Adopter une « attitude proactive » pour faciliter ma recherche d’entreprise

Je menais toutes ces actions de façon hebdomadaire en faisant un bilan chaque vendredi pour mieux orienter mes actions pour la semaine suivante. Noémie - apprentie chef projet marketing -

Les Centres de Formation d’Apprentis (CFA) d’Île-de-France ont été parmi les premiers à expérimenter la « méthode de recherche proactive d’entreprise ». Son principe : savoir anticiper les besoins de l’entreprise pour augmenter ses chances d’être recruté.

C’est quoi être proactif ?

La « méthode proactive de recherche d’entreprise » est développée par l’Association Nationale des Apprentis de France (ANAF) et la « Proactive Academy » fondée notamment par d’anciens apprentis.

Elle consiste à contacter les entreprises pour se renseigner d’abord sur leur situation et leurs besoins à court terme, plutôt que d’être dans une posture de demandeur (d’un stage, d’un contrat d’apprentissage…) comme dans les postures de recherche classique.

Objectif : instaurer une relation de confiance et d’intérêt mutuels pour augmenter les chances que l’entreprise soit intéressée par son profil.

Comment être proactif ?

La posture proactive demande d’abord de bien se préparer : avoir bien travaillé son projet professionnel, avoir bien ciblé les entreprises où postuler, s’être renseigné sur leurs activités, sur le vocabulaire professionnel qu’elles emploient…, mais aussi avoir bien préparé ses questions et s’être entraîné sur la manière dont on va les poser. Ensuite, il faut se jeter à l’eau et contacter les entreprises. 

En posant les bonnes questions, on pourra alors identifier et cibler leurs besoins pour pouvoir, seulement dans un second temps, mieux les convaincre que nos compétences et nos qualités peuvent leur être utiles.

Être proactif : ça marche !

Expérimentée en Île-de-France, la méthode proactive a fait ses preuves. Les résultats dans l’apprentissage montrent qu’elle augmente les chances de décrocher un contrat.

Au-delà, la posture proactive augmente l’efficacité en entreprise et l’intérêt pour la formation. En conséquence, les risques de rupture de son contrat d’apprentissage sont diminuées et les chances d’obtenir son diplôme à la fin de la formation augmentées.

 Les critères qui feront la différence

Pour maximiser ma visibilité et mes chances de trouver une entreprise, il est recommandé de je soigne mon CV et je le mets en ligne sur les sites d’emploi et même les plateformes dédiées au recrutement des grandes entreprises et les cabinets de recrutement.
Je n’hésite pas à envoyer des candidatures spontanées et j’adapte toujours ma candidature à chaque entreprise avec une lettre de motivation personnalisée afin de montrer mon intérêt aux activités de la société.
Des dizaines de candidatures sont souvent nécessaires avant d’obtenir une réponse positive ; il faut  Je reste motivé !

L’entretien d’embauche : quelques astuces pour bien me préparer

• je me renseigne sur l’entreprise : son activité, ses métiers, ses valeurs ;
• je repère le lieu de l’entretien ainsi que les transports pour y accéder et j’arrive 5 minutes en avance afin de montrer ma ponctualité ;
• je pense à une tenue correcte ;
• je prépare une brève introduction (parcours, motivation pour le poste)
• j’apporte des documents comme un rapport de stage qui atteste des compétences ;
• je liste une série de questions à poser au recruteur ;
• je m’entraîne avec un proche à répondre aux questions fréquemment posées par les employeurs : Pourquoi avoir choisir ce métier ? Quels sont mes qualités et défauts ? Mes activités extra-professionnelles ? Où je me vois dans cinq ans ? etc.

Après l’entretien, comment garder le contact ?

A la fin de l’entretien d’embauche, je n’oublie pas de me renseigner sur la suite du processus de recrutement et sur les modalités de prise de contact (mail, téléphone, etc.) et dans quel délai l’employeur apportera une réponse. Cette démarche est appréciée des recruteurs, elle démontre de l’intérêt pour le poste.