en recrutent volontiers. Quoi de neuf, Docteur ? Un trop grand nombre d'entreprises méconnaissent encore le potentiel que peuvent leur apporter les candidats formés par la recherche et cherchent à mieux cerner la valeur ajoutée du doctorat pour l'entreprise. Quant aux docteurs, beaucoup d'entre eux ne savent pas toujours suffisamment partager leurs expériences et mettre en valeur leurs atouts, ou tout simplement ignorent les opportunités qui s'offrent à eux : la R&D, bien sûr, mais aussi le conseil, la propriété industrielle, la qualité, le marketing, le développement de nouveaux projets, etc. Face à ce constat, l'association Bernard Gregory (ABG), la Conférence des présidents d'université (CPU) et le Medef se sont unis pour concevoir DocPro, une base de référence des compétences et des expériences des docteurs. DocPro offre aux docteurs, aux entreprises, aux écoles doctorales et aux laboratoires une vision des compétences qu'un docteur développe aux différentes étapes de sa carrière. Elaboré par un groupe de travail formé de représentants d'entreprises et du monde académique, DocPro est accessible sur le site www.mydocpro.org, sur lequel chaque utilisateur peut ouvrir gratuitement un compte personnel et créer des profils. Cette plateforme a pour objectif de : faire progresser l'idée qu'un docteur, formé par la pratique de la recherche scientifique, est un professionnel doté de toutes les compétences et qualités humaines nécessaires pour satisfaire les attentes des entreprises ; rapprocher les mondes de la recherche et de l'entreprise en développant un vocabulaire partagé ; faciliter la communication entre les docteurs en mobilité professionnelle et les recruteurs. Aide à la construction d'eportfolio, le site Mydocpro permet aux docteurs d'y décrire leurs compétences sur la base de critères compréhensibles et reconnus par les entreprises et de les illustrer par des expériences acquises dans le cadre de leurs travaux de recherche et d'innovation. Ce service offre aux entreprises la possibilité de faire connaître les profils de compétences qu'elles recherchent et de susciter l'intérêt des docteurs. DocPro a pour ambition, dans le contexte des débats sur l'avenir de l'emploi scientifique, de promouvoir l'intégration et l'évolution des docteurs dans l'entreprise. Il apporte ainsi un cadre de référence des compétences des docteurs pour faciliter une meilleure identification et reconnaissance des docteurs dans l'entreprise. Quels sont les différents statuts dans la Recherche publique ? Dans les administrations, plus de 3/4 des personnels de recherche sont titulaires de leur poste. Les titulaires sont proportionnellement plus nombreux parmi les personnels de soutien (86 %) que parmi les chercheurs (72 %), une partie de ces derniers étant des doctorants. La voie de recrutement principale est le concours. Les personnels de soutien concernent les postes d'ingénieurs d'études, d'assistants ingénieurs, de techniciens de la recherche et de personnels administratifs. Il s'agit de tous les professionnels non chercheurs qui participent à l’exécution des projets de R&D : les techniciens et personnels assimilés qui exécutent des tâches scientifiques sous le contrôle des chercheurs ainsi que les travailleurs qualifiés ou non, le personnel de bureau, et le personnel de secrétariat qui participent à l’exécution des projets de R&D ou qui y sont directement associés. Le doctorant Le titulaire d'un master (bac + 5) peut préparer un doctorat en trois ans (bac + 8). Un doctorant s'engage, sous la supervision d'un directeur de thèse, dans un projet de recherche comprenant la rédaction et la soutenance d'une thèse dans le but d'obtenir le diplôme de docteur. Le contrat doctoral, conclu pour une durée de 3 ans, est désormais proposé aux doctorants qu'ils soient recrutés par les établissements publics d'enseignement supérieur ou par les organismes de recherche. Riche de 26 000 doctorants, l’Ile-de-France concentre 40 % des inscriptions françaises en doctorat. L'enseignant-chercheur Titulaires d'un doctorat, les enseignants-chercheurs sont, soit maîtres de conférences, soit professeurs des universités. Ils sont plus de 56 000 et ont la double mission d'assurer le développement de la recherche fondamentale et appliquée, et de transmettre aux étudiants les connaissances qui en sont issues. Les personnels enseignants non-permanents sont plus de 20 000: il s'agit des enseignants aux profils variés recrutés à titre temporaire. Ce sont les enseignants associés ou les attachés temporaires d'enseignement et de recherche. Le chercheur Titulaires d'un doctorat, les chercheurs sont, soit chargés de recherche, soit directeurs de recherche. Ils contribuent à l'accomplissement des missions de la recherche et participent à la formation initiale et continue, principalement dans les organismes de recherche et les établissements d'enseignement supérieur. Les chargés de recherche sont des fonctionnaires titulaires nommés par décision du directeur général de l'établissement public à caractère scientifique et technologique dans lequel ils ont été recrutés. Les directeurs de recherche, outre les missions dévolues aux chercheurs, ont vocation à concevoir, animer ou coordonner les activités de recherche ou de valorisation. Bon à savoir : pour l'accès aux corps de chargés de recherche et de directeurs de recherche, des concours sur titres et travaux sont ouverts dans chaque établissement public à caractère scientifique et technologique. Exemples de métiers : astrophysicien, biologiste, ethnologue, géophysicien, océanologue, zoologiste, etc. L'ingénieur de recherche Il participe à la mise en œuvre des activités de recherche, de formation, de gestion, de diffusion des connaissances et de valorisation de l'information scientifique et technique. Il est chargé de fonctions d'orientation, d'animation et de coordination dans les domaines techniques ou administratifs. Il est titulaire d'un doctorat ou diplômés des grandes écoles ou d'une école d'ingénieurs. L'ingénieur d'études Il contribue à l'élaboration, à la mise au point et au développement des techniques et méthodes mises en œuvre dans l'établissement où il exerce, ainsi qu'à l'organisation de leur application et à l'amélioration de leurs résultats. Il peut exercer des fonctions d'administration et assumer des responsabilités d'encadrement. Il peut exercer avec une licence, un master ou un diplôme d'ingénieur. Exemple de métiers : ingénieur en biotechnologie, ingénieur R&D, pharmacien dans l’industrie, etc. L'assistant ingénieur Il veille à la préparation et au contrôle de l'exécution d'opérations techniques ou spécialisées et peut être chargé d'études spécifiques, de mise au point ou d'adaptation de techniques ou méthodes nouvelles. Il peut aussi exercer des missions d'administration et participer à l'encadrement des personnels techniques ou administratifs. Il est titulaire d'un bac + 2 dans la spécialité du laboratoire où il exerce. Le technicien de recherche et de formation De niveau bac, il met en œuvre l'ensemble des techniques et des méthodes concourant à la réalisation des missions et des programmes d'activité de l'établissement où il exerce. Il peut participer à la mise au point et à l'adaptation de techniques ou méthodes nouvelles et se voir confier des missions d'administration. Il est recruté par concours externes et internes, par liste d'aptitude ou détachement. L'adjoint technique de recherche et de formation Titulaire d'un diplôme de niveau V (CAP), il réalise des tâches d'exécution ou de service intérieur. Corps de catégorie C, le corps des adjoints techniques de recherche et de formation compte 4 grades : adjoint technique principal 1re classe et 2e classe adjoint technique 1re classe et 2e classe. L'innovation en France 4ème pays le plus influent au monde selon le Best Countries Ranking en 2017, la France, malgré une forte concurrence, bénéficie d’une politique résolument tournée vers l’avenir. Et pour cause : l’innovation est un enjeu de compétitivité essentiel. Selon une étude de Clarivate Analytics publiée en 2017, la France se classe au 3ème mondial au top 100 de l’innovation (avec 10 entreprises présentes), et… 1ère en Europe, devant l’Allemagne (4 entreprises) ! La force innovatrice de la France est notamment alimentée par Alcatel, Technicolor et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et aux énergies durables, historiquement les plus gros contributeurs auprès de l'Office Européen des Brevets (OEB). Globalement, les demandes françaises de brevets déposées auprès de l'Office européen des brevets (OEB) ont augmentées ces dernières années. Et si l’on additionne les dépenses de recherche et développement (R&D), les dépôts de brevets et les publications à caractère scientifique, la France se situe même au premier rang européen des pays de l’innovation. Qui sont les plus grands déposants de brevets ? Au 4e rang mondial dans le système européen de brevets avec 6,3% des demandes enregistrées, la France est notamment spécialisée en "transports", "nanotechnologies, microstructures", "chimie organique fine", "matériaux, métallurgie" et "écotechnologie". L’Île-de-France n’est pas la seule région à être représentée, plusieurs régions ont enregistrées une progression significative des demandes de brevets, notamment Rhône-Alpes-Auvergne et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Les grands acteurs du secteur automobile restent en tête, suivis des principaux secteurs industriels où la France est en pointe : cosmétique (L'Oréal), aéronautique (Airbus) télécommunications (Alcatel), électronique, chimie (Sanofi) et énergie. Les organismes de recherche publique sont de plus en plus présents dans le palmarès des grands déposants : le CEA et le CNRS, classés respectivement 4ème et 6ème en 2015, ont conservé leur place en 2016. L’université Claude Bernard Lyon 1 gagne 2 places (passant de la 32e à la 30e place), le Centre National d’Etudes Spatiales en gagne 5 (passant du 35e au 30e rang, ex-aequo avec l’université Claude Bernard Lyon 1) et Aix-Marseille Université gagne 4 places (passant de la 46e à la 42e place). Le prix de l’inventeur européen de l’OEB (office européen des brevets) a été attribué, en 2017, au Français Laurent Lestarquit, du CNES (Centre national d’études spatiales). Couronné dans la catégorie Recherche, Laurent Lestarquit et ses camarades européens (un Belge, un Espagnol et un Allemand) ont été récompensés pour un projet qui permet d’améliorer la précision du système de navigation européen par satellite Galileo. Dans quels secteurs les demandes de brevets ont-elles le plus augmentées ? la biotechnologie (+ 12,1 %) ; la machinerie électrique (+ 8 %), ; l'informatique (7,8 %) ; la communication numérique et les les techniques de mesure (+ 6,6 % chacun). Quels pays déposent le plus de brevets ? En 2016, les délivrances de brevets européens n’ont jamais été aussi nombreuses : 96 000, soit une hausse de + 40 % avec 2015 ! La France se classe en 4ème position (7% des brevets déposés). Seuls les Etats-Unis (25 %), l’Allemagne (16 %) et le Japon (13 %) font mieux. La Suisse et la Chine talonnent la France, avec chacun 5 % des brevets déposés en 2016, selon l’OEB. Il est à noter une forte augmentation des demandes de brevets venues de Chine (+ 24, 8%) et de Corée du Sud (6,5 %). Source : OEB, 2016. Quelle stratégie pour l'avenir ? Quinzième à l’indice mondial de l’innovation, la France, grâce à une forte politique de soutien public, avec notamment le crédit d’impôt recherche (CIR), sait valoriser ses innovations. Plus d’un tiers des entreprises liées aux innovations technologiques a ainsi bénéficié d’un soutien public, qui leur a permis de réaliser les projets concernés. Elle s’appuie sur des initiatives, mieux, des actions, pour rassembler, décupler, les forces. Le grand plan d’investissement du gouvernement Macron, présenté fin septembre 2017, prévoit une enveloppe de : 13 milliards pour l’innovation ; 20 milliards pour la transition écologique ; 15 milliards pour la formation professionnelle ; 9 milliards pour le numérique. Il s'agit de construire une une véritable « start-up nation » du 21ème siècle, et étoile (re) montante de l’Europe… Un objectif que souhaite renforcer le président Macron, qui a affirmé lors du salon mondial VivaTech de juin 2017 à Paris, vouloir consacrer un fonds de 10 milliards à l’innovation. Pour que la France se transforme en En Île-de-France, le Région mise sur Innov’up pour accompagner le développement des entreprises innovantes et a élaboré une nouvelle stratégie dans son projet de Schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (SRESRI) pour la période 2017-2021. Ses objectifs à moyen terme sont de faire émerger les talents et futurs champions de l’économie et de l’innovation « made in France », afin que l’Île-de-France se classe parmi les régions les plus performantes et attractives du monde pour la formation, la recherche, et l’innovation. Davantage de femmes, davantage de performance ? « La mixité est un vecteur de performance et d’engagement accrus dans les métiers de l’innovation », selon Claudine Schmuck, directrice de Global Contact. Des propos qui font notamment suite à l’enquête en ligne Mutationnelle, qui a réuni 50 pays partenaires de l’Unesco (4 451 répondants), et qui rappelle la nécessité, également économique, de plus de femmes dans les secteurs scientifiques et technologiques. En effet : les équipes mixtes - entre 40 et 60% d’hommes ou de femmes - obtiennent de bien meilleurs résultats, + 20 % ! Source : Global Contact. Création ou destruction d'emplois ? Levier de compétitivité par excellence, l'innovation sait optimiser, développer de nouvelles façons de produire. Mais si elle fait émerger de nouveaux services, elle rend également obsolète des process de production déjà établis. Pourtant l'innovation est plus que jamais capitale pour retrouver une croissance dynamique et prospérer dans une économie mondiale fortement concurrentielle. Durant le colloque organisé par le Conseil d'Orientation pour l'Emploi "Faire de l'innovation un levier pour l'emploi", Nathalie Greenan, Directrice de l'unité de recherche Dynamique des organisations et du travail au Centre d'études de l'emploi a rappelé que « l'enquête CIS pour Community Innovation Survey" permet d'examiner assez finement l'impact de l'innovation sur l'emploi (destructions, déplacements d'emploi et compensations). L'étude la plus aboutie sur ce sujet à partir de l'enquête a été réalisée par Harrisson, Jaumandreu, Mairesse and Peters. Elle montre que l'innovation a globalement eu un effet bénéfique sur l'emploi, et plus particulièrement l'innovation de produit. » De quoi bousculer la réalité du marché en osant parier sur l’investissement et l’impact des R&D, ces réussites de demain qui réclament des finances, mais aussi du temps, avant de constater les premiers effets. Un point de vue partagé par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, pour qui « la croissance de demain n’est pas une question de taille de l’entreprise, mais d’innovation ». Un positionnement qui rejoint cette stratégie de mieux accompagner, mais aussi anticiper, la transition numérique et technologique. Quels impacts de l'innovation sur l'emploi ? Selon une étude menée en septembre 2014 par BVA sur "l'impact de l'innovation sur l'emploi vu par les salariés du privé" : 58 % des salariés du privé déclarent que l'innovation est permanente (13 %) ou régulière (45 %) dans leur entreprise tandis que 36 % déclarent qu'elle est rare. Mais cette fréquence n'est pas homogène selon la taille d'entreprise. En effet, si 68 % des salariés d'entreprises de taille intermédiaire et 77 % de ceux de grandes entreprises affirment que l'innovation est permanente ou régulière dans leur entreprise, ce score n'est que de 38 % chez les salariés de TPE et de 48 % chez ceux de PME. Selon cette même étude, plus de 7 salariés sur 10 ont vu une innovation mise en place dans leur entreprise au cours des 5 dernières années. Ces innovations ont principalement porté sur les méthodes de travail (80 %) mais aussi sur les produits ou services rendus (68 %) et les procédés de fabrication (53 %). 90 % des sondés affirment que l'innovation a modifié leur travail de manière importante ou marginale ces cinq dernières années. Ils estiment qu'elle a amélioré leur efficacité au travail, l'organisation de leur travail, l'intérêt de leur poste et leur degré d'autonomie. Elle a, en revanche, dégradé l'intensité de leur travail et leur niveau de stress. Les salariés du privé jugent très sévèrement le système éducatif français quant à sa capacité à préparer les futurs salariés à favoriser les innovations ou à s'y adapter. En effet, seuls 22 % d'entre eux l'admettent tandis qu'ils sont 75 % à penser que le système éducatif ne prépare pas suffisamment les salariés à ces défis. Chez une majorité de salariés concernés par une innovation, les entreprises semblent prendre le relais : 60% d'entre eux déclarent que leur entreprise les a formés ou accompagnés pour qu'ils s'y adaptent. Ceux-ci sont par ailleurs globalement satisfaits de l'accompagnement mis en place (80 %). Des réussites inspirantes ? Parmi les réussites innovantes, beaucoup sont devenues des références « made in France », et se sont développées de façon impressionnante, telles BlaBlaCar, Devialet, vente-privee.com, Deezer, PriceMinister, Dailymotion… Ces dernières années, d’autres acteurs et talents de l’Innovation, issus pour certains de PME, émergent un peu partout en France : chez Pradéo dans la sécurité des smartphones à Paris, chez Smoove dans la vélocation à Lyon et Montpellier, chez DMS-Apelem dans les systèmes d’imageries médicales en Occitanie… Pour ce dernier, qui connaissaient des difficultés, les aides régionales et européennes lui ont permis de rebondir. Intensifier la dynamique d'innovation et tisser des liens plus étroits entre la recherche publique et la recherche privée font aussi partie des engagements pris par l'Etat et la Région.Le président Macron s’est positionné pour consacrer à « la nation des start-up » un fonds de 10 milliards. L’objectif : soutenir la création et le développement des entreprises, en s’appuyant sur une dotation publique plus solide pour les PME. Qui finance quoi ? En France, les entreprises financent elles-mêmes 87 % de leurs dépenses de Recherche & Développement. En complément, 6 % des travaux de R&D des entreprises sont financés par des ressources publiques, 6 % par des entreprises étrangères et 1 % par des ressources en provenance de l'Union européenne et des organisations internationales. Les entreprises sont soutenues dans cet effort de recherche et développement par l'Etat via des aides directes, des coopérations avec les organismes publics dans les domaines civils ou militaires et des dispositifs fiscaux comme le crédit d'impôt recherche (CIR) ou le statut de jeune entreprise innovante (JEI). A noter : l'essentiel des moyens budgétaires de l'Etat consacrés à la R&D sont regroupés au sein de la mission interministérielle de Recherche et d'Enseignement supérieur (MIRES). La MIRES regroupe, en 10 programmes, les crédits budgétaires de 6 départements ministériels et englobe la quasi-totalité de l'effort de recherche civile publique. Quel est investissement en R&D des entreprises ? Les 250 plus grandes entreprises réalisent 61 % de la dépense R&D, et les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), 24 %. Néanmoins, les petites entreprises investissent une plus grande partie de leur chiffre d'affaires dans la recherche et le développement : les micro-entreprises et les PME (hors micro-entreprises) engagent respectivement 28,3 % et 6,4 % de leur chiffre d'affaires dans les dépenses intérieures de R&D, contre 2,6 % pour les grandes entreprises. Si les grandes entreprises concentrent 61 % de la dépense intérieure de R&D des entreprises, elles n'emploient que 51 % des personnels de R&D. 4 entreprises sur 5 ayant réalisées des activités de R&D en France sont des PME. Elles ont consacré la moitié de leurs dépenses pour des activités de services. A l'inverse, 75 % des dépenses de R&D des grandes entreprises sont à destination des industries de haute et moyenne-haute technologie. En particulier, elles ont engagé 24 % de leurs dépenses dans l'industrie automobile, 16 % dans la construction aéronautique et spatiale et 11 % dans l'industrie pharmaceutique. Les dépenses intérieures de R&D des entreprises se concentrent ainsi à plus de 50 % sur les branches de recherche suivantes : industrie automobile ; industrie pharmaceutique ; construction aéronautique et spatiale ; composants, cartes électroniques et équipements périphériques. Par ailleurs, les entreprises ont consacré une part non négligeable à des domaines transversaux comme le développement de logiciels ou de nouveaux matériaux, les nanotechnologies, la biotechnologie et l'environnement. Quels sont les projets européens collaboratifs ? Pour renforcer la compétitivité de l'Europe, l'initiative Eureka s'adresse aux PME et soutient des projets innovants internationaux. La France finance ainsi 3 types d'actions dans le cadre d'Eureka : le soutien aux projets coopératifs menés par des entreprises ; le programme Eurostars ; les initiatives stratégiques dites "clusters". Le programme Eurostars soutient les PME innovantes impliquées dans des projets collaboratifs européens. Il cible prioritairement les entreprises qui réalisent de forts investissements en R&D. Il privilégie une approche "bottom-up" (ascendante) : tous les domaines technologiques, les produits, procédés et les services peuvent être concernés, à condition d'être clairement orientés marché. Le leader du projet doit être une PME de haute technologie à savoir, consacrer 5 postes à temps plein à la R&D pour 100 salariés et 10 au-delà. Le projet cible doit être un produit, procédé ou service innovant et proche du marché dont la phase de développement est de 3 ans maximum et dont la commercialisation intervient dans les 2 ans qui suivent la fin du projet. Les "clusters" Eureka sont des projets menés par des industriels sur le long terme. Ils font intervenir de nombreux participants. Ils visent à développer les technologies génériques les plus essentielles pour la compétitivité européenne, notamment dans les secteurs des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et de l'énergie. Par ailleurs, COSME, le programme pour la compétitivité des entreprises et des PME, a bénéficié d'un budget de 2,3 milliards d'euros pour la période 2014-2020. Son objectif est de renforcer la compétitivité et le développement durable des entreprises européennes ; encourager une culture d'entreprise et promouvoir la création et la croissance des PME. Quel rôle joué par les incubateurs d'entreprise ? Depuis l’an 2000, les incubateurs ont accueilli plus de 4 000 projets d’entreprises innovantes dont environ 41 % sont issus de la recherche publique et 40 % sont liés à la recherche par une collaboration avec un laboratoire public. Sur la même période, ces projets ont abouti à la création de presque 2 700 entreprises innovantes. A noter : Agoranov, Incuballiance et Paris Biotech Santé sont les 3 incubateurs franciliens soutenus par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (sur les 28 existants). Autre dynamique : la French Tech. Son objectif est de favoriser l'émergence de startups françaises, de les aider à grandir et à se développer internationalement et de promouvoir l'écosystème français à l'étranger. http://www.lafrenchtech.com/ Quels enjeux pour les pôles de compétitivité ? Crées en 2004 dans le cadre du lancement d'une nouvelle politique industrielle en France, il s'agit d'un dispositif permettant à un ensemble d'activités regroupées de bénéficier de subventions publiques et d'un régime fiscal particulier. Les pôles de compétitivité ont ainsi été créés afin de développer les synergies, dans un espace géographique limité, entre les entreprises, les unités de recherche et les centres de formation. Une fois labellisés, les pôles peuvent définir leur propre stratégie de développement, notamment à l'International. Il existe 71 pôles de compétitivité labellisés par le Gouvernement au niveau national ; 8 sont situés en Ile-de-France : Advancity Ville et Mobilité Durables (ingénierie/services) ; AsTech Paris Région (aéronautique/Espace) ; Cap Digital Paris Région (TIC) ; Cosmetic Valley (biens de consommation) ; Finance Innovation (ingénierie/services) ; Medicen Paris Région (biotechnologies/santé) ; Mov'eo (transports) ; Systematic Paris Région (TIC). D’autres pôles de compétitivité français, tels Elastopôle, spécialiste caoutchouc et polymères (chimie/matériaux) à Orléans, Novalog (ingénierie/services) au Havre, ou Vitagora (agriculture/agroalimentaire) à Dijon, ont des liens avec des universités et grandes écoles basés en Ile-de-France (Université Pierre-et-Marie-Curie, ENSCP, ENSAM…). AIGLE, un exemple de projet innovant porté par ASTech Paris Region, Avec un incubateur d’entreprises, un hôtel à démonstrateurs de produits ou encore une plateforme RH, AIGLE doit donner un nouvel élan à la filière aéronautique et spatiale, 1ère industrie exportatrice de la région d'Île-de-France. Avec plus de 25 % de postes liés à la R&D, l’Île-de-France se positionne plus que jamais comme le leader français et européen dans le domaine de l’aviation d’affaires, du transport spatial, de la propulsion et des équipements. Avec pas moins de 2 000 PME qui interviennent dans des secteurs divers, en particulier dans les domaines des systèmes et équipements. Quel est l'objectif du concours mondial d'innovation ? Ayant fait suite à la Commission Innovation 2030, le Concours Mondial d'Innovation (CMI) a pour objectif de faire émerger les talents et futurs champions de l'économie française. A travers ce concours, il s'agit d'encourager les talents d'aujourd'hui pour créer la richesse collective de demain, que ces talents soient en France ou à l'étranger. Le Gouvernement souhaite ainsi attirer les talents du monde entier pour qu'ils réalisent leurs projets en France. http://www.entreprises.gouv.fr/innovation-2030/accueil-innovation-2030 Comment promouvoir l'esprit d'innovation ? La Génération Y (née entre 1980 et 2000) ambitionne de travailler pour des entreprises qui encouragent l'innovation. Mais, si pour 78 % d'entre eux, l'innovation est un critère important à l'heure de choisir leur entreprise, la plupart affirme que leur employeur actuel ne les incite pas activement à faire preuve de créativité. Ils estiment que les principaux obstacles à l'innovation sont l'attitude de la Direction (63 %), les structures et procédures opérationnelles (61 %), ainsi que les compétences, les attitudes et l'absence de diversité du personnel (39 %). Par ailleurs, les entreprises doivent cultiver le potentiel des dirigeants de demain. Plus d'un sondé sur quatre demande à ce qu'on lui offre l'opportunité de démontrer ses compétences en matière de leadership. S'imposant déjà dans plusieurs secteurs, dont celui de la technologie, la génération Y aspire à travailler pour des entreprises qui stimulent l'esprit d'innovation, développent leurs compétences. Apprendre à innover ? Tout un programme… Les universités, comme les Grandes Ecoles, ont mis en place de nouvelles spécialités afin d’anticiper les besoins de demain. Parmi les programmes qui ont su dernièrement innover, plusieurs formations se distinguent, telles le master modélisation des imaginaires, innovation et création de l’université Paris-Saclay, le mastère spécialisé en management technologique et innovation de Grenoble EM ou le mastère spécialisé industrie de réseau et économies numérique de l’université Paris-Dauphine, qui regroupe un réseau, varié, de grandes entreprises, par exemple Dassault, PSA, Orange ou encore Ubisoft. Premier au classement SMBG des masters en management de l’innovation en 2017, Paris-Dauphine bénéficie, entre autres, de l’expertise des plus grands : l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN), l’ENS Cachan, l’école des Mines ParisTech… Selon Pierre Lamblin, directeur du département étude et recherche de l’Apec, « l’avenir de nos entreprises passe par le recrutement de profils dédiés à l’innovation ». Des métiers nouveaux émergent : directeur de l’innovation, chargé de valorisation de la recherche, consultant en management de l’innovation, concepteur de produits innovants, chargé de mission innovation sociale… Le fruit du hasard ? Certainement pas, plutôt le résultat d’une réflexion et d’un plus grand partenariat entre grandes écoles, établissements universitaires, et professionnels. « Pour que de réelles innovations émergent, il faut un acteur capable de créer et gérer des tensions créatives dans un climat contributif étendu, tout en composant entre contraintes opérationnelles et enjeux politiques », tel est l’avis de Geneviève Bouché, co-fondatrice de Enove Consulting. Quelles sont les qualités d'un chercheur innovant ? En 2011, la Conférence des grandes écoles (CGE) avait mené une enquête auprès des écoles d’ingénieurs et de management membres sur le thème de l'innovation. Les résultats montraient que la formation par la recherche (hors doctorat) n’y est pas standardisée. La pédagogie par le jeu et le recours à la simulation y sont majoritaires. Le constat est fait qu’il faudrait davantage s’appuyer sur le parrainage et le tutorat des étudiants de masters par des doctorants. Les écoles misent fortement sur un enseignement pluridisciplinaire, une sensibilisation à l’entrepreneuriat (développement de la créativité) et à la déontologie (plagiat, idées ou avancées techniques volées, etc.). Plusieurs facteurs favorisent l’intégration de la recherche dans la pédagogie : la culture du doute, l’attitude critique face au savoir, la capacité permanente d’évaluation et d’auto-évaluation, une grande capacité à problématiser, l’autonomie, la prise de risque, la curiosité intellectuelle, la ténacité et la rigueur. Autant d’atouts pour un futur chercheur. Zoom sur la Recherche et l’innovation en Île-de-France Dynamique, innovante et contrastée, La région Ile-de-France concentre 40 % des effectifs de la recherche privée, et un tiers dans la recherche publique et place l'innovation au coeur de sa stratégie de développement économique. Face aux grands enjeux de demain, et à une concurrence internationale accrue, l’Île-de-France mise sur de nouvelles stratégies et synergies entre acteurs et décideurs en vue d'améliorer ses performances, sa croissance et sa visibilité, notamment à l'International. Fort de cette dynamique, le territoire francilien mise sur une meilleure valorisation de ses compétences. Devenir la Capitale de l’innovation La région île-de-France compte plus de 100 000 chercheurs et ses dépenses en R&D sont de l'ordre de 19 milliards d'euros. Les entreprises d’avenir sont très présentes sur le tout territoire francilien et l'innovation fait l'objet d'un soutien particulier. Beaucoup de jeunes entreprises et de PME n’osent pas investir dans la R&D, devant des lendemains incertains. La présidence de la région Île-de-France veut inciter les acteurs à ne pas s’arrêter au facteur « crise », ni aux différents obstacles propres à l’innovation, en les aidant à concrétiser leurs initiatives. Elle ambitionne de faire de l'Île-de-France « la première smart région d’Europe ». En quête de reconnaissance mondiale En partenariat avec Elsevier, l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme (IAU) de l'Île-de-France a dressé un état des lieux du positionnement scientifique de l’Île-de-France par rapport aux autres grandes métropoles internationales. La région francilienne compte parmi les leaders mondiaux de la R&D. Malgré des compétences scientifiques reconnues à l’international, son influence est contrastée selon les disciplines. Elle doit aujourd’hui relever le défi d’une meilleure coordination des réseaux et des lieux de l’innovation pour nourrir sa croissance, stimuler son développement économique et rayonner davantage. Télécharger la Note rapide Économie, n° 733- IAU Île-de-France : https://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/edition/recherche-et-innovation-lile-de-france-en-quete-de-reconnaissance-mondial.html Développer un écosystème de l’innovation en Île-de-France L’innovation est fortement portée par les franciliens. Sur 328 tiers-lieux répertoriés sur le territoire national en 2016, 128 se trouvent en Ile-de-France, dont 37 Fablabs combinant formation, atelier, accompagnement dans la création d’entreprise, accompagnement à l’innovation, privatisation de l’espace, location de machine. La présence d'entreprises est un des facteurs de dynamisme et d'attraction pour un territoire. Pour renforcer encore cet effet de levier, les acteurs publics et privés de l'aide à la création d'entreprise ont choisi d'encourager le développement de certaines activités et leur installation sur certains territoires. Une stratégie qui inclut, certes, le volet financier, mais qui va, et voit, plus loin encore en Île-de-France. Rapprocher les acteurs d’un écosystème aussi riche que celui de la région parisienne était en effet indispensable pour à l'avenir une meilleure coopération entre tous les acteurs : grands groupes et PME, chercheurs et industriels, laboratoires et centres de recherche, universités, grandes écoles spécialisées, incubateurs d’entreprise, clusters, pôles de compétitivité… Une région universitaire L’Île-de-France et les hautes études de la recherche et de l’innovation, c’est aussi 17 universités, 12 grands établissements et 7 facultés de médecine, près de 80 écoles d’ingénieurs, de commerce et de management, d’art et d’architecture, des centaines de formations spécialisées dans la santé… Au total, 645 000 étudiants, soit près d’un étudiant français sur quatre. A noter : 4 doctorants sur dix étudient en région parisienne, contre un quart des étudiants. Les compétences et spécificités de la Recherche et de l’innovation en Île-de-France sont donc considérables, mais elles paraissaient un peu trop dispersées géographiquement, pour rayonner à la fois en France et à l’étranger. La Région a donc voulu développer idées et infrastructures pour y remédier. Plusieurs sites d’envergure prennent depuis une autre tournure : Paris-Saclay, le Cancer Campus de Villejuif, le campus Condorcet Paris-Aubervilliers, Paris Sciences et Lettres… Quant au campus « à start-up » de la halle Freyssinet, Station F, il est tout simplement présenté par son fondateur Xavier Niel, comme le plus gros incubateur de start-up au monde (34 000 m2, pour 3 000 postes de travail et 1 000 start-up attendues !). Contrairement aux régions allemandes, surtout orientées technologies, ou anglaises, plus axées dans le domaine scientifique, la région Île-de-France a cet atout d’être compétitive dans les deux domaines : scientifiques et technologiques. Les conditions matérielles et de logement ont aussi été renforcé, également pour les étudiants étrangers, comme à la Cité internationale universitaire de Paris, où un nouveau bâtiment, inauguré fin septembre 2017, 100 % écolo (Zéro Energie) et entièrement financé par la Région, accueillera 140 étudiants et chercheurs. Dans un premier temps. L’idée est d’attirer davantage de jeunes chercheurs étrangers, par cette capacité d’accueil augmentée, à venir étudier en Ile-de-France. La célèbre Cité universitaire du 14ème arrondissement de Paris n’avait plus construit de nouveau bâtiment depuis…1969. 9 centres d’innovation franciliens Avec ses 9 centres d'innovation implantés sur tout le territoire francilien, la région Île-de-France rivalise avec Londres qui occupe une place leader en Europe (10 centres d'innovation). Le territoire francilien abrite les organismes publics de Recherche les plus importants, tels le CNRS, l’Inserm ou le CEA. Géographiquement, les établissements de recherche publique sont très concentrés à Paris et en proche couronne (Condorcet, Nanterre, Villejuif, Créteil, etc.), ou dans des lieux très spécifiques, tels Paris-Saclay, Évry, Cergy-Pontoise et Marne-la-Vallée. Dans le privé, les grands centres de recherche et d’innovation sont davantage situés dans les Hauts-de-Seine (92) et les Yvelines (78) : Technocentre Renault, PSA, Dassault Systèmes… Dans le secteur de l'aérien, le département des Hauts-de-Seine regroupe à lui seul 25 % des établissements franciliens du secteur. Il y abrite de nombreux sièges sociaux d'entreprises à envergure internationale. Dans cette Europe post-Brexit, l’agence de développement économique Paris Région Entreprises (PRE) s’active également afin que des entreprises étrangères viennent s'installer en Île-de-France. 8 pôles de compétitivité en Ile-de-France Les 8 pôles de compétitivité franciliens contribue à l'innovation et au dynamisme de l'industrie en développant la recherche appliquée, en améliorant les transferts de technologie et en renforçant les synergies avec les acteurs économiques. Chaque pôle de compétitivité développe ses propres synergies entre les entreprises, les unités de recherche et les centres de formation de son territoire. Il existe 71 pôles de compétitivité labellisés par le Gouvernement au niveau national, 8 sont situés en Ile-de-France : Advancity Ville et Mobilité Durables (ingénierie/services) ; AsTech Paris Région (aéronautique/Espace) ; Cap Digital Paris Région (TIC) ; Cosmetic Valley (biens de consommation) ; Finance Innovation (ingénierie/services) ; Medicen Paris Région (biotechnologies/santé) ; Mov'eo (transports) ; Systematic Paris Région (TIC). D’autres pôles de compétitivité français, tels Elastopôle, spécialiste caoutchouc et polymères (chimie/matériaux) à Orléans, Novalog (ingénierie/services) au Havre, ou Vitagora (agriculture/agroalimentaire) à Dijon, ont des liens avec des universités et grandes écoles basés en Ile-de-France (Université Pierre-et-Marie-Curie, ENSCP, ENSAM…). Cap digital Paris Région, un pôle phare Parmi les 71 pôles de compétitivité que compte la France, la région Île-de-France abrite Cap Digital, le pôle de compétitivité et de transformation numérique. Cap Digital a pour vocation de créer ou stimuler les liens entre les acteurs du numérique, soutenir la R&D, l'innovation collaborative, contribuer à la croissance des entreprises du numérique et celles entrant dans les marchés en transformation par le numérique. Par ses actions et sa recherche, Cap Digital contribue au rayonnement de ses membres en France et à l'international en particulier au travers de son festival numérique Futur-en-Seine. Cap Digital regroupe environ 900 structures adhérentes : 750 PME, 60 établissements publics, 75 écoles et universités ainsi qu'une quinzaine de sociétés d'investissement en capital. Cap Digital a souhaité créer Educalab, un lieu unique, avec le soutien de la région Ile-de-France, pour favoriser et soutenir les innovations dans le secteur de l'e-education, de la formation et de l'éducation au numérique. Véritable carrefour et accélérateur de projets, Educalab a pour ambition d'agir concrètement sur l'écosystème de l'éducation numérique par un ensemble d'initiatives et une offre de services. Ses objectifs sont de répondre aux enjeux de transformation de ce secteur et d'accompagner les innovations en associant la diversité des acteurs. #LeLabidf, un think thank au service de la 1ère région de France Créé à l'initiative de la Région Île-de-France et de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme (IAU) francilien, #LeLabidf est un thinktank partenarial dédié au développement économique de la 1re région économique française. Le Colloque "L’économie francilienne en 2025 : métamorphoses et compétitivité" signe le point de départ d'un programme de travail collectif. L'objectif de ce thinktank principalement tourné vers la prospective est de proposer des grilles de lecture de ce que pourrait être le futur de la Région Capitale à l’horizon 2030 dans le domaine du développement économique au sens large (rayonnement international, innovation, tourisme, réduction des inégalités, etc.). Un soutien fort aux porteurs de projet Les porteurs de projets franciliens peuvent profiter de la présence dans la région de nombreux incubateurs et des services proposés par différentes structures d'accompagnement de l'innovation : le Centre francilien de l'innovation, La fonderie (Agence numérique d'Ile-de-France), le Paris Région Lab ou le Lieu du Design. Les jeunes entreprises innovantes franciliennes peuvent aussi bénéficier d'un prêt d'honneur et d'un accompagnement gratuit en faisant appel à l'association Scientipôle Initiative. Elles pourront également solliciter un apport en capital complémentaire auprès du fonds d'investissement Scientipôle Capital. Un autre partenaire, constitué en réseau Entreprendre, propose à travers son programme Innotech un accompagnement et un prêt d'honneur aux entreprises de technologie innovante. A noter : l'innovation ne concerne pas seulement les projets à potentiel technologique ou mobilisant de la R&D, toute entreprise apportant un service ou un produit nouveau dans son domaine d'activité est considérée comme étant innovante. Innov’up, le dispositif qui monte Innov’up est un nouveau dispositif régional d’aides aux entreprises innovantes mis en place en 2016 par la région Île-de-France. Il a pour objectif d’accompagner les entreprises innovantes implantées en région parisienne. Qu’il s’agisse de TPE, PME, de laboratoires de recherche à but non lucratif ou d’entreprises, les subventions peuvent atteindre la somme de 100 000 euros. « Avant il y avait une dizaine d'aides, avec des critères restrictifs. Il fallait un choc de simplification régional », selon la présidente de région Valérie Pécresse. Le dépôt des candidatures se fait auprès de Banque Publique d'Investissement (BPI) France, qui est partenaire. Plus de détails quant aux critères de sélection et de candidatures : https://www.iledefrance.fr/aides-regionales-appels-projets/innovup Mes ressources utiles Une sélection de sites et de documents pour approfondir ce Focus. Métiers et secteurs Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR) Sur le site du MENESR, Une rubrique "recherche" présente les acteurs publics de la Recherche (exemple, CNRS) et les domaines de recherche. Une rubrique "innovation" est dédiée à l'appui aux entreprises innovantes, aux transferts de technologie, à la Recherche partenariale publique / privée et à la présentation des mesures existantes en faveur de l'innovation (crédit impôt recherche, pôles de compétitivité, conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE)... www.enseignementsup-recherche.gouv.fr Les métiers du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) Tout savoir sur les carrières possibles au sein du CNRS. http://www.dgdr.cnrs.fr/drh/omes/default.htm Les fiches métiers de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) Des informations sur les métiers de l'Inserm et leurs évolutions. https://www.rh.inserm.fr/INSERM/IntraRH/RHPublication.nsf/mDisplayMotsClefsWeb?OpenForm&arg1=1&arg2 Le labo des métiers de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) Visite guidée pour découvrir les métiers de l'Inserm. http://metiers.inserm.fr/ Innovation 2030 Portail ministériel présentant le concours mondial d'innovation, lancé par la France. http://www.entreprises.gouv.fr/innovation-2030/accueil-innovation-2030 Advancity La vocation d'Advancity, cluster dédié à la ville durable en France, est de permettre aux entreprises, aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche et aux collectivités territoriales de coopérer et de monter des projets collaboratifs innovants http://www.advancity.eu/ Cap Digital Cap Digital a pour vocation de créer ou stimuler les liens entre les acteurs du numérique, soutenir la R&D, l'innovation collaborative, contribuer à la croissance des entreprises du numérique et celles entrant dans les marchés en transformation par le numérique. http://www.capdigital.com/ Medicen Medicen facilite, dans les domaines de la santé humaine (prévention, diagnostic, thérapies, technologies associées), le transfert de l'innovation vers le secteur industriel, en Ile-de-France. http://www.medicen.org/ Systematic Paris Région Créé en 2005, le Pôle de compétitivité mondial Systematic Paris-Region, au cœur des infrastructures du numérique et des métiers du logiciel fédère en Ile-de-France près de 800 acteurs industriels, PME et scientifiques à la croisée de huit marchés technologiques à forte dimension sociétale (transports, énergie, télécoms, sécurité, santé, ville intelligente, systèmes d'informations et Usine du futur) et de deux domaines technologiques (logiciel Libre et systèmes complexes). http://www.systematic-paris-region.org/ Paris régionLab Paris Région Lab – Incubateurs accompagne chaque année près de 200 start-ups en phase d'amorçage et de décollage. http://www.parisregionlab.com/ Scientipole initiative Structure associative finançant l'amorçage de jeunes entreprises innovantes en Île-de-France. http://scientipole-initiative.org/ http://www.scientipole-idf.com/ La Fonderie, agence publique numérique d’Île-de-France La Fonderie contribue au développement de l'économie numérique en Île-de- France en encourageant le foisonnement et l'innovation technologique sur le territoire francilien. http://www.lafonderie-idf.fr French Tech La French Tech désigne tous les acteurs de l'écosystème de startups français. Zoom sur les actions menées par ses membres. http://www.lafrenchtech.com/ Association Française des Pôles de Compétitivité (AFPC) L’AFPC a été créée en 2013 avec le soutien de la Caisse des dépôts et consignations et de la Direction générale des Entreprises du ministère de l'Economie (DGE). L'AFPC réunit 55 pôles nationaux. A découvrir sur le site. http://www.afpc.eu/#!a-propos/c2rq Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) Placé sous la double tutelle des ministères de la recherche et de l'Industrie, l'INRIA a pour vocation d'entreprendre des recherches fondamentales et appliquées dans les domaines des Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (STIC). http://www.inria.fr Mydocpro.org DocPro offre aux docteurs, aux entreprises, aux écoles doctorales et aux laboratoires une vision des compétences qu'un docteur développe aux différentes étapes de sa carrière. http://www.mydocpro.org/fr Institut des métiers et formations des industries de la santé (IMFIS) Ce site élaboré en partenariat avec l'Onisep et les entreprises du médicament permet de découvrir l'ensemble des métiers des industries de la santé : R & D, production, commercialisation, diffusion... http://www.imfis.fr/ Écoles - organismes de formation L'innovation et la recherche Zoom sur le système français de la recherche avec les actualités du ministère de l'Enseignement supérieur et de Recherche, études et chiffres clés. http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid56382/organisation-du-systeme-de-recherche-et-d-innovation.html Programme européen Horizon 2020 Portail officiel dédié à ce programme européen pour la recherche et l'innovation. http://www.horizon2020.gouv.fr/ Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) Le site de l'ANRT rassemble les acteurs publics et privés de la recherche et de l'innovation. Ses actions principales sont les Conventions Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE), la plate-forme de prospective FutuRIS et, avec le service Europe, l'amélioration des pratiques de recherche. http://www.anrt.asso.fr/ Conventions Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE) Pour tout savoir sur le dispositif CIFRE http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid22130/les-cifre.html##evolution Agence nationale de la recherche (ANR) Créé en 2005, l'ANR s’adresse à la fois aux laboratoires publics et aux entreprises avec une double mission : produire de nouvelles connaissances et favoriser les interactions entre laboratoires publics et laboratoires d’entreprise en développant les partenariats. http://www.agence-nationale-recherche.fr/ Les instituts Carnot Les instituts Carnot se sont engagés à développer la recherche partenariale avec les entreprises : présentation et actualité de ce réseau. Le label "Carnot" est un label d'excellence décerné par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à des établissements de recherche. Il a pour objectif d'améliorer la visibilité de la recherche partenariale française en donnant à ces organismes de recherche une image de compétence. http://www.instituts-carnot.eu/ Les Communautés d'Universités et d'Etablissements (COMUE) Le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche s'organise désormais autour de 25 regroupements universitaires et scientifiques dont 20 COMUE. Il s'agit de doter la France de pôles attractifs et visibles à l'international regroupant universités, grandes écoles et organismes de recherche.Ces regroupements mettent en commun leurs moyens et définissent des stratégies ambitieuses, ouvertes à l'international, tout en s'inscrivant dans une dynamique territoriale. http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid94756/les-regroupements-universitaires-et-scientifiques-une-coordination-territoriale-pour-un-projet-partage.html Emploi et recrutement ABG, L'intelli'agence L'association Bernard Gregory aide les jeunes docteurs à s'insérer en entreprise via son service d'offres d'emploi et d'une banque de CV en ligne. http://www.intelliagence.fr/ Actualités spécialisées Panorama des sciences de la vie Panorama 2013 des Sciences de la Vie en France, réalisé par France Biotech. http://fr.scribd.com/doc/250388727/Panorama-2013-des-Sciences-de-la-Vie-en-France La propriété intellectuelle Enjeux et documentation complète sur la propriété intellectuelle en France. http://competitivite.gouv.fr/un-ecosysteme-des-poles-pour-favoriser-l-innovation-et-la-croissance/la-propriete-industrielle-pi-313.html Réseau Curie Depuis près de 25 ans, le Réseau Curie fédère les professionnels de la valorisation, du transfert de technologie et de l'innovation issue de la recherche publique. http://www.curie.asso.fr/accueil.html Réseau Français de l'Innovation (Retis) Site d'information du Retis, réseau français de l'innovation, qui anime et mobilise l'ensemble de ses membres au profit du développement de l'innovation, et de l'accompagnement de projets innovants sur le territoire français. http://www.retis-innovation.fr/ Pôles de compétitivité Portail officiel mettant en avant la politique des pôles, l'annuaire des projets, une rubrique "de la R&D aux marchés", etc. http://competitivite.gouv.fr/ Banque Publique d'Investissement France (BPI France) Bpifrance accompagne les entreprises pour voir plus grand et plus loin et faire émerger les entreprises de demain. De l'amorçage jusqu'à la cotation en bourse, du crédit aux fonds propres, Bpifrance offre, dans chaque région, des solutions de financement adaptées à chaque étape de la vie d'une entreprise. http://www.bpifrance.fr/ Études et statistiques État de l’enseignement supérieur et de la Recherche en France (n°10 - Avril 2017) Publication annuelle du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MENESR) http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid115635/l-etat-de-l-enseignement-superieur-et-de-la-recherche-en-france-n-10-avril-2017.html Observatoire des sciences et des techniques (OST) Groupement d'intérêt public au service de l'ensemble des acteurs de la R&D, l'OST est chargé de conduire des études et analyses stratégiques : études prospectives, analyses nécessaires à l'évaluation des politiques de recherche, conception d'indicateurs économiques et technologiques relatifs à la recherche et à l'innovation... www.obs-ost.fr Les Dépenses R&D en France http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2016/03/9/NI_16.12_-_Depenses_RetD_2014_689039.pdf Dépenses R&D dans le monde http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/7752010/9-30112016-BP-EN.pdf/62892517-8c7a-4f23-8380-ce33df016818 L'état de l'emploi scientifique en France Un rapport datant de 2013 du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR). http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Personnels_ens._sup_et_chercheurs/41/6/EES2013_261416.pdf Les personnels enseignants de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Note d'information 2011-2012 du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche (MENESR). http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid73426/les-personnels-enseignants-de-l-enseignement-superieur-sous-tutelle-du-m.e.s.r.-%C2%96-2011-2012.html Les difficultés d'insertion professionnelle des docteurs : les raisons d'une “exception française” Etude de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) sur l'insertion des titulaires d'un doctorat en France. http://www.oecd.org/fr/sti/inno/48413317.pdf "Faire de l'innovation un levier pour l'emploi" Synthèse des débats du Colloque du jeudi 9 octobre 2014, organisé par le Conseil d'Orientation pour l'Emploi (COE). http://www.strategie.gouv.fr/debats/colloque-faire-de-linnovation-un-levier-lemploi Stratégie nationale de recherche : France Europe 2020 Télécharger le document complet sur la stratégie nationale de recherche. http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Strategie_Recherche/26/9/strategie_nationale_recherche_397269.pdf Office européen des brevets (OEB) Sur le site de l'entité d'autorité en Europe pour la délivrance de brevets, consulter des informations sur la demande et la recherche de brevets, les aspects juridiques... https://www.epo.org/index_fr.html https://www.epo.org/about-us/annual-reports-statistics/annual-report/2016/statistics/patent-applications_fr.html#tab2 Recherche et innovation : l’Île-de-France en quête de reconnaissance mondiale Note rapide Économie, n° 733- IAU Île-de-France Réalisée en partenariat avec Elsevier, cette Note rapide de l'Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d'Île-de-France dresse un état des lieux du positionnement scientifique de l’Île-de-France par rapport aux autres grandes métropoles internationales. La région francilienne compte parmi les leaders mondiaux de la R&D. https://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/edition/recherche-et-innovation-lile-de-france-en-quete-de-reconnaissance-mondial.html 10 bonnes raisons de faire de la Recherche en France Une infographie réalisée par Campus France, l'agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, l’accueil et la mobilité internationale. http://ressources.campusfrance.org/visuels_medias/campusfrance/promo/fr/recherche_innovation_fr.pdf Concours Prix Irène Joliot-Curie Le Prix Irène Joliot-Curie s’inscrit dans la volonté du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et d’Airbus de promouvoir les femmes dans le monde des sciences et de la technologie et de les encourager à embrasser ces métiers. Il est possible de concourir parmi trois catégories : "Femme scientifique de l’année", "Jeune Femme scientifique" et "Femme, recherche et entreprise". http://www.jeunes.gouv.fr/actualites/agenda/article/edition-2017-du-prix-irene-joliot Etoiles de l’Europe Un trophée qui valorise les chercheurs pour leur engagement européen. http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid110319/4e-edition-des-etoiles-de-l-europe.html Crédits photos © Canva © Laurent Villeret Dolce/Picturetank © Jean-Lionel Dias © Eric Garault/Picturetank © Getty Image © Pierre-Yves Brunaud © Skynesher © Stéphanie Lacombe/Picturetank © Ludovic le Couster
Les dix métiers à fort recrutement en Île-de-France d’ici 2030 Actualité Entre créations de postes et départs à la retraite, plus de 1 660 000 postes seraient à pourvoir d’ici 2030 en Île-de-Fr...
Les métiers de demain en Île-de-France Zoom Vieillissement de la population, évolution des modes de vie, nouvelles technologies, ou développement durable créent de ...